Summer Series #12: G comme...


Giverny! 

Ça faisait des années que je voulais m'y rendre. Il faut quitter un pays pour mieux le retrouver, dit-on, et je commence à y croire dur comme fer à cette perle de bon sens populaire. Il aura suffit d'un petit coup de pouce donné par l'une de mes (trois) émissions préférées* pour noter mentalement qu'à la première occasion de beau temps - et d'emploi du temps dégagé au moins autant que le ciel - il fallait partir pour Giverny, la grande aventure, quoi ! 


Ce qui aura probablement été notre dernier week-end estival (l'espoir fait vivre, alors bon...) s'est révélé la journée parfaite pour enfin aller flâner dans les allées fleuries de la maison de Monet, pour passer une main attendrie sur les meubles de sa belle maison et pour découvrir le village de Giverny, charmant à souhait à lui tout seul. Vue l'atmosphère insouciante de cette magnifique journée, j'ai tout simplement eu l'impression d'être dans un rêve...ou dans une toile du maître. Il ne manquait plus que l'ombrelle blanche et la robe flottant au vent pour se faire happer dans ce trompe l'œil à la légèreté extrême. 

Les seuls échos de la réalité étaient le monde, une foule de visiteurs du monde entier, et les voitures qui malheureusement passent sans relâche sur la route qui sépare les deux parties du jardin... J'ajoute aussi que la maison du peintre aurait besoin d'un coup de frais, surtout le rez-de-chaussée : un petit courant d'air ferait du bien aux pièces qui semblent poussiéreuses et abandonnées à elles-mêmes ou à leurs souvenirs ; cet effet nostalgique serait-il recherché dans un souci d'authenticité...? Je ne sais pas, mais vu les profits engrangés, je pense qu'il y a de quoi ouvrir les fenêtres et faire passer un peu d'air, un peu de cette vie qui anime si joyeusement le jardin, non ?

Le jardin, justement, parlons-en de ce refuge ! Les fleurs, partout, envahissantes, domptées et parfois sauvages et exubérantes jusqu'à en envahir les chemins, ont largement contribué à l'illusion. Tant de beauté délicate, éphémère, de couleurs, de battements d'ailes et de parfums en une journée, il y a de quoi sortir enivrés d'une telle promenade. Les nymphéas étaient au rendez-vous, timides certes ; le pont japonais aussi, mais surtout, surtout, cette douce lumière de fin d'après-midi... cette caresse annonciatrice de la fin de l'été.

*La Maison France5 (Giverny)
*Des Racines et des Ailes
*Silence, ça pousse !

Photos : TheDaydreamerDiary (via iPhone)


2 commentaires:

  1. What a lovely post Daydreamer. Love your reflections on Monet's garden and the vast beauty of its natural world. How can anyone look at lily pads the same way after visiting Giverny ;)

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  2. It was really a special visit and the weather did play a great - positive - role in it. I also loved the way our baby daughter kept looking at every single flower :) (she did try to snatch a few...too...)

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