Rien n'est moins sûr. Alors que nous arpentons les rues de Varsovie, les cris d'étonnement face au changement des 20 dernières années fusent et c'est là que je regrette de ne pas être venue plus tôt en Pologne, en d'autres temps afin d'avoir la possibilité à présent de comparer, d'établir une sorte de tableau avant / après...
Qu'à cela ne tienne, il suffit de se promener dans les rues qui mènent au vieux centre (en réalité la plupart du temps reconstitué après la guerre) pour constater à quel point tout est semblable à ce que nous connaissons si bien : c'est une suite de boutiques aux enseignes bien connues de tout habitant d'Europe de l'ouest qui nous accueille. Finalement... Rien de nouveau pour nous, touristes rués à l'abondance occidentale, mais à l'en croire mes compagnons de voyage, cet étalage est relativement "nouveau" pour les locaux. Les étals vides et les queues devant les magasins sont un souvenir du passé tandis que les nombreux passants se pressent dans les rues et les boutiques des grandes rues dégagées.
Il est vrai que nous sommes dans la capitale, vitrine incontournable du progrès où se concentrent tous les extrêmes propulsés à la vitesse supérieure : la tour Dell fait face aux bâtiments gris et décatis de l'ère communiste. Les contrastes à l'aune de l'Histoire ont trouvé ici un terrain plus que propice.
Nous nous apprêtons à prendre la route pour un périple au fil plus lent et contemplatif des nationales où très probablement un autre spectacle nous attend... A bientôt !
Photo: drapeau de la ville de Varsovie
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