Le kit

C'est du bout de mon clavier que j'écris ce que j'écris, photos à l'appui histoire de vous prouver que...j'ai bel et bien pris un kit de couture en main. Interprétez cela comme une pause hautement domestique (entre deux biberons, ça c'est la pause hautement maternelle) ou comme un accès de zèle ménager tardif ; tellement tardif d'ailleurs, que l'appartement revêt ces jours-ci un joli voile de mélancolique poussière (ça passe mieux, dit comme ça).

Le fait passionnant est que, pendant le déménagement, il y a un peu plus d'un an de cela, de petites choses se sont perdues en route ; les coquines, elle doivent se lover bien au chaud au fond d'un tiroir oublié. Je me dis que nous les retrouverons certainement lors du prochain déménagement, lorsque nous n'aurons déjà plus besoin d'elles.

Etant donné que les "petites choses" sont souvent aussi des outils essentiels, bien indépendamment de leur taille donc, il a fallu les remplacer et grâce à la providentielle intervention maternelle, me voici donc en l'heureuse possession d'une élégante boîte noire Ladurée au contenu très prometteur. Je n'ai pas pu me lécher les babines après l'avoir ouverte, mais finalement le mini kit de couture qu'elle contient est en quelque sorte un kit de survie qui a donc été mis à profit tout dernièrement, dans la vaine tentative de raccourcir une robe trop longue - non, je n'ai jamais dû rallonger quoi que ce soit, vous voyez, et les hormones de grossesse ne font pas grandir, hélas. Parlons-en, de la robe : je l'ai achetée avec conviction en pleine période de soldes dans un élan de participation (à distance) à la frénésie de cette période marchande. Elle me plaît, avec ses incontournables rayures bleues et sa forme évasée, vous n'avez pas idée. Armée de fil noir, d'une aiguille, d'un mètre et d'une redoutable paire de ciseaux, j'ai enfin lancé le chantier de couture.

Le résultat est complètement improbable, bancale, mais l'important c'est d'essayer sans trembler et de ne pas avoir peur du ridicule en se promenant dans la rue, lorsque l'ourlet vous lâche, en douce, en se glissant furtivement tous les deux pas sous la semelle de votre chaussure gauche. Parole de couturière en herbe.

Photos : TheDaydreamerDiary

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