Thursday, July 28, 2011

I am reading... (livre et paille)

Le mari d'une amie de collège m'a vivement conseille de lire L'Echappée belle, de Anna Gavalda. C'était un beau soir de printemps, l'année dernière, alors que nous prenions un apéritif sur la terrasse en plein Paris, chez une autre ami d'enfance. Entourée de tant de bienveillance, je ne pouvais pas passer à côté du conseil, mais ce n'est que de nombreux mois plus tard que je me suis décidée à lire ce petit ouvrage.

Je comprends parfaitement à présent l'engouement dudit mari pour son contenu : l'histoire tourne autour d'une de ces célébrations familiales auxquelles d'aucuns aimeraient tant...ne pas assister et au cours desquelles les événements et réactions les plus fous peuvent se déclencher. Ces retrouvailles sont souvent prétexte à rencontres plus ou moins heureuses entre les membres d'une famille qui, comme dans toutes les familles, s'apprécient à des degrés différents. Toutefois, tout tourne ici autour des frères et sœurs, quatre en tout, qui s'offrent, contrairement à ce que veut l'étiquette d'un mariage, une belle virée enfantine qui leur permet de ne plus se soucier de leurs petits tracas et d'égrainer à l'envi leurs souvenirs d'enfance. Adieu la fête de famille, à nous l'échappée belle au cours de laquelle nous découvrons ces caricatures de frères et sœurs si différents et pourtant si proches - forcément, le lecteur s'identifiera à l'un de ces personnages et sera heureux de tout plaquer le temps d'une journée, famille et petites habitudes comprises. Qui n'a pas rêvé ne serait-ce qu'une fois de tourner la page et tout recommencer autrement ? Quelques heures suffisent à lire ce livre sans prétentions qui, toutefois, est une belle bouffée de légèreté. Sous le parasol, alors que vous jouez avec la paille dans la bouche histoire d'attraper la dernière goutte de votre soda préféré, il fait parfaitement l'affaire et vous permet d'esquisser quelques sourires bien placés.

Juste par souci d'exhaustivité, je vous livre aussi ce lien où vous trouverez une critique nettement moins cordiale de ce livre. C'est une façon de voir les choses qui est justifiée à mes yeux ; cela dit, je reste convaincue que cette lecture ne saurait nuire à la santé !

Tuesday, July 26, 2011

Dune

Il existe des termes têtus qui réapparaissent comme par magie dans ma vie, sans lien aucun (du moins en apparence) entre eux. "Dune" est l'un de ces personnages emblématiques doté d'une grande faculté d'adaptation et de téléportation, il me semble. Son apparition s'étale dans le temps, comme pour mieux en encadrer quelques parenthèses dont la justesse et l'existence même se mélangent à présent dans ma tête et me font douter de ce qui suit... Peu importe, qui dit "dune", dit aussi "mirage", non ?

Lorsque j'étais petite, nous allions souvent à la mer du côté de Porto Cesareo - le choix de la côte à fréquenter était dicté par le vent car pour les enfants, il ne faut point de vagues et d'envolées de sable. Sans parler du fait que j'ai toujours été une adepte de la mer placide. Bref, à Porto Cesareo, l'un des lidi de l'époque portait le nom à présent mythique pour moi de "Le Dune". Si nous fuyions (et fuyons toujours) ce type d'établissement au divertissement et à la disposition des chaises longues orchestrés, il nous servait à l'époque de point de repère pour savoir dans quelle partie de la longue plage nous allions nous installer (serviettes au sol, comme il se doit). Heureux souvenirs...ou mirages.

Dans les années 1980, la découverte du film de science-fiction "Dune" allait me marquer à vie, je pense. Je revois encore ces scènes d'un autre monde et d'un goût douteux, sans parler des personnages grotesques... Une mascarade à mes jeunes yeux incompréhensible. Je ne dis pas, peut-être qu'en revoyant le film aujourd'hui, avec un grain de "sable" en plus à mon actif, mon point de vue serait tout autre - et voici une bonne résolution pour une soirée d'hiver, ce bon Lynch le vaut bien !

J'en arrive donc très périlleusement à ce célèbre parfum de la maison Dior ; vénérable maison dont la création était (est) reconnaissable entre toutes pour moi en raison des maux de têtes qu'elle provoque chez moi. Il y a mieux comme publicité, j'en conviens, mais là, je n'y suis pour rien, c'est une réaction physique que je ne contrôle pas et qui dépasse le simple stade du jugement de valeur.


Heureusement, la boucle de la dune peut être bouclée en beauté avec une nouvelle dimension toute positive et sous le signe du soleil. Voici en effet que la découverte d'un nouveau lieu sur cette Terre me réconcilie avec les derniers déboires : la Dune du Pyla et Pyla-sur-Mer. Je souris en écrivant ces noms car je constate que nous avons fait un joli tour de piste depuis ma petite enfance pour revenir finalement au sens premier du terme et à la mer, ce point de départ et de chute de tant de moments sous le signe de l'émerveillement et de l'insouciance.

A l'occasion de vacances organisées entre amis - une bien belle habitude que nous avons prise là - voici que ce géant de sable (mouvant !) nous laisse admirer de sa crête tout le bassin ainsi que les landes pour un choc heureux des écosystèmes et des couleurs, l'or changeant contre le vert forestier. J'aimerais dire que ce fut là l'apogée de notre vacance, mais en fait elle a été ponctuée de perles tout aussi précieuses : de la splendide maison familiale qui nous accueillait, au centre-ville avec ces cannelés doux-amers et sa petite jetée, en passant par la visite d'un ostréiculteur et la tablée plus que rustique où coquilles vides et verres de vin blanc faisaient bon ménage gastronomique sous le parasol...


Tout comme certains attendent impatiemment la nouvelle lune, je ne vous cache pas que j'attends de vois ce que va m'apporter la prochaine dune.

Photos : TheDaydreamerdiary

Saturday, July 23, 2011

On a cloud...

Click on the text for a larger view.


Monday, July 18, 2011

The Quote


"La vie, c'est comme la bicyclette : il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre."

--Einstein

Credits: via

Le kit

C'est du bout de mon clavier que j'écris ce que j'écris, photos à l'appui histoire de vous prouver que...j'ai bel et bien pris un kit de couture en main. Interprétez cela comme une pause hautement domestique (entre deux biberons, ça c'est la pause hautement maternelle) ou comme un accès de zèle ménager tardif ; tellement tardif d'ailleurs, que l'appartement revêt ces jours-ci un joli voile de mélancolique poussière (ça passe mieux, dit comme ça).

Le fait passionnant est que, pendant le déménagement, il y a un peu plus d'un an de cela, de petites choses se sont perdues en route ; les coquines, elle doivent se lover bien au chaud au fond d'un tiroir oublié. Je me dis que nous les retrouverons certainement lors du prochain déménagement, lorsque nous n'aurons déjà plus besoin d'elles.

Etant donné que les "petites choses" sont souvent aussi des outils essentiels, bien indépendamment de leur taille donc, il a fallu les remplacer et grâce à la providentielle intervention maternelle, me voici donc en l'heureuse possession d'une élégante boîte noire Ladurée au contenu très prometteur. Je n'ai pas pu me lécher les babines après l'avoir ouverte, mais finalement le mini kit de couture qu'elle contient est en quelque sorte un kit de survie qui a donc été mis à profit tout dernièrement, dans la vaine tentative de raccourcir une robe trop longue - non, je n'ai jamais dû rallonger quoi que ce soit, vous voyez, et les hormones de grossesse ne font pas grandir, hélas. Parlons-en, de la robe : je l'ai achetée avec conviction en pleine période de soldes dans un élan de participation (à distance) à la frénésie de cette période marchande. Elle me plaît, avec ses incontournables rayures bleues et sa forme évasée, vous n'avez pas idée. Armée de fil noir, d'une aiguille, d'un mètre et d'une redoutable paire de ciseaux, j'ai enfin lancé le chantier de couture.

Le résultat est complètement improbable, bancale, mais l'important c'est d'essayer sans trembler et de ne pas avoir peur du ridicule en se promenant dans la rue, lorsque l'ourlet vous lâche, en douce, en se glissant furtivement tous les deux pas sous la semelle de votre chaussure gauche. Parole de couturière en herbe.

Photos : TheDaydreamerDiary

Monday, July 11, 2011

July 4, 2011

The pages of this blog have voluntarily been stripped of all things mummy-and-baby (pink and blue) in order not to get too much of a bore...BUT, there is always a "but" hidden somewhere along your path in life, this is it, this is the time when the news needs to be trumpeted to the world and a pink ribbon should hang outside our front door:

Our daughter was born on July 4, 2011.

Her name is Ambre, she comes from the sea...and the forest...

And our precious one she is.

Welcome into our life, little Ambre!

Friday, July 1, 2011

On a cloud...

A la manière d'un Marcel Pagnol des temps modernes et irrémédiablement romantiques, je lève la tête et contemple ces lanternes qui déverseront une douce lumière sur la table en bois sombre et patiné au cours de la soirée al fresco. Abrités par les cimes bienveillantes et vertes des arbres, les conversations iront bon train, l'insouciance aussi, comme une ode à l'été béni par tant de lucioles.

Photo: via