L'oeuf


A Pâques, l'oeuf est une institution, l'incontournable élément de toute quête gustative et enfantine qui se respecte. Vous n'aimez pas le chocolat ? Ce qui suit est la variante qu'il vous faut. Encore une petite "recette" revenue tout droit de mon enfance, merci maman, merci papa. 

K., encore un petit billet pour toi ! 

Histoire de caler les petites faims vers 4 heures de l'après-midi et histoire de me faire échapper aux biscuits sucrés aux ingrédients secrètement chimiques, ou à l'absence de biscuits industriels de nos placards, je me voyais gentiment proposer un oeuf. Oui, un oeuf. Tout beau, tout poli. Le célèbre "uovo sbattuto", un oeuf fouetté (le jaune) avec une avalanche de sucre jusqu'à ce qu'il en devienne pâle et mousseux à vous faire saliver d'avance. Alors certes, un oeuf fouetté ça se mérite à la force du poignet et du bras que vous aurez préalablement bien musclé ; si vous pensez déballer votre goûter d'un joli petit paquet aux couleurs vivaces d'un coup de pouce ou de ciseaux bien ajusté, c'est raté. Le plaisir de cette substance délicatement jaune et vaporeuse n'en est que décuplé, remarquez.

Comme dans toute préparation archi-simple, il y a une règle d'or (qui vous évitera l'hôpital, tout de même, alors mieux vaut me prendre au mot) : l'oeuf doit être TRES FRAIS. Alors, si vous habitez à la campagne, l'heure de gloire est arrivée : sortez votre petit vélo (à guidon chromé au fond de la cour, si vous voulez, si vous voulez) et mettez-vous en route en chantant les cheveux aux vent pour la ferme la plus proche, celle qui vous donnera l'oeuf parfait à la fraîcheur incontestable. Vous pourrez par la même occasion constater que les poules, et bien non, elles n'ont pas de dents.

Bonne promenade bucolique !


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