Alors que la petite dernière nous enchante avec le tout premier semblant d'un areuuuuuuh (je suis gaga, oui), je tente de rattraper quelques heures de sommeil en regardant le tout premier épisode de Mad Men. J'ai du retard sur absolument TOUT, le sommeil comme les séries TV et tant d'autres choses d'ailleurs.
Bref, en regardant ce premier épisode, le premier mot qui m'est venu á l'esprit est "sexisme".
Autant parfois j'aime me dire que j'aurais pu vivre à l'époque des Indiens d'Amérique déguisée en squaw en selle d'un beau pinto tobiano, autant là, je suis partagée voyez-vous : je ne suis pas certaine de vouloir mon ticket d'avion (il paraît que c'est là tout un symbole, l'avion dans Mad Men... Laissez-moi découvrir la suite avant de vous confirmer tout ça) pour les années 1950. Si c'est pour me faire traiter de poupée un point c'est tout (au mieux !) dans la complicité générale, y compris celle des femmes, non merci.
En réalité, et au-delà de l'inclassable mysoginie et du lourd sexisme exprimés dans la série qui semble sponsoriser à parts égales tabagisme et alcoolisme à chaque plan, il y a un autre aspect qui complique la donne, car il me donne bien envie, cet aspect, de remonter le temps, n'en déplaise à mes premières impressions décrites ci-dessus et indépendamment du lourd poids du premier mot ; les années 1950 et le monde professionnel décrits dégagent une telle énergie qu'ils en deviennent attirants face à la morosité pesante de notre XXIe siècle. Certes, la période décrite sera aussi rapidement la pierre angulaire de profonds changements (guerre de Corée, anyone ?), mais lors de cet épisode inaugural, TOUT semble possible, le rêve est encore à portée de main, fidèle à la plus pure tradition américaine et consumériste.
Au passage, c'est le signe d'une naïveté déconcertante que de croire pouvoir s'endormir en regardant Mad Men. Je retiens la leçon.
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