Depuis toujours fascinée par la mer, rouge, noire, méditerranée et j'en passe, c'est poussée par une sorte d'instinct pédagogique que j'ai enfilé masque et tuba pour la séance de Océans brillamment animée par Jacques Perrin et son équipe de charmeurs d'écailles.
Si le documentaire n'est pas ma tasse d'eau (elle était facile, celle-là, rhhhôôôô, je sais), la beauté des images et les comportements de chacune de ces créatures qui vivent le simple film de leur vie l'a emporté sur la logique impitoyable de mes habitudes terrestres. Au fil de l'eau et du film rythmé par de rares commentaires et par la musique omniprésente qui me guide entre les rochers et les algues, je sors de ma coquille et m'émerveille devant un ballet de phoques joueurs ou dormeurs, les tentacules longs et articulés des pieuvres, les pinces des crabes facétieux et les fantomatiques méduses.
Un spectacle aux premières loges, privilégié, unique, où la nature suit son cours pour le pire comme pour le meilleur, mais toujours sans gratuité dans ce qui est finalement la loi de la chaîne alimentaire, ni plus, ni moins. Il faut attendre l'irruption de l'homme sous l'eau et sur l'eau pour que la méchanceté nous frappe en pleine face arrachant masque et tuba et nous laissant chuter dans ce grand bleu strié de sang, sans oxygène, pour le pire uniquement.
A méditer lors de ma prochaine séance de snorkeling.
0 commentaires:
Post a Comment
Let me hear about your daydreams!