I am watching... (Ames sensibles s'abstenir)

Encore une rubrique dynamitée. Au grand jamais je n'ai commenté cette rubrique avec la traditionnelle affiche de film, l'idée étant vous livrer l'actualité de mon petit ou grand écran aussi vierge que possible ; à vous de voir si ça vous chante ensuite d'aller acheter une belle place de cinéma bien (ou mal) inspirée ou d'aller louer tel ou tel DVD d'une autre époque. Simple, non ?

Oui, simple. Sauf que là, là, là, je ne pouvais pas vous livrer ça sans commentaire et filet de sécurité. Après tout, j'ai une responsabilité envers les lecteurs, non ? Et puis, une autre rubrique (Photo de la semaine) vient d'être tout récemment redéfinie et replâtrée, alors pourquoi pas cette rubrique dans la foulée ? Bon, nous pourrions argumenter qu'à ce stade là, chaque rubrique ne serait plus ce qu'elle était, mais après tout - et comme dit l'adage - il n'y a que les c___ qui ne changent pas. Non et puis vraiment, je ne pouvais pas vous faire ça. Il fallait que je vous dise que ce film, ce film...m'a obligée à me lever de table l'estomac retourné comme une chaussette sale et à aller enfiler des perles (véridique) dans la chambre tout en feignant d'avoir de la ouate plein les oreilles. Ce film est de ceux qui font de CSI-la-ville-que-tu-veux une belle histoire à l'eau de rose avec parfum de cannelle en prime. A la vue des images violentes et crues et de l'agressivité qui suintent de cette pellicule, mon père serait parti bricoler à l'étage en clamant haut et fort combien il aime les films de Walt Disney. Imaginez toutes les horreurs et la décadence de la brutalité intéressée (nous sommes après tout dans un monde de truands...tout se monnaye) et vous condensez tout ça. Le résultat à la énième puissance sera ce film. Alors, je veux bien qu'on nous décrive certains milieux, qu'on nous serve les histoires de mondes souterrains qui, forcément, ne sont pas de layettes et de blanc vêtus, mais tout de même...

Je n'en reviens toujours pas.

Au moins je vous ai avertis. Et je suis soulagée de l'avoir fait. Fiouuuuuu. 

Ca valait bien une redéfinition de rubrique bloguesque ça, non ? 

Pour alléger la blogosphère, je vais étendre davantage encore les frontières de cette rubrique et y ajouter une autre pincée de brutalité, - fil conducteur tout trouvé entre deux univers clos -gastronomique cette fois et agrémentée d'un brin d'humour (acide). Figurez-vous en effet que j'ai enfin réussi à trouver, acheter et glisser dans mon petit four à 220° les célèbres poussins ; oui, ça se mange ces petites créatures délicates et déplumées. J'ai longtemps fait ma mijaurée (et ma végétarienne) et puis finalement j'ai cédé face à un appétissant étalage de volailles offrant un choix inégalé d'adultes et d'enfants ailés. Que voulez-vous, j'ai craqué pour les enfants qui ont cruellement doré pendant une longue heure, assaisonnés avec sel, sucre, paprika, cannelle, gousses d'ail glissées ici et là et quartiers de citron pour relever un peu le tout. Ca me fend le coeur de vous dire ça, mais ils étaient délicieux les poussins, d'une tendreté et d'une délicatesse ! Les pauvres, ils sont morts prématurément, mais pour la bonne cause au moins et surtout avec tous les honneurs gastronomiques - et même avec mention !



P.S. : les poussins n'ont pas été savourés en regardant le film.


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