C'était inévitable : les journées rallongent, à 16 heures déjà on s'imagine à des lieues du bureau, sur une terrasse bien orientée plein soleil aux doux rayons, un verre de thé glacé et ambré posé sur la table en marbre blanc. C'était inévitable. Et pour une fois, l'inévitable nous ravi. Pour une fois ! Les premiers battements printaniers m'inspirent d'emblée quelques pensées bucoliques, ce qui est assez étonnant puisque les belles journées riment pour moi avec plage, bikini et pour être en vogue (ou Vogue, à vous de voir), croisière. Là, c'est pousser la rêverie un peu trop loin si j'en crois la vue qui s'offre à moi pendant la journée ; nous n'en sommes pas encore aux grosses chaleurs et l'écharpe fait encore partie du voyage, matin midi et soir. Mais les lunettes de soleil, elles, commencent à s'imposer dans le sac du jour, les arrogantes !
Toute cette inspiration campagnarde, je la dois à quelques images et trouvailles qui m'ont donné envie de m'étaler (toujours au soleil, sinon ça ne compte pas) dans une belle clairière au milieu de hautes herbes ondoyantes. Ah, je vois bien aussi les doigts de pied en éventail et du coton, rien que du coton sur la peau. Vive le Net et vive le printemps !
Voici donc, quelques perles du bout du pré, en attendant quelques degrés de plus et de voir les poules prendre d'assaut mon petit patio encore assoupi :
En regardant ces photos, je me dis que le patio est assoupi, c'est un fait, et que ma penderie l'est aussi. C'est bête, hein ?!
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