...Et ils vécurent heureux

Cela n'aura échappé à personne, ce silence pesant sur mon blog à propos du mariage du siècle (jusqu'au prochain qui rivalisera en quincaillerie clinquante). C'est que ce type de cérémonie n'attire point mon attention, juste une pointe de curiosité amusée qui va m'inciter à lire les grands titres de la presse, mais pas au-delà du châpeau ; ne cherchez pas à me convertir, c'est culturel, peut-être tristement culturel, mais c'est comme ça.

Je pourrais vous aider à comprendre ma quasi-indifférence en vous demandant de jeter un coup d'œil du côté de la monarchie italienne, ou plutôt de ce qu'il en reste, avec un prince sur le trône rentable et pitoyable du show bizz télévisuel bon marché et une histoire lourde de faux pas. Bref, circulez.

Je pourrais aussi vous aider à comprendre mon cynisme face à ce type de mise en scène en vous demandant de jeter un coup d'œil du côté de la France. Là, c'est la tragédie de la guillotine qui tranche avec les petits bonheurs de notre journée et l'autre tragédie, celle du roi régnant actuellement au son de ses gourmettes et Rolex en or, j'ai nommé sa majesté Sarko.

Bref, pour toute une série de raisons, il valait mieux que je me taise et que je lise ce que les autres - nettement plus indulgents que moi à ce sujet - avaient à dire. A moi de remercier donc ma chère amie M., infatigable globe-trotteuse londonienne, pour avoir partagé cette jolie palette de comparaisons éloquentes sous forme de collage (voir image ci-dessous), entre Disneyland et Majestyland. Elle a eu le grand mérite de me faire tout simplement sourire.

Une image en dit bien plus qu'on long discours.


 

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