Les chevaux sont mes animaux préférés, il n'y a pas d'autre façon de le dire. Je peux les regarder pendant des heures, même s'il ne font rien et somnolent paisiblement au fond d'un box. Ils sont simplement fascinants de par leur personnalité, à chaque fois bien démarquée et par là même attachante.
Je tiens cette admiration pour les équidés de mon père, qui m'appelle encore maintenant pour me dire qu'il a vu passer les chevaux en ballade dans la pinède, c'est vous dire.
Jappeloup fait partie de mes héros à crinière : petite, je l'ai vu en compétition en chair et en os, fougueux et volontaire, je l'ai suivi dans Cheval Magazine et les jumpings étaient couramment retransmis à la télévision, ce qui me donnait l'occasion de l'encourager à plein poumons. Avec Henderson Milton, autre bête courageuse et habile associée à un brillant cavalier, il était et reste le symbole du cheval sportif par excellence pour moi (ah, petite pensée aussi pour Flambeau et Frédéric Cottier !).
Autant dire que le film qui lui est dédié ainsi qu'à son cavalier (comment oublier le nom de Pierre Durand ?), a été parmi les premiers téléchargés sur mon iPad pour la séance de cinéma à la carte en plein air tant plébiscitée. Et bien m'en a pris de le sélectionner : voici un film où tout s'agence à merveille, à commencer par le jeu des acteurs, tous très bons et crédibles.
Le petit plus est que loin d'encenser le cavalier et sa monture, le film décrit tout autant leurs points faibles, les rendants d'emblée accessibles au-delà des exploits accomplis et de toute niaiserie. Le parcours tortueux du couple, car il s'agit bien d'un couple, est ce que je retiens, ainsi que le dur labeur qui se cache derrière un "simple" saut d'obstacles - il s'agit ici de suivre le destin de deux sportifs de haut niveau qui travaillent d'arrache pied, il ne faut pas s'y tromper ; et il n'est jamais bien simple de devenir les meilleurs.
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