I am watching...

Lorsqu'il pleut et c'est donc en toute logique la fête à la grenouille, l'appel du grand écran se fait sentir sans peine, tout comme celui des fauteuils rouges, confortables et accueillants dans la lumière du cinéma. Aujourd'hui, le film ET le cinéma qui le diffuse seront à l'honneur, d'une pierre deux coups !



Commençons par ce lieu dont je vous ai peut-être déjà parlé, car la fascination qu'il exerce sur moi ne date pas d'hier : le Filmschuur d'Haarlem. C'est cinéma, une salle de théatre, de danse et de concerts, un brillant tout-en-un servi par une architecture plus que moderne qui a su mettre en valeur les murs d'origine pour un résultat final équilibré, lumineux et spacieux. La programmation est le cœur palpitant de ce véritable centre culturel, programmation cinématographique en tête, à mon avis. Sont à l'honneur tous ces films, hollandais ou étrangers, qui n'attireront jamais les foules, mais qui valent leur pesant d'or de par leur particularité, singularité et regard neuf et curieux.


C'est dans ce cadre aux lignes épurées et dynamiques et à l'effervescence intellectuelle tout indiquée pour neurones en mal de stimulation que je viens de voir Entre les Murs. Un film à part car il n'a rien d'un film au sens conventionnel du terme ; on dirait plutôt un reportage sur le terrain - fort accidenté le terrain, casque de sécurité obligatoire sur le chantier ! On sait le succès et le couronnement qu'il a reçus, mais ce n'est pas ce que je retiendrai, finalement. Ce qui restera, c'est le débat ouvert sur l'enseignement, le rôle du système éducatif, ses mécanismes, codes, secrets et surtout ses acteurs : les élèves, bien-sûr, et leurs professeurs. Le débat en sortant de la salle de cinéma faisait rage entre petit mari et votre serviteur... (Et oui, je fais partie de celles qui doivent débiter impressions et commentaires dès la sortie de la salle obscure, c'est comme ça, on ne va pas me changer, c'est trop tard je vous dis.)

Bref, un joli moment de découverte, un regard différent sur un monde aux mille règles, souvent méconnu (à part ce qu'on en raconte dans la presse ou  à la radio) et une série de portraits qui reflètent autant de réalités - comment l'école pourrait-elle jamais les couvrir toutes, je vous le demande ? Un peu de réflexion en ce paresseux dimanche du mois de juillet, ça ne peut pas faire de mal à la matière grise !

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