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Normalement, il fait bon dormir à la belle étoile, sur le transat du jardin, sans drap ni couverture, lorsque l'air est trop chaud et que le vent a décidé d'aller envelopper d'autres rivages. Mais voilà, manger à la belle étoile est une expérience tout aussi rafraîchissante et divertissante : on allume quelques bougies, on n'oublie surtout pas la citronnelle car les moustiques sont féroces cette année, on dresse une table aux couleurs pétillantes pour injecter une dernière dose d'énergie après une journée harassante passée... les pieds dans l'eau (dure la vie, dure).
Les criquets ont vite remplacé les cigales et je m'amuse à croire qu'ils ont apprécié autant que nous les douces odeurs émanant de notre cuisine al fresco cet été ; les plats ont été amoureusement choisis en feuilletant à l'ombre de la bougainvillée les livres de cuisine à disposition. C'est ainsi qu'au fil des pages d'un numéro spécial de La Cucina Italiana (si vous ne connaissez pas cette revue gastronomique mythique, il vous faut recommencer votre vie à zéro) et d'un petit livre très bien ficelé, haut en couleur et appétissant, les dîners sous la voûte étoilée ont pris forme dans nos têtes avant d'atterrir sur la table assiégée par des convives bien disposés car, c'est bien connu, la mer, ça creuse.
P.S. L'auteur du petit livre sur les moelleux écrit aussi ses recettes dans un blog que je vous conseille de visiter pour trouver autant d'idées que vous le souhaitez à mettre dans votre assiette !
C'est ce que je fais encore tous les soirs, mais les bonnes choses ont une fin. Le Mistral s'est levé, la température a baissé et le cigales sont mortes... Je crois que la capitale m'appelle ((-:
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