Thursday, December 29, 2011

Créativité, encore elle


A propos de commencement ou d'éternels recommencements, car année après année, c'est bien de cela qu'il s'agit, même si la sauce peut changer de temps à autre, je reviens ici un instant sur la créativité. Vous vous en souvenez peut-être, l'auteur de Eat, Pray, Love, Elizabeth Gilbert, m'avait déjà mis la puce à l'oreille avec son livre et puis avec sa présentation que je vous avais livrée en vidéo sur ce même blog

Avec un poil plus de dynamisme et de façon habilement succincte, et d'autant plus percutante, voici encore une vidéo très réussie et bien cadencée pour que le mois de janvier prenne vite fait bien fait le rythme et la voie de la réussite.

The Obvious Musical Choice


Obviously, this was one of the Christmas presents I received - I can only be grateful and hit the Play button once more while drinking in sheer seasonal bliss a glass of almond milk, munching away some "Madeleines de Commercy" and watching the flame of the "Feu de Bois" candle sways to the soft music. The obvious musical choice, given the mood and the season...


7 hours


Traditionally, at least in some traditions, lamb is eaten during the Easter celebration, all the more as we have been made to believe that this is actually the way nature wants it (you may want to read The River Cottage Meat Book - but be prepared for a shocking trip down reality lane...). Far from all traditions and make believe stories then, we have been cooking away lamb in a new way over the Christmas holiday season and I promise there was nothing wrong with the final result!

In true Chrstmas, or rather, post-Christmas, spirit then, it is time to share the recipe of the 7-hour lamb. Please don't be shocked: those "7 hours" have absolutely nothing to do with the number of hours the little lamb lived on this earth. Yes, this is what I thought at first. Not smart, hun? The first time I had this, I was in the Hôtel des Isles, a favorite stand-by of ours for the long week-ends by the sea. It was a revelation and I promised to myself to test the recipe once home. It turned out, I did not even have to look for a recipe since a friend of ours gladly shared his with us while simply talking about wine... All the roads lead to lamb. Luckily.

The number of hours refers to the ultimate lamb treatment: 7 hours of slow cooking in the oven at a low temperature (150 °C). The long cooking time makes the meat so incredibly tender that you won't have to use a knife in the end - a fork will do and your hands or dishwasher will be grateful.

To spice things up a bit, you should add to your pan (ideally one that can be smoothly conveyed from the stove to the oven): a bottle of Monbasillac (or two, depending on the size of your lamb cut - over 2 kilos I would go for 2), laurel leaves, carrots cut into thick slices (they too, will take the 7-hour route), potatoes, turnips (leave them whole) and little onions (leave them whole too). All of these lovely ingredients will cook together and you will only need to bast the meat every 30-45 minutes and turn it around half way. The recipe will yield sweet and sticky juices and the veggies will look shiny and taste rich. 

I guess that is all a festive table needs.

Happy Cooking!

Credits: here


Snow-topped wishes

Season's Greetings to all of you!


The Quote...


"Respirer Paris, cela conserve l'âme."

--Victor Hugo

Credits: here

Wednesday, December 14, 2011

Chez les petits


Ma fille de cinq mois commence tout juste à s'éveiller aux objets qui l'entourent (et à tant d'autres choses, il me semble) : son regard est bien plus présent, aimanté aux couleurs et formes et ses petites mains ne sont  jamais bien loin de l'objet que je lui présente. La réaction se fait au ralenti, mais elle se fait avec certitude : je sais que je peux saisir cette "chose"semble-t-elle dire... Bon, la victime finit toujours d'une manière ou d'une autre dans la bouche ! 

La communication et l'émerveillement passent sans peine entre elle et nous, d'où l'envie de la stimuler de plus en plus et de plonger, le temps d'une promenade réelle ou virtuelle, dans ce monde magique et poétique des petits que tant de créateurs captent avec brio et bonheur. Leur bravoure commence déjà par le choix souvent rassurant et attrayant d'un nom enfantin pour leur atelier ou boutique... La découverte d'une expo-vente de mobilier rénové a été, certes, une révélation en soi, mais elle m'a également permis de glaner ici et là les cartes de visite de quelques boutiques dédiées aux enfants, loin de toute production de masse plastifiée (mais je vous rassure, il en faut aussi de celle-là). 

Noël étant à l'orée du bois enchanté, un petit tour chez Jour de Violette (je vous parlais de ces noms bien choisis...) et les motifs à répétition s'épanouissent dans les petites tenues bouffantes, les pochettes, les bavoirs, les serviettes, les chapeaux... Montgolfières, petites fleurs ou nœuds égayent la garde-robe des bambins. Chez Nanana (les enfants ont donc la parole), "chaque objet est le début d'une nouvelle histoire, d'une chasse au trésor, d'une escapade espiègle sur la pointe des songes". La valise surprise est prête, avec toutes les promesses qu'elle contient, tandis que le kit de naissance attend patiemment son tour dans un coin et dans l'excitation générale - bébé va arriver ! La même inspiration est parfois contagieuse car la visite de Mange ta soupe (à faire pendant que bébé vous scrute depuis sa chaise haute, bavoir rigoureusement tâché autour du cou) ouvre les portes d'une cabane dans les arbres où les guirlandes en tissu multicolore volent la vedette le temps d'un clin d'œil aux hiboux et aux porte-bébés astucieux. 

Toutes ces créations sont faites au rythme lent de la couture et du fait main où la moindre imperfection apporte une dimension plus humaine... Les petits nous invitent chez aux, dans un univers miniature où les minutes s'égrènent plus lentement qu'ailleurs. 

Credits: here

Saturday, December 10, 2011

The Quote



"L'étranger n'est pas celui qui arrive aujourd'hui et repart demain (...), mais celui qui arrive aujourd'hui et ne repart pas, sans savoir combien de temps il va rester, sans même, d'ailleurs, se le demander."

--Simonetta Greggio, FIAT 500


Photo : WeHeartIt

Panier de courses (hors saison)


Dès notre arrivée dans l'appartement de vacances, un  petit dépliant de rien du tout attire notre regard : la liste détaillée de tous les marchés du coin, jours et horaires compris pour une efficacité maximale garantie sous le soleil exactement. 

Il ne nous en faut pas plus pour prévoir le glorieux parcours du parfait petit panier de courses, allié à la découverte de tous les pittoresques villages environnants. Ce choix initialement dictée par une saine curiosité touristique et gastronomique devient d'autant plus nécessaire et pressant que la restauration rapide proposée ici et là a vite fait d'épuiser notre patience. 


Nous partons donc avec notre panier imaginaire à la conquête alléchante de poivrons de toutes les couleurs, même les jaunes sont là ! Des aubergines reluisantes, des tomates de toutes formes, du cœur de pigeon au cœur de bœuf (la ligature s'épanouit soudainement), des courgettes et herbes de la région. Les vedettes des étals, ce sont incontestablement les olives qui nous font de l'œil avec leur peau brillante et leur chair juteuse et charnue ; souvent, elles sont proposées sous forme de tapenades et autres crèmes à tartiner que j'imagine sans peine s'étaler sur un fond de pâte en prévision de tourtes et quiches gorgées de soleil. 

Cette fête se tient dans un cadre charmant sublimé par les volets couleur lavande ou bleu ciel, en fonction de l'humeur, et les arbres qui enchâssent la petite place du village reflétée dans le verre des bouteilles d'huile d'olive et de vin... Voici que notre panier déborde de bonnes choses et c'est l'heure de plier bagage, direction la cuisine, pour la suite du voyage.


Photos : TheDaydreamer

Sunday, December 4, 2011

On a cloud...

Le petit nuage a bien envie de nous déposer délicatement loin des villes et au cœur de la campagne hivernale, là où le feu de bois crépite allègrement et les brioches norvégiennes cuisent amoureusement dans le four, invitant l'incontournable et chaude cannelle dans la maison emmitouflée. Un petit saut agile et hop ! le canapé se fait cocon et la lumière encore plus douce...pour le plus tendre des hivers.

Photo : Here

Friday, December 2, 2011

Pour Owen

Il m'arrive souvent lors de mes promenades de laisser volontairement traîner une main sur le dos ou la tête d'un chien bienveillant qui, de son regard, par son allure, a capté mon attention, allumé cette petite flamme et ramené une fois de plus mon cœur vers notre Owen. Il est partout, tant à la maison que dans les rues de cette ville où il ne vécut pourtant pas si longtemps... Voici qu'au détour d'un site Internet, il réapparaît sous l'apparence de ses cousins, presque à l'identique. Je lui dédie cette superbe vidéo, à admirer en silence d'un bout à l'autre - vous y verrez des expressions déjà vues ! Ses cousins ne m'en voudront pas, j'en suis certaine, de les exposer ainsi :


Wednesday, November 30, 2011

November Eye Candy

This time, the Eye Candy lands on time on this blog's tarmac and sums up memories and decorative thoughts and wish list... Enjoy!

Thursday, November 24, 2011

Beneath the sea


Usually, beneath the sea lies fascinating sea life in the most varied forms - and you know how fond I am of most of them (feel free to rule out sharks, for one)... But did you know that there also lies an island, one that welcomes the freed souls of all those who passed away? The Island Beneath the Sea is a shrine in Isabel Allende's lastest book on slavery and the emergence of Haiti. What sounds at first like a poetic title reveals, little by little, its many faces; death most certainly is one of them in the lyrical depiction of the rise and fall of a plantation, of a country and of the characters that constantly face new challenges to save themselves or those they love. Magic realism permeates every scene of this historical epic that crosses borders all the way to New Orleans to reach new possibilities and above all, the promise of a free life for Tete, this young woman born into slavery and soon to become the toy of her master, Toulouse Valmorain, representing ruling (and monarchic) France. The plot is built on many contrasts and conflicts: personal ones and historical ones. The two cannot be separated as events unfold and carry in their wake each one of the characters. Luckily, there is also hope for those who are not afraid to cross the land barefoot and brave natural and human dangers. And if you think of it, humans are the ultimate danger to...themselves and show here once again how skilled they are in the shameful art of exploiting other lives. This was true then...and is still true nowadays. Sadly. 

Wednesday, November 16, 2011

The Quote


"L'amatriciana è un piatto totem (primo, secondo e terzo), un archetipo dorsale, che riempie ogni solitudine e governa le moltitudini, pasce, seduce."

--Sapo Matteucci, La Cucina Quanto Basta, Editori Laterza

Wednesday, November 9, 2011

October Eye Candy

While days are getting shorter and shorter, the warmth of the hearth is looking more and more appealing. In the absence of real fire, a colored tea light here and there will do and make me want to indulge on the thick carpet, daydreaming about the beautiful crisp morning atop the Parisian rooftops. As the days also get colder and colder, a nice hand knit hat will keep little ears safe and smiles on everyone's face.

Credits: TheDaydreamerDiary


Sunday, November 6, 2011

La belle île

Les Pyramides de Port-Coton, Claude Monet (1886)

Tout ici est déchaînement des éléments et sérénité ultime, de ces moments d'apaisement qui vous incitent à la contemplation. Le bateau approche de la côte, Le Palais - tout un programme - nous tend les bras, mais se révélera finalement moins attirante que Sauzon, plus authentique et cachée. Atmosphère belliloise entre mâts et couteaux, ports de pêche et de plaisance tous inondés par cette lumière sauvage, légèrement humide de ce début d'automne. Le rythme ici est différent : chaque geste compte, chaque coup d'œil jeté sur ce métronome que sont les vagues apporte un souffle de vigueur salée renouvelé. Les maisons sont simples et se différencient les unes des autres par des détails : un pot coloré là, un volet en bois bleu ici... La beauté est dans l'économie sur terre, dans le faste impétueux sur mer. Sarah Bernhardt a bien choisi son fortin du bout du monde, sur la Pointe des Poulains ; une bâtisse simple vue de l'extérieur, compacte afin de mieux résister aux vents puissants et de proposer quatre murs solides à l'âme qu'elle accueille. Elle protège et s'érige en tant qu'écrin du confort de notre monde au cœur de la nature. Monet lui, se laisse sublimer par les bleus, granits et verts de ces aiguilles de Port-Coton qui s'élancent vers le ciel sous les embruns riches de vie, comme si elles voulaient essaye d'échapper à la marée. L'attirance pour la falaise est instantanée, de ces fascinations que seul un lieu jeté en pleine mer peut susciter. L'île est belle, fatalement belle.
Rochers à Belle-Isle, Claude Monet (1886)

Hier et aujourd'hui



Allez mon fidèle Apache, encore un dernier effort, galope au bout de tes forces, fais-nous voler au-dessus de la terre rouge ! 

Tel une furie, mon cheval imaginaire foule le sol et les nuages à bride abattue, m'entraînant, moi, petite indienne urbaine, vers de nouvelles aventures inspirées de Tex Willer, ce héro, MON héro. Apache est le fruit noir et blanc (tobiano) de mon imagination palpitante, de celle propre aux enfants ; un peu de carton, du scotch et un coup de crayon sont l'âme de cet increvable appaloosa dont les deux profils découpés sont soudés par de simple...fonds de boîtes de biscuits, véritable ciment de cette création qui devient d'un seul coup tri-dimensionnelle. D'un galop d'enfance à la piste de Longchamp, la fascination est la même, presque intacte... 

La tension, elle, monte dans les gradins et sur la pelouse lors de cette nouvelle édition du Prix de l'Arc de triomphe (je me résoudrai jamais à l'appeler "Qatar Prix de l'Arc de triomphe", jamais). Envolés les indiens, ici c'est la mode qui dicte sa loi : difficile d'apercevoir les athlètes quadrupèdes entre les plumes colorées de tant de chapeaux inspirés, il est vrai, avec plus ou moins de bonheur. Les voici, ces chevaux prestigieux, aussi beaux que dans les plus parfaits des rêves équestres : nerveux, vifs, les veines et yeux intelligents saillants, à l'écoute et fougueux. La moindre étincelle les fait sursauter, partir, fuir à plat ventre devant l'innomable - et invisible - danger qui de mémoire de cheval sauvage les a toujours fait courir, plus loin, plus vite, plus fort.

Wednesday, October 12, 2011

♨ Candide


C'est un dessert pour personnes candides mais non stupides, de celles qui n'aiment que la clarté et l'extrême simplicité du bonheur : celle des méthodes, celle des ingrédients et de la palette chromatique, délicate à souhait. La "Caprese bianca" n'est nullement une salade "caprese" passée à l'eau de javel à l'image de ces pavés de cabillaud surgelés qui me dépriment au premier coup d'œil, mais bel et bien un gâteau à part entière, avec ses senteurs subtilement méditerranéennes à faire pâlir d'envie toute forêt noire.

♨ Ingrédients :
5 œufs
60gr de sucre
200gr d'amandes en poudre
120gr de sucre glace
1 gousse de vanille
180gr de chocolat blanc
Zeste de 3 citrons finement haché
50gr de maïzena
5gr de levure
100gr d'huile d'olive

♨ La méthode :
Fouetter les œufs avec le sucre jusqu'à obtenir une crème mousseuse. Dans un bol, verser la poudre d'amandes, le sucre glace, les graines de vanille, le chocolat blanc haché très finement, le zeste des citrons, la maïzena et la levure. Ajouter 100gr d'huile d'olive, puis la crème à base d'œufs et de sucre. Bien mélanger le tout avant de le verser dans un moule de 22cm de diamètre. La recette originale n'a pas été suivie à la maison pour ce qui est du temps de cuisson, mais la recette a superbement marché avec 45 minutes dans un four à 160 °C. La touche finale est un tour de passe-passe magique, avec un voile de sucre glace qui recouvrira toute ridule ou imperfection.

Régression


De mon vocabulaire aux livres et magazines qui jonchent le sol et jusqu'à mon adoré MacBook, la régression est là et bien là : bébé est partout. Vous me direz, histoire de ne pas me rendre hystérique, que c'est normal pour les parents - alors ne parlons pas de la mère ! Je veux bien, mais il doit quelque part, y avoir des limites, non ? Dites-moi oui. Juste pour me faire plaisir.

Je vais faire d'une pierre deux coups en vous  montrant un petit bijou de blog illustré qui figure à présent parmi mes Favoris ; je vous ai dit que l'invasion était TO-TA-LE. Pourtant, le monde informatique devrait vraiment être réservé aux adultes, hein... Bref, je ris et me tords de bonheur en feuilletant ceci. Et je vous parlais de faire d'une pierre deux coups pour la simple raison que le billet sur le langage régressif des parents conducteurs en dit long...très long, sur mon état psychologique (et passons sur mon état physique). L'identification est, elle aussi, totale. La lecture de ce blog est donc révélatrice et il s'agit bel et bien d'une expérience à 360°, pour parler en jargon businesso-pseudo-adulte. 

Finalement, vu le régal des yeux qu'offre ce blog, la régression, ça peut avoir aussi du bon. Tant que je ne m'habille pas en "pantalon boule" ou sous-pull "à froufrous" pour sauter à pieds joints dans la gigoteuse en polaire, TOUT-VA-BIEN. 

Thursday, October 6, 2011

The Quote...



"The only way to do great work is to love what you do."

--Steve Jobs

Wednesday, October 5, 2011

Trio


The title of the book I am going to talk about symbolizes a perfect trio, a bit like the trinity if you want... I did not dare using that term as a title, even though, as you will see, spirituality is definitely one of the topics of the book written by Elizabeth Gilbert. Yes, I did read Eat, Pray, Love.

And I liked it.

This is the kind of book that makes you marvel at all that surrounds you, all that makes your life what it actually is, while opening your eyes on new opportunities and adventures. This is the kind of book that gives faith: there is a ray of sunlight somewhere... You just need to fight for it, whether it be via food (and its symbolic meaning, well beyond the taste of ricotta and spinach raviolis), prayer and...unsurprisingly, love.

The story told by the author is a personal one and starts off quite dramatically around her miserable life. However, the style is so lively that you know from the onset that things will shift...a new wind will blow and the main character will take the reins of her life back into her own hands. For each verb that composes the title, there is a corresponding country and step into the rebirth of Mrs. Gilbert. Needless to say, and I am afraid I am going to be a bore here, the part about food is set in Italy...and did make me smile. A lot. Don't get me wrong though: this is not a book of recipes, although it could be interpreted as such if you are thinking of recipes on how to put the pieces of your shattered life back together and avoid your disastrous discent into a dantesque hell... Yes, then it will be full of recipes you can fiddle with. But then again, they are the very personal journey of a specific human being, so I would not apply them at random, if you know what I mean...

Anyway, grab a moment, a cup of good coffee or a slice of that succulent apple cake (we're in season) and start turning the pages. The author has humour and knows how to put things happily into perspective which, in turn, will help you spend a very pleasurable moment in her company, while learning what life can be or could be. 

If you are wondering whether I have seen the movie, the answer is "No". As always, I am not sure whether I should watch it, to be fully  honest. The book is a pleasurable experience and memory and I would not want it to be spoiled... Maybe some day I will indulge into a session with Julia...maybe...

What I did though, was watch a video of Elizabeth Gilbert's live contribution at the TED. She certainly knows how to speak about the process of writing a book and, more intrinsically, about creativity. I can only suggest you spend a moment in her enlightening company...Would you have another cup of coffee maybe?


Monday, September 26, 2011

On a cloud...


With the last days of summer planning to stretch well into the early October days, it is time to plan a trip to the sky, or as close to it as possible (provided there are no planes or choppers involved, I mean). I jump onto the plush seat and happily ease myself into the slow-paced trip, turning my head right and left - nothing should be skipped: not the meadows, not the city towers, not the winding blue rivers - there are reasons to marvel all around and the best way to embrace them all is from up there.

Credits: Bippitybobbityboo

Friday, September 16, 2011

Le pin, le thym, le romarin


Sous l'étouffante emprise de la chaleur du mois d'août, l'île semble assoupie. Ce n'est qu'une apparence trompeuse : chaque nouveau sentier, chaque nouveau chemin de terre emprunté vibre sous la poussière, sous les couleurs de cette terre méditerranéenne si fragile et pourtant exubérante. Les cigales jouent les chefs d'orchestre joliment accompagnés par un vrombissement d'insectes incessant.


De calanque en plage, nous traversons vignes, oliveraies et pinèdes au cours d'une randonnée de 9km épuisante ; les gouttes de sueurs perlent à l'envi, mais l'esprit s'imbibe lui des senteurs sensuelles des pins, du romarin qui apportent une touche aromatique enivrante par ondées délicates et chaudes de promesses. 

Quelques rares promeneurs croisent notre chemin sans peine : ils sont à vélos, comme pressés de quitter l'étau brûlant, sautant d'ombre en ombre, tandis que notre cadence contemplative de promeneurs émerveillés nous permet de retrouver le temps, celui de la réflexion, des idées partagées, des retrouvailles avec la nature et nous-mêmes. Le temps, seul véritable luxe ici bas.

Photos: TheDaydreamerDiary

Someone said...


"Everyday seems like a battle now and I have to remember to go back to my comfort zone once in a while to stay sane."


Credits: Via

Natural Delight



We are lucky enough to still be able to get hold of peaches, even though their taste may not be the best. So why not use them for...something else than cooking? Some may think it is a waste to use edible goods to make beauty products, but to be honest, given the declining taste of the fruit, it may even be their best destiny ever at this stage.

The idea is to  go to the nearest market or rummage in the fridge and to use a white or yellow peach and about 2 tablespoons of plain yougurt. Once the peach is peeled, smash it with a fork, then add the yogurt and keep smashing and blending until the cream is quite smooth to the touch. The natural mixture is a delight for the skin (apply for about 15 minutes on clean skin before washing it away with lukewarm water), especially in the delicate erea of the cleavage... but then again, if remorse bites back, spoonful of the end product can be eaten greedily - nothing is ever wasted.

Credits: Unknown

Thursday, September 15, 2011

Apesanteur




Souvent (trop souvent ?) on m'a conseillé de m'inscrire à un cours de yoga. N'étant pas des plus téméraires et appréciant plus que jamais mes activités sportives habituelles, j'ai fait fi des conseils avisés des uns et des autres. Je sais, oui je sais, que le yoga ne peut que me faire du bien et apporter calme et apaisement à ma tête en ébullition constante ("monkey mind"), tout en musclant mon corps en douceur. J'avoue que l'idée de méditer tout en pratiquant une activité physique (j'ai tout faux là ?), me laisse...indifférente, au mieux.

Ce qui ne me laisse pas de glace en revanche, c'est la vidéo ci-dessus : alors là, si on m'avait dit qu'une telle activité existait...! Vous me direz, on invente de tout, tous les jours, quitte à attirer de nouveaux adeptes ; je ne tire pas la pierre (Pierre) à cette discipline, loin de là ! Car pour une fois, je suis étonnée, voire émerveillée par tant de mouvements fluides enveloppés dans un cocon, dans un nuage ("On a cloud...") oscillant tel in petit singe en quête de béatitude du haut de la canopée. Tout à coup, les mouvements me semblent plus primordiaux, appelant à un retour aux origines qui ne peut être que bénéfique, tant au physique qu'à l'esprit, sans oublier qu'un bon fou rire, en apesanteur ou pas, sert à relâcher les maxillaires et tout le reste - alors l'association des deux devrait être un remède infaillible. Je me dis aussi que les singes savent sûrement mieux que nous comment se détendre, à ce stade...

Vidéo : via

The Quote...


"The Balinese don't let their children touch the ground for the first six months of life, because newborn babies are considered to be gods sent straight from heaven, and you wouldn't let a god crawl around on the floor with all the toenail clippings and cigarette butts."

--Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love


Credits: TheDaydreamerDiary

Friday, September 2, 2011

I am reading...



Le titre de ce petit livre, "Un été sans les hommes" m'a tout d'abord fait sourire, car mes étés se déroulent à quelques jours près, avec mon homme ! Ironie de la chose à part, il s'agit là d'un lecture que j'ai en réalité bouclée bien avant l'été, pendant ces heures de solitudes et de repos que la grossesse impose. L'ouvrage avait été acheté sur un coup de tête, ou plutôt une intuition - qui s'est confirmé : celle d'entrer dans un cercle féminin, d'en découvrir les détails, les secrets et les passions. Quelle petite femme curieuse n'aimerait pas une telle promesse ?

Mia, femme trompée, décide de rejoindre sa mère âgée et apprend ainsi à connaître les amies de celle-ci, toutes âgées elles aussi et représentant une histoire, un monde et ses vérités. En fin de compte, elles  composent une attachante galerie de portraits ! Avec humeur et clairvoyance, Mia se détache peu à peu de son histoire personnelle qui n'est finalement plus qu'un prétexte, pour se lancer dans un voyage introspectif et l'analyse de soi, guidée en cela avec subtilité par les femmes qui l'entourent. Ce livre se lit lentement, se savoure en silence... et loin des hommes :)

On a cloud...

The pearl of our bright and colorful summer, full of novelties, challenges and breezy rooms. A pearl to be cherished now that Fall is around the corner and leaves will start to wilt... It does not matter, that all things pass - let's just enjoy each and every one of them to the core, like precious little things.

Credits: Hazed Affection 

Thursday, September 1, 2011

Cha Cha Days



Right before going on holidays, the drama unleashes: no more blush in the beauty case! Argh, how, how, HOW did this happen, I wonder? Then I cast a look at my newborn Mr. Chouin, and I know how. The drama calls for a solution and a quick one too: Internet is up and running, my distant beauty store too and we are away. I also remember that I wanted to try something new after having been loyal for a few years to some shiny little pearls, fun and efficient as they were. 

Summer makes me adventurous, you see. Yes, this is a BIG adventure. You do not get to the point of having to order a new blush, three days before leaving and one cannot enjoy holidays without the blush. It is that urgent a matter.

The name of the little bottle I am going to order is what drew me to it: it's a tough world out there and it seems that the best way to survive nowadays is not to call things by their common name. Mystery is what sells, at least to naive people like me. So I click and order the Cha Cha Tint in a little orange bottle, sure that I am that it will enhance my summer tan. 

Once I receive the blush home and open it, I start panicking and really wonder about my choice: a bright orange, totally garish cream leaks from the little brush and I think "How on earth am I going to use this liquid?" Yes, it is liquid and so fluorescent that I may well have ordered a pot of paint... Unless I want to play the geisha... After all, the word "blush" does not appear anywhere and there are no guidelines either -  whoever thought one day I would need directions to put make-up on, hun?

In the end, I manage to blend droplets of the blush onto my cheeks (smart gall) and guess what? It works and isn't half as bright as the product. Only a few drops are needed to bring the sunshine in, no need to overdo. So, all summer I have been cha-cha-chaing ♬, with no music.

Wednesday, August 31, 2011

The Quote...

Forget the dog. Beware of the owner.

Credits: via

Tuesday, August 30, 2011

Ciel, terre et mer

Le scooter noir flanqué de son conducteur lui aussi de noir vêtu sous la chaleur accablante se démarquent instantanément à la sortie du tabac. Les bras chargés de lectures légères sur les idées de décoration en vogue et de l’incontournable quotidien sportif à éplucher à la plage, je m’approche du scooter pour mieux lire ce qui semble être un slogan tout trouvé en ces lieux : Ciel, terre et mer. En l’occurrence, il s’agit d’une agence événementielle spécialisée en sports extrêmes… Je note aussitôt qu’il faudra passer l’information à petit mari, toujours avide de ce type de défi…


Quant à ces trois mots accrocheurs, ils me semblent tomber à point nommé pour décrire notre visite du jardin des Méditerranées plus tôt dans la semaine. L’une de mes émissions fétiches nous avait mis sur la piste de ce joyau de conservation naturelle qu’est le domaine du Rayol. Dans ce grand parc à l’histoire singulière (trois propriétaires s’y sont succédé avant que Conservatoire du littoral ne soit appelé à la rescousse), la faune et la flore méditerranéennes sont à l’honneur : tout y est si sauvage et pourtant si savamment orchestré ! Les nuances de vert se déclinent à l’infini tandis que les senteurs nous enivrent au gré des vents : eucalyptus, mimosas, lavande... Tout ici n’est que régal des sens en éveil – et mêmes les plus oubliés et endormis d’entre eux seront titillés – et émerveillement pour une découverte contemplative et une riche introspection en toute quiétude. Entre les jardins méditerranéens qui sont ici chez eux, les jardins du monde nous offrent un voyage avec la biodiversité comme destination finale : le parcours initiatique et didactique conduit des Canaries à l’Amérique latine, en passant par la Nouvelle-Zélande. Les formes de la flore sont étonnantes, prêtant parfois au rire, parfois à la fascination.


L’ultime récompense, le joyau caché révélé uniquement aux promeneurs les plus persévérants, c’est cette petite crique à la pointe du domaine, la pointe du figuier ; ses eaux turquoises sont agréablement mises en valeur par les pins parasols et maritimes environnants – le tableau est exquis et le chant des sirènes irrésistible. Les habits d’été tombent aussitôt au sol, et nous piquons une tête inattendue et spontanée afin de nous offrir un véritable bain de jouvence dans cette eau qui est cristalline, à défaut d’être rafraîchissante. Repus de tant d’harmonie naturelle, nous refaisons surface bien malgré nous, mais gardons le sel sur la peau et repartons avec l’intime conviction d’avoir vécu, tel un Robinson, entre ciel, terre et mer, plongés dans un jardin d’Eden.


Saturday, August 20, 2011

The Quote...

"L'été était vite venu, un été romain précoce et affolant, échevelé et ardent, brûlant de toutes les sèves qui affleuraient sur l'écorce des pins méditerranéens, parfumé de brises venues de la mer, hanté par les cris des hirondelles effleurant l'eau des fontaines au crépuscule."

Simonetta Greggio, L'Odeur du figuier (ici)


Credits: TheDaydreamerDiary

August Eye Candy

Credits: TheDaydreamerDiary

Thursday, August 18, 2011

On a cloud...

Une virée au bord de la piscine ensoleillée à l'eau surchauffée, dûment coiffée pour un effet d'optique captivant, et vêtue d'un petit maillot une pièce dans l'air du temps, c'est tout le mal que je vous souhaite au cœur de cet été éclatant. Si, en plus, les cigales provençales vous offrent une sérénade bien relevée et cadencée, alors là...c'est le paradis !

Photo : ici

Wednesday, August 17, 2011

Fixette textile


Démarrons cette série estivale de billets courts vêtus et avec une petite allitération (les barres sur les T, c’est essentiel), mais vêtus tout de même. Comme chaque été, je suis saisie de ma fixette textile saisonnière donc : modestement, le monde entier le sait à present, pour moi l’été est la seule saison qui vaille vraiment la peine d’être inscrite sur le calendrier, la seule qui me donne des ailes et m’inspire à tous points de vue. Franchement, c’est à se demander comment j’ai pu vivre tant d’année dans un pays du nord… C’est vrai que les étés pouvaient y être incroyablement cléments et que les infrastructures locales étaient un hymne parfait à ces journées chaudes que l’on pouvait passer au bord du fleuve qui traversait notre ville, à la mer toute proche (oubliée la voiture, par ici le vélo !) ou dans l’une des réserves naturelles des alentours, pour ne donner qu’un liste très brève ici.

Je m’égare… revenons à nos motifs, marins et toujours légers de préférence.


Tout cela pour dire que ma célébration de cette saison hors pair passe par le choix encore et toutjours de textiles vaporeux aux décors tout aussi délicats. L’année dernière déjà je vous avez parlé de ma fixette sur le coton plus blanc que blanc et cette année, aucune exception n’est de mise, du moins pour ce qui est de la toile de fond, rigoureusement candide. Sauf que, je vous livre ici quelques aperçus de mes petites tenues préférées du moment, à porter en descendant à la plage, sous les pins parasol ou à la buvette du coin, ainsi que (roulement de tambours, tada !) quelques détails des petites tenues de notre fille, petite et à peine née et baptisée Maître Chouin (je vous laisse deviner pourquoi), mais déjà gentiment gâtée et pomponnée.


C’est que pour les petits, il y a de ces motifs à craquer et à croquer, de la petite langouste aux pois rouges et roses ou aux petits carreaux, sans parler des créations issues du talent de brodeuse d'une certaine tante que nous remercions ici chaleureusement en passant.

Par ici les petits bodies et les chemises amples rayées et puisque vous y êtes, passez-moi aussi ce verre de pastis qui traîne sur la table !
Photos : TheDaydreamerDiary

Update

As you can see from the image appearing on the right hand menu, instead of lauching myself in the daunting task of writing about my discovery of the baby world, I cowardly chose to take the picture shortcut to start with – much safer choice, don’t you think? Anyway, meet Sophie (aka So-So) our new nanny. She’s a true lifesaver every time our daughter’s face goes purple with rage and tears and we have no clue why - well sometimes we know why and the osteopath who is turning her upside down knows it too. So-So seems to have the (noisy) solution, every single time. A lifesaver, I tell you, brilliantly assisted in her alleviating task by her sister, the teether (see pic above). You and I are now giraffe experts, but we figured it out already while visiting a natural park in South Africa, when we spent half the morning looking all over the place for the placid tall ladies - yes, to me giraffes are all long and mascara-lashed ladies.


Credits: Amazon

Baby Babble

This will be the month of alliterations and…new life. If I did spare you all the tasty details of pregnancy and early motherhood, but you must understand that I cannot let pass the great opportunity of adding here a new category solely dedicated to babies – correction – to our baby girl, little Ambre. This is another way for me to acknowledge this new part of my life, but of course on a light tone only; and I could not not share this with you, you see. If – like me – you wear baby repellent through life (repellent to other people’s babies, that is), be warned that this new category of posts is NOT for you. It will be a selection of random thoughts and facts and pics about our daughter, but also about babies and their world in general. For those of you who are not baby allergic, be warned also that I am no specialist and I am just having fun here, and with my newborn daughter, so this will just be a fun space, no teachings of didactics to be found! As I write this all excited about the idea of the new posts that I may be drawing up in the context, I am also wondering…what new posts I will write. Such is life: you may be sure about one thing, but totally unsure about the other. Stay tuned to find out how I will solve this baby puzzle.

Credits: via

Friday, August 5, 2011

Fashion pic of the week ou les digressions

Le tonnerre gronde et la pluie tombe ? N'ayons pas peur des rimes humides en ce splendide mois d'août 2011 et prenons plutôt en main la toute dernière pile de magazines gracieusement déposés à la maison par tant d'âmes aimables soucieuses de me maintenir en vie, ne serait-ce que superficiellement, la tête juste au fil de l'eau (et vous ne pouvez plus à présent admirer la photo en noir et blanc dans le menu à droite, même si initialement, elle n'avait rien à voir avec le fait que je coule sous la pile de couches d'un nouveau-né ; fin de la digression 1.)

Au fil de toutes ces pages parfaitement glacées et colorées, atouts de taille d'un mois estival, voici qu'une publicité toute sobre attire mon œil cerné (non, pas de khol, mais de nuits sans sommeil ; fin de la digression 2). Noir et blanc, quand tu nous tiens. Il s'agit d'une marque on ne peut plus classique qui a refait peau neuve ces dernières années et semble avoir su attirer une clientèle un tantinet plus jeune à la mèche folle. Cette photo allie allure sportive et élégante, matières mates et brillantes. Belle sobriété avec un brin d'originalité et surtout, surtout, avez-vous remarqué ces splendides sandales...? Tout est dans le détail, non ?

En tout cas, il y a de quoi donner quelques idées de tenues de soirées revisitées et cela ne peut pas faire de mal de sortir du troupeau pour arborer une peau de nouvelle sirène (et c'est une nouvelle maman qui n'a réussi à toucher l'eau de mer du bout du pied que deux misérables fois depuis sa transhumance vers les côtes méditerranéennes, c'est pas malheureux, ça ? - Digression 3) . A contempler l'eau à la bouche, au cœur des vacances estivales !

Thursday, July 28, 2011

I am reading... (livre et paille)

Le mari d'une amie de collège m'a vivement conseille de lire L'Echappée belle, de Anna Gavalda. C'était un beau soir de printemps, l'année dernière, alors que nous prenions un apéritif sur la terrasse en plein Paris, chez une autre ami d'enfance. Entourée de tant de bienveillance, je ne pouvais pas passer à côté du conseil, mais ce n'est que de nombreux mois plus tard que je me suis décidée à lire ce petit ouvrage.

Je comprends parfaitement à présent l'engouement dudit mari pour son contenu : l'histoire tourne autour d'une de ces célébrations familiales auxquelles d'aucuns aimeraient tant...ne pas assister et au cours desquelles les événements et réactions les plus fous peuvent se déclencher. Ces retrouvailles sont souvent prétexte à rencontres plus ou moins heureuses entre les membres d'une famille qui, comme dans toutes les familles, s'apprécient à des degrés différents. Toutefois, tout tourne ici autour des frères et sœurs, quatre en tout, qui s'offrent, contrairement à ce que veut l'étiquette d'un mariage, une belle virée enfantine qui leur permet de ne plus se soucier de leurs petits tracas et d'égrainer à l'envi leurs souvenirs d'enfance. Adieu la fête de famille, à nous l'échappée belle au cours de laquelle nous découvrons ces caricatures de frères et sœurs si différents et pourtant si proches - forcément, le lecteur s'identifiera à l'un de ces personnages et sera heureux de tout plaquer le temps d'une journée, famille et petites habitudes comprises. Qui n'a pas rêvé ne serait-ce qu'une fois de tourner la page et tout recommencer autrement ? Quelques heures suffisent à lire ce livre sans prétentions qui, toutefois, est une belle bouffée de légèreté. Sous le parasol, alors que vous jouez avec la paille dans la bouche histoire d'attraper la dernière goutte de votre soda préféré, il fait parfaitement l'affaire et vous permet d'esquisser quelques sourires bien placés.

Juste par souci d'exhaustivité, je vous livre aussi ce lien où vous trouverez une critique nettement moins cordiale de ce livre. C'est une façon de voir les choses qui est justifiée à mes yeux ; cela dit, je reste convaincue que cette lecture ne saurait nuire à la santé !

Tuesday, July 26, 2011

Dune

Il existe des termes têtus qui réapparaissent comme par magie dans ma vie, sans lien aucun (du moins en apparence) entre eux. "Dune" est l'un de ces personnages emblématiques doté d'une grande faculté d'adaptation et de téléportation, il me semble. Son apparition s'étale dans le temps, comme pour mieux en encadrer quelques parenthèses dont la justesse et l'existence même se mélangent à présent dans ma tête et me font douter de ce qui suit... Peu importe, qui dit "dune", dit aussi "mirage", non ?

Lorsque j'étais petite, nous allions souvent à la mer du côté de Porto Cesareo - le choix de la côte à fréquenter était dicté par le vent car pour les enfants, il ne faut point de vagues et d'envolées de sable. Sans parler du fait que j'ai toujours été une adepte de la mer placide. Bref, à Porto Cesareo, l'un des lidi de l'époque portait le nom à présent mythique pour moi de "Le Dune". Si nous fuyions (et fuyons toujours) ce type d'établissement au divertissement et à la disposition des chaises longues orchestrés, il nous servait à l'époque de point de repère pour savoir dans quelle partie de la longue plage nous allions nous installer (serviettes au sol, comme il se doit). Heureux souvenirs...ou mirages.

Dans les années 1980, la découverte du film de science-fiction "Dune" allait me marquer à vie, je pense. Je revois encore ces scènes d'un autre monde et d'un goût douteux, sans parler des personnages grotesques... Une mascarade à mes jeunes yeux incompréhensible. Je ne dis pas, peut-être qu'en revoyant le film aujourd'hui, avec un grain de "sable" en plus à mon actif, mon point de vue serait tout autre - et voici une bonne résolution pour une soirée d'hiver, ce bon Lynch le vaut bien !

J'en arrive donc très périlleusement à ce célèbre parfum de la maison Dior ; vénérable maison dont la création était (est) reconnaissable entre toutes pour moi en raison des maux de têtes qu'elle provoque chez moi. Il y a mieux comme publicité, j'en conviens, mais là, je n'y suis pour rien, c'est une réaction physique que je ne contrôle pas et qui dépasse le simple stade du jugement de valeur.


Heureusement, la boucle de la dune peut être bouclée en beauté avec une nouvelle dimension toute positive et sous le signe du soleil. Voici en effet que la découverte d'un nouveau lieu sur cette Terre me réconcilie avec les derniers déboires : la Dune du Pyla et Pyla-sur-Mer. Je souris en écrivant ces noms car je constate que nous avons fait un joli tour de piste depuis ma petite enfance pour revenir finalement au sens premier du terme et à la mer, ce point de départ et de chute de tant de moments sous le signe de l'émerveillement et de l'insouciance.

A l'occasion de vacances organisées entre amis - une bien belle habitude que nous avons prise là - voici que ce géant de sable (mouvant !) nous laisse admirer de sa crête tout le bassin ainsi que les landes pour un choc heureux des écosystèmes et des couleurs, l'or changeant contre le vert forestier. J'aimerais dire que ce fut là l'apogée de notre vacance, mais en fait elle a été ponctuée de perles tout aussi précieuses : de la splendide maison familiale qui nous accueillait, au centre-ville avec ces cannelés doux-amers et sa petite jetée, en passant par la visite d'un ostréiculteur et la tablée plus que rustique où coquilles vides et verres de vin blanc faisaient bon ménage gastronomique sous le parasol...


Tout comme certains attendent impatiemment la nouvelle lune, je ne vous cache pas que j'attends de vois ce que va m'apporter la prochaine dune.

Photos : TheDaydreamerdiary