Les petits hommes bleus nous ont gentiment accompagnés pendant les tendres et innocentes années de notre enfance. ; il était donc inévitable qu'avec l'âge de nouveaux hommes bleus apparaissent dans nos vies télévisuelles. A nouvel âge, nouveau personnage. Cette fois-ci, c'est sur grand écran que des hommes bleus proportionnellement grands ont fait irruption avec force fracas et en trois dimensions.
Oui, les Na'vi (à prononcer obligatoirement à l'anglaise, avec un long "a" plus proche du "o" pour que le charme opère) sont entrés dans vos vies et dans la mienne. J'ai essayé de les toucher, tendant ma main tremblante vers leur félinité, mais ils m'ont ignorée et ont continué à voltiger follement sur l'écran transformé pour l'occasion en une riche jungle verdoyante aux milles papillons et insectes surprenants, telle une formidable aire de jeux propulsée à grande vitesse. J'ai été happée par ce monde magique, sa poésie, ses douces lucioles, ses couleurs et ses formes ondoyantes pendant le spectacle - à ce stade, c'est bien plus qu'un film.
La déplorable vacuité et prévisibilité du scénario n'y changeront rien : le regard vif et doré de ces géants agiles évoluant à bride abattue dans les cieux de leur univers enchanté restera dans mes rêves les plus fous d'un futur en Technicolor.
Oui, tout comme toi, je me suis laissée transporter par cet univers alors que je m'y rendais avec un esprit déjà empli de préjugés (encore un blockbuster au scénario minable). Bon, le scénario est minable, mais l'univers est hypnotisant et j'ai adoré. Gros bisous et bon courage parmi tes cartons. M.
ReplyDeleteTout pareil. Une belle surprise, dans un certain sens. D'habitude j'attends que tout le blabla se décante, mais là j'y suis allée et...tant mieux ! Le scénario...oublions...
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