Summer Series #1


Allons-y pour le lancement de cette série toute estivale et de couleurs vives vêtue - une série interculturelle qui embrassera plusieurs catégories à la fois ! J'ai bien choisi ma journée car il fait une chaleur torride sur la ville (34° C, qui dit mieux ?), de celles qui vous donnent des mirages... 

Tellement elle est simple, savoureuse et bonne, la recette que je vais vous livrer dans quelques instants - tout droit sortie de l'été méridional - est le sujet idéal pour lancer cette nouvelle rubrique des Summer Series brute de décoffrage et rouge incandescente. C'est parti !

Petit mot qui n'en est pas moins important : la recette des poivrons au pain ("elle se moque de moi là", même pas...) est extraite et traduite librement d'un livre que j'ai cherché tel un saint graal (ou chou). Il Libro del Cavolo est l'œuvre d'une rédactrice de blog culinaire et photographe que je suis depuis la nuit des temps (et dont je vous ai déjà parlé ici même) : Sigrid Verbert. Son style enlevé et totalement spontané est la première chose qui m'a attirée sur son blog. Ses recettes, la deuxième. Il faut bien commencer quelque part, nous sommes d'accord ? Elle en est totalement attachante et, pour revenir à mon billet précédent, elle fait partie de ces personnes dont je suis religieusement les histoires, les expériences et les aventures. Ajoutez à cela qu'elle est Belge, marié à un italien, vivant en Italie et je vois là comme un léger parallélisme entre ce qui est ma modeste et petite vie... Sans compter que ses références à la gastronomie belge me  servent de trait d'union avec mon expérience en terre batave... Ah, j'oubliais, elle a une petite fille qui est juste un poil plus âgée que notre petite mouflette et elle adore écrire... Bref, les échos résonnent aisément dans ma tête grâce à son blog drôle, soigné, passionné, vivant.

Son livre très chou était devenu introuvable pour moi ; la joie de le recevoir, puis de lire ces tranches de vies qu'il met si bien en valeur, puis de cuisiner quelques recettes n'en a été que plus intense. C'est dit.

Et c'est cuisiné. 

Ne vous laissez pas bluffer par la simplicité rustique de ce plat, c'est une petite merveille du genre (et je me projette immédiatement dans les Pouilles, chez l'épicier du village où nous achetons nos poivrons rouges, jaunes et verts avant de repartir vers la maison sous le soleil cuisant, d'un pas volontairement lourd et cadencé... petit dicton local du jour "Suntu mmari li pepi") : 

♨ Ingrédients gorgés de soleil :

-pain légèrement rassis (une belle "puccia"des Pouilles, mais pourquoi pas ?)
-3 poivrons
-câpres sous sel (ce n'est même pas la peine de tenter avec les câpres nageant dans je ne sais quoi...)
-1 gousse d'ail
-huile d'olive (j'ai utilisé l'huile Stefanini...un pur délice)
-Sel (Maldon pour nous)

♨ Mettre la main à la pâte :

Préchauffez les four à 170 °C.
Coupez le pain en petit dés ou faites comme moi : utilisez vos mains, le geste a de véritables vertus thérapeutiques. Lavez les poivrons, videz-les et coupez les en lamelles assez régulières. Mélangez le tout dans un plat allant au four, ajoutez l'ail, l'huile et le sel. Enfournez, dépliez le transat à l'ombre de la tonnelle et comptez les cigales... Une petite odeur alléchante viendra vous sortir de la rêverie. Les poivrons doivent être bien cuits, le pain croustillant et votre cœur à jamais reconnaissant.

A tavola!

Photo : ici



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