Le Bob, c'est un ami d'enfance pas si enfantine que ça finalement ; les compagnons de route des années d'étude se reconnaîtront immédiatement et identifieront sans peine notre ami lettré commun. Pour définir l'amitié, j'ai voulu passer la parole à un ami donc et à une référence qui symbolise à la perfection les fondements même de cette amitié, le liant qui nous a unis, ce par quoi tout a commencé sur les bancs d'école.
Amitié : n. f. Sentiment réciproque d'affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur les liens du sang, ni sur l'attrait sexuel.
Voilà, ce n'est pas compliqué. En même temps je ne peux m'empêcher de penser que c'est bien loin du compte, comme un petit goût d'insatisfaction dans la bouche. Car l'amitié est aussi patience, compréhension, spontanéité. Elle ne pousse pas toute seule dans un coin non plus : elle s'entretient, demande des efforts (et c'est très bien ainsi) et apporte joie et réconfort tant dans les moments heureux et insouciants que dans les misères et les souffrances. Le lieu commun veut que les vrais amis se jugent surtout à l'aune de leur présence (ou absence) lorsque les nuages s'amoncellent et semblent s'acharner sur votre tête à l'image du "copronuage" cher à mon cœur. Ce lieu commun que l'on voudrait expédier d'un geste de la main car peu commode et révélateur de bien des incompréhensions, figurez-vous qu'il me parle car il apporte une couche supplémentaire et fort nécessaire à la définition académique du terme.
Ces derniers temps, face aux épreuves et changements de notre vie, l'amitié s'est renforcée, a montré le bout de son nez de sa propre initiative et nous a aidés avec cette générosité et cet empressement qui m'émeuvent. Alors voilà, ce petit billet est pour vous, les amis, ces êtres chers finalement indéfinissables à qui je dis MERCI.
Photo : Le Robert
0 commentaires:
Post a Comment
Let me hear about your daydreams!