Ce livre n’est pas franchement la meilleure des lectures en cette période de l’année, mais les amateurs de thriller seront comblés par autant de cruauté et de suspense au cœur de la Russie sous l’emprise de la famine et de la suspicion dans les années 1940. Tout le monde surveille tout le monde dans ce qui est une spirale infernale où se tissent et se défont les destins avec une facilité effrayante ; une dénonciation, un soupçon, un vieux compte à régler pour une sombre histoire et votre vie est réduite en miettes. Au cœur de cet univers inquiétant et avilissant, une intrigue personnelle se noue avec violence et minutie, menée par un frère qui se sent abandonné. Les épisodes et les meurtres se suivent avec une cadence qui tient en haleine à chaque page – c’est un thriller réussi, angoissant… Même trop réussi : il m’a valu quelques nuits blanches et cauchemars qu’en réalité je ne souhaite à personne… A ma connaissance, ce roman n’a pas encore été adapté sur grand écran et cela m’étonne car tous les éléments sont réunis pour un film haletant. Cela étant dit, ce serait un film que je ne pourrais voir : trop de vie éclatées, trop de violence entre les lignes et certainement à l’écran… La vie de toute façon vous réserve parfois des surprises, vous obligeant d’une manière détournée à vivre en direct certaines situations qui, d’un coup, violemment, vous attirent dans l’histoire du livre. Heureusement pour nous, seulement dans les parties les moins cruelles, mais tout de même, il est drôle (façon de parler) de constater que dans certains pays qui se veulent des libertés, dès que l’on élève un peu la voix, que l’on conteste, on se rend compte que l’on est assimilé à des fauteurs de troubles et comme par magie les représentants mêmes de la loi et de l’ordre (toute référence à Law and Order n’est pa fortuite) vous auscultent et vous assimilent immédiatement au fautif ou, pire, au coupable. Finalement, certaines démocraties sont bien plus dictatoriales que tant de dictatures et rivalisent d’efficacité dans la destruction ou la manipulation d’un simple vérité. Je vous avais prévenus : pas de quoi rêver…
Ce livre n’est pas franchement la meilleure des lectures en cette période de l’année, mais les amateurs de thriller seront comblés par autant de cruauté et de suspense au cœur de la Russie sous l’emprise de la famine et de la suspicion dans les années 1940. Tout le monde surveille tout le monde dans ce qui est une spirale infernale où se tissent et se défont les destins avec une facilité effrayante ; une dénonciation, un soupçon, un vieux compte à régler pour une sombre histoire et votre vie est réduite en miettes. Au cœur de cet univers inquiétant et avilissant, une intrigue personnelle se noue avec violence et minutie, menée par un frère qui se sent abandonné. Les épisodes et les meurtres se suivent avec une cadence qui tient en haleine à chaque page – c’est un thriller réussi, angoissant… Même trop réussi : il m’a valu quelques nuits blanches et cauchemars qu’en réalité je ne souhaite à personne… A ma connaissance, ce roman n’a pas encore été adapté sur grand écran et cela m’étonne car tous les éléments sont réunis pour un film haletant. Cela étant dit, ce serait un film que je ne pourrais voir : trop de vie éclatées, trop de violence entre les lignes et certainement à l’écran… La vie de toute façon vous réserve parfois des surprises, vous obligeant d’une manière détournée à vivre en direct certaines situations qui, d’un coup, violemment, vous attirent dans l’histoire du livre. Heureusement pour nous, seulement dans les parties les moins cruelles, mais tout de même, il est drôle (façon de parler) de constater que dans certains pays qui se veulent des libertés, dès que l’on élève un peu la voix, que l’on conteste, on se rend compte que l’on est assimilé à des fauteurs de troubles et comme par magie les représentants mêmes de la loi et de l’ordre (toute référence à Law and Order n’est pa fortuite) vous auscultent et vous assimilent immédiatement au fautif ou, pire, au coupable. Finalement, certaines démocraties sont bien plus dictatoriales que tant de dictatures et rivalisent d’efficacité dans la destruction ou la manipulation d’un simple vérité. Je vous avais prévenus : pas de quoi rêver…
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