Thursday, December 29, 2011

Créativité, encore elle


A propos de commencement ou d'éternels recommencements, car année après année, c'est bien de cela qu'il s'agit, même si la sauce peut changer de temps à autre, je reviens ici un instant sur la créativité. Vous vous en souvenez peut-être, l'auteur de Eat, Pray, Love, Elizabeth Gilbert, m'avait déjà mis la puce à l'oreille avec son livre et puis avec sa présentation que je vous avais livrée en vidéo sur ce même blog

Avec un poil plus de dynamisme et de façon habilement succincte, et d'autant plus percutante, voici encore une vidéo très réussie et bien cadencée pour que le mois de janvier prenne vite fait bien fait le rythme et la voie de la réussite.

The Obvious Musical Choice


Obviously, this was one of the Christmas presents I received - I can only be grateful and hit the Play button once more while drinking in sheer seasonal bliss a glass of almond milk, munching away some "Madeleines de Commercy" and watching the flame of the "Feu de Bois" candle sways to the soft music. The obvious musical choice, given the mood and the season...


7 hours


Traditionally, at least in some traditions, lamb is eaten during the Easter celebration, all the more as we have been made to believe that this is actually the way nature wants it (you may want to read The River Cottage Meat Book - but be prepared for a shocking trip down reality lane...). Far from all traditions and make believe stories then, we have been cooking away lamb in a new way over the Christmas holiday season and I promise there was nothing wrong with the final result!

In true Chrstmas, or rather, post-Christmas, spirit then, it is time to share the recipe of the 7-hour lamb. Please don't be shocked: those "7 hours" have absolutely nothing to do with the number of hours the little lamb lived on this earth. Yes, this is what I thought at first. Not smart, hun? The first time I had this, I was in the Hôtel des Isles, a favorite stand-by of ours for the long week-ends by the sea. It was a revelation and I promised to myself to test the recipe once home. It turned out, I did not even have to look for a recipe since a friend of ours gladly shared his with us while simply talking about wine... All the roads lead to lamb. Luckily.

The number of hours refers to the ultimate lamb treatment: 7 hours of slow cooking in the oven at a low temperature (150 °C). The long cooking time makes the meat so incredibly tender that you won't have to use a knife in the end - a fork will do and your hands or dishwasher will be grateful.

To spice things up a bit, you should add to your pan (ideally one that can be smoothly conveyed from the stove to the oven): a bottle of Monbasillac (or two, depending on the size of your lamb cut - over 2 kilos I would go for 2), laurel leaves, carrots cut into thick slices (they too, will take the 7-hour route), potatoes, turnips (leave them whole) and little onions (leave them whole too). All of these lovely ingredients will cook together and you will only need to bast the meat every 30-45 minutes and turn it around half way. The recipe will yield sweet and sticky juices and the veggies will look shiny and taste rich. 

I guess that is all a festive table needs.

Happy Cooking!

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Snow-topped wishes

Season's Greetings to all of you!


The Quote...


"Respirer Paris, cela conserve l'âme."

--Victor Hugo

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Wednesday, December 14, 2011

Chez les petits


Ma fille de cinq mois commence tout juste à s'éveiller aux objets qui l'entourent (et à tant d'autres choses, il me semble) : son regard est bien plus présent, aimanté aux couleurs et formes et ses petites mains ne sont  jamais bien loin de l'objet que je lui présente. La réaction se fait au ralenti, mais elle se fait avec certitude : je sais que je peux saisir cette "chose"semble-t-elle dire... Bon, la victime finit toujours d'une manière ou d'une autre dans la bouche ! 

La communication et l'émerveillement passent sans peine entre elle et nous, d'où l'envie de la stimuler de plus en plus et de plonger, le temps d'une promenade réelle ou virtuelle, dans ce monde magique et poétique des petits que tant de créateurs captent avec brio et bonheur. Leur bravoure commence déjà par le choix souvent rassurant et attrayant d'un nom enfantin pour leur atelier ou boutique... La découverte d'une expo-vente de mobilier rénové a été, certes, une révélation en soi, mais elle m'a également permis de glaner ici et là les cartes de visite de quelques boutiques dédiées aux enfants, loin de toute production de masse plastifiée (mais je vous rassure, il en faut aussi de celle-là). 

Noël étant à l'orée du bois enchanté, un petit tour chez Jour de Violette (je vous parlais de ces noms bien choisis...) et les motifs à répétition s'épanouissent dans les petites tenues bouffantes, les pochettes, les bavoirs, les serviettes, les chapeaux... Montgolfières, petites fleurs ou nœuds égayent la garde-robe des bambins. Chez Nanana (les enfants ont donc la parole), "chaque objet est le début d'une nouvelle histoire, d'une chasse au trésor, d'une escapade espiègle sur la pointe des songes". La valise surprise est prête, avec toutes les promesses qu'elle contient, tandis que le kit de naissance attend patiemment son tour dans un coin et dans l'excitation générale - bébé va arriver ! La même inspiration est parfois contagieuse car la visite de Mange ta soupe (à faire pendant que bébé vous scrute depuis sa chaise haute, bavoir rigoureusement tâché autour du cou) ouvre les portes d'une cabane dans les arbres où les guirlandes en tissu multicolore volent la vedette le temps d'un clin d'œil aux hiboux et aux porte-bébés astucieux. 

Toutes ces créations sont faites au rythme lent de la couture et du fait main où la moindre imperfection apporte une dimension plus humaine... Les petits nous invitent chez aux, dans un univers miniature où les minutes s'égrènent plus lentement qu'ailleurs. 

Credits: here

Saturday, December 10, 2011

The Quote



"L'étranger n'est pas celui qui arrive aujourd'hui et repart demain (...), mais celui qui arrive aujourd'hui et ne repart pas, sans savoir combien de temps il va rester, sans même, d'ailleurs, se le demander."

--Simonetta Greggio, FIAT 500


Photo : WeHeartIt

Panier de courses (hors saison)


Dès notre arrivée dans l'appartement de vacances, un  petit dépliant de rien du tout attire notre regard : la liste détaillée de tous les marchés du coin, jours et horaires compris pour une efficacité maximale garantie sous le soleil exactement. 

Il ne nous en faut pas plus pour prévoir le glorieux parcours du parfait petit panier de courses, allié à la découverte de tous les pittoresques villages environnants. Ce choix initialement dictée par une saine curiosité touristique et gastronomique devient d'autant plus nécessaire et pressant que la restauration rapide proposée ici et là a vite fait d'épuiser notre patience. 


Nous partons donc avec notre panier imaginaire à la conquête alléchante de poivrons de toutes les couleurs, même les jaunes sont là ! Des aubergines reluisantes, des tomates de toutes formes, du cœur de pigeon au cœur de bœuf (la ligature s'épanouit soudainement), des courgettes et herbes de la région. Les vedettes des étals, ce sont incontestablement les olives qui nous font de l'œil avec leur peau brillante et leur chair juteuse et charnue ; souvent, elles sont proposées sous forme de tapenades et autres crèmes à tartiner que j'imagine sans peine s'étaler sur un fond de pâte en prévision de tourtes et quiches gorgées de soleil. 

Cette fête se tient dans un cadre charmant sublimé par les volets couleur lavande ou bleu ciel, en fonction de l'humeur, et les arbres qui enchâssent la petite place du village reflétée dans le verre des bouteilles d'huile d'olive et de vin... Voici que notre panier déborde de bonnes choses et c'est l'heure de plier bagage, direction la cuisine, pour la suite du voyage.


Photos : TheDaydreamer

Sunday, December 4, 2011

On a cloud...

Le petit nuage a bien envie de nous déposer délicatement loin des villes et au cœur de la campagne hivernale, là où le feu de bois crépite allègrement et les brioches norvégiennes cuisent amoureusement dans le four, invitant l'incontournable et chaude cannelle dans la maison emmitouflée. Un petit saut agile et hop ! le canapé se fait cocon et la lumière encore plus douce...pour le plus tendre des hivers.

Photo : Here

Friday, December 2, 2011

Pour Owen

Il m'arrive souvent lors de mes promenades de laisser volontairement traîner une main sur le dos ou la tête d'un chien bienveillant qui, de son regard, par son allure, a capté mon attention, allumé cette petite flamme et ramené une fois de plus mon cœur vers notre Owen. Il est partout, tant à la maison que dans les rues de cette ville où il ne vécut pourtant pas si longtemps... Voici qu'au détour d'un site Internet, il réapparaît sous l'apparence de ses cousins, presque à l'identique. Je lui dédie cette superbe vidéo, à admirer en silence d'un bout à l'autre - vous y verrez des expressions déjà vues ! Ses cousins ne m'en voudront pas, j'en suis certaine, de les exposer ainsi :