Monday, March 31, 2014

On a (Snow White) Cloud {Fairy Talk}



Snow White is very busy inside the house, she has not time right now to look outside the window: she's sweeping the floors, washing the dishes and dusting the chairs... Meanwhile, all the animals of the forest are gathering outside her door; can you spot the squirrel, the fox, the fawn and the unicorn? 

Shhht.

 Sit still.

Open your eyes.

Open your heart.

Be patient and they will all come to you too.



Credits: TheDaydreamer


Thursday, March 27, 2014

Les 110... {Taste Buds}


Les 110 de Taillevent, ça n'a rien à voir avec les 101 auxquels vous pensez, bande de bisounours ! Il s'agit d'un repaire élégant pour grands enfants ayant une bonne fourchette, un fin palais pour les mets et les vins et un brin d'appréciation pour les intérieurs chaleureux et nullement présomptueux.

Voilà donc les grandes lignes de cette brasserie œnologique appartenant à la maison Taillevent, mais forcément une telle mise en bouche donne envie de soulever le couvercle pour savoir ce qui mijote sur le feu ; qu'a-t-il de spécial ce lieu de perdition gastronomique et œnologique ? 

Les amateurs de vins apprécieront les 110 vins au verre (14 ou 7cl pour satisfaire tout le monde) à découvrir avec modération, une formule pratique à plusieurs égards : il permet d'étaler la dégustation et la découverte tout au long du repas ou, à l'inverse, de boire un verre et de s'arrêter là tout en ayant accès à un vin intéressant, nouveau, à redécouvrir... 

Autre avantage - et là, c'est le vécu qui parle - si l'un des convives de boit pas de vin, l'autre peut tout même déguster son repas accompagné d'un vin de son choix servi au verre. Bref, une formule flexible alliée à une carte alléchante : classique, mais pas trop car les plats traditionnels sont rehaussés d'une petite touche qui sort du commun, simples, sans tournures excessives et le dressage souvent surprenant (vertical).

Le pâté en croûte est goûteux, parfumé et assez copieux (entrée) ; le vol-au-vent à la financière un petit ballotin croustillant accompagné de riz de veau est tout en délicatesse et complémentarité des saveurs ; le mont blanc une gourmandise déstructurée sur trois étages, à recomposer à l'envi. Dans le menu, chaque plat s'accompagne de 4 suggestions de vins possibles afin de nous guider au mieux pour une expérience gourmande de l'assiette jusqu'au verre.

Pour couronner le tout, le service est impeccable, le personnel accueillant et chaleureux sans jamais être envahissant et ça fait grand plaisir d'être ainsi dorlotés au cours du repas (avant et après aussi d'ailleurs). 

J'y retournerais bien 110 fois... Vous m'accompagnez ?



Photo : The Daydreamer

Tuesday, March 25, 2014

FORMAT MAGAZINE, POURQUOI ? {Geeky}

L'arrosoir arrosé

Il y a quelques jours, ma mère m'annonce ultra agacée le changement de maquette de la version en ligne du quotidien italien Il Corriere della Sera, l'une de ses incontournables lectures. La visite du site (sur iPad, qui plus est) est un peu déconcertante : exit les rubriques habituelles sur l'ensemble de la page, toutes de caractères bien visibles et rassurants, au profit d'une iconographie nouvelle et toutes puissante, symbole de la nouvelle génération du "tout visuel".

Comme par hasard, ces derniers jours je me suis attaquée au chantier de la modification du format de ce même blog, ma petite maison (pas dans la prairie, je suis plutôt "bord de l'eau") et, comme vous pouvez le constater, j'ai penché pour un modèle qui fait la part belle aux images. 

Pourquoi ce choix ?

Avant tout pour le contenu dynamique résolument moderne, ainsi que pour le look épuré qui donne un coup de neuf à mon blog qui en avait besoin car en avril il fêtera ses 6 ans. Ça mérite bien une mise à plat et une redéfinition des priorités, non ?

Puis, et c'est là le plus curieux me direz-vous, pour m'inciter à prendre davantage de photos de mon cru, de meilleure qualité si possible afin de contrebalancer la nette prépondérance du texte, incontestablement mon chouchou. Bref, afin de sortir un peu de ma zone de confort visuel et d'explorer le champ des possibles.

C'est en souriant devant mon écran lumineux, alors que je tapote dans l'appartement silencieux plongé dans le noir, que je me dis que finalement notre cher Corriere avait peut-être aussi autant de (bonnes) raisons de se lancer dans le défi de ce que l'on appelle le "format magazine". Cela n'empêche que, comme son nom l'indique d'ailleurs, cette nouvelle maquette me semble être trop ludique pour un quotidien, quelque peu déplacée même. Un magazine, ce n'est pas un quotidien, il ne se feuillette pas dans le même état d'esprit, voire le même lieu et ce ne sont probablement pas les mêmes lecteurs non plus qui s'y penchent. 

...Et si le Corriere voulait changer de cible ou ratisser plus large ?

Dans tous les cas de figure, je serai ravie de lire vos commentaires sur la nouvelle enveloppe du The Daydreamer's Diary ! Vous en pensez quoi ?

N.B. : à l'heure tardive à laquelle je vous écris, la lune exerce une forte influence sur moi et m'empêche de modifier le fichier html du modèle appliqué comme je le souhaiterais. Patience, j'y arriverai au lever du jour (un jour). Si si.



Photo : The Daydreamer

Saturday, March 22, 2014

Créole ! {Roll the Dough}


C'est au cours de notre tout récent voyage improvisé et coloré à la Guadeloupe que j'ai redécouvert quelques saveurs créoles avec une délectation tout épicée ; les précédentes incursions à la Barbade m'avaient donné un avant-goût légèrement timide, mais là j'avoue que l'expérience a atteint un tout autre niveau.

Lors de discussions passionnées en famille et entre amis, nous en sommes arrivés à la conclusion que la gastronomie des îles de la Guadeloupe se distingue par une plus grande diversité ce qui est peut-être dû au fait que davantage de produits poussent sur place, ce qui est loin d'être le cas à la Barbade.

Sous le charme de tant de formes, cuissons, saveurs et parfums, l'inévitable question a fait surface : mais que veut dire "créole" au juste en gastronomie ?

Je n'ai pas la réponse toute faite, ce serait trop facile, alors je vous livre un mélange de ce qu'a été notre expérience et ce que j'ai trouvé dans les livres et sur le net ici-et-là... Tout comme la langue créole est un mélange issu de la rencontre de différents peuples parmi lesquels les Français, les Caraïbes et les Africains, entre autre, la cuisine créole est un riche creuset pétillant qui recouvre les produits de la zone géographique des Antilles ainsi que les apports des vagues successives d'arrivants. Essentiellement à base de poisson, mollusques ou crustacés car la mer est son berceau, elle a souvent recourt à la marinade à l'aide d'épices et de jus de citron vert. Une façon efficace de commencer en quelque sorte la cuisson des aliments avant le grand saut dans le four ou dans la cocotte, par exemple.

Au fil de nos promenades rêveuses et gourmandes à Grande-Terre, nous avons eu l'occasion de goûter le colombo (d'inspiration indienne), les accras, le poisson-chat, le lambi, le crabe (farci et non), le chatrou, le flan et sorbet coco, la papaye en salade...

Après cette immersion locale, c'est avec un autre regard et une gourmandise toute renouvelée que j'ai feuilleté le livre de Babette de Rozières qui somnolait tranquillement dans ma bibliothèque. Ce livre haut en couleurs, je l'ai acheté sous d'autres latitudes bien moins chaudes (aux Pays-Bas - aucun rapport) et je l'ai chéri, mais jamais autant qu'aujourd'hui.

Babette de Rozières, je l'ai découverte en chair et en os grâce à la télévision - un exploit pour ma petite personne qui délaisse sans regrets ce média. Solaire, bavarde et passionnée, elle concocte de temps à autre l'un de ses petits plats sur ce plateau de télévision et sa bonne humeur communicative est déjà une recette à elle toute seule !

Me voici donc de retour en métropole entre tram, train et macadam, prête à cuisiner un plat "made in Babette", avec des ingrédients d'une autre terre, d'un autre univers... La téléportation ? Ça existe finalement.


Poisson mariné adapté de la recette "Mini fish skewers with wasabi" par Babette de Rozières

Marinade pour le poisson :

-500 gr de dos de cabillaud ou d'espadon (si vous en trouvez)
-Sel et poivre noir
-Chili (quelques flocons)
-3 gousses d'ail
-1 oignon
-2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc
-4 citrons verts

Placez le poisson dans un récipient, le recouvrir d'eau froide. Assaisonnez avec le sel et le poivre, ajoutez le chili, l'ail, l'oignon et le vinaigre.

Coupez les citrons verts en petits quartiers, ajoutez-les au poisson.

Recouvrez et placez au frais pendant 8 heures.

Ingrédients pour la recette : 

-Jus de deux citrons verts
-Jus d'une orange
-4 cuillères à café de poudre de wasabi
-1 échalote
-Persil plat
-2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
-Sel et poivre noir

Retirez le poisson du frigo, égouttez-le.

Mixez les citrons avec le jus d'orange, la poudre de wasabi et l'échalote. Ajoutez le persil et l'huile. Assaisonnez.

Chauffez une casserole, faites-y cuire le poisson puis versez la marinade et servez. Une petite salade verte, ça vous dit en accompagnement ?



Photos : The Daydreamer

Friday, March 21, 2014

The Night Watch in action! {Discover}


There is communication and... innovating, surprising, invigorating communication. One example?



Here you go: a flashmob-style intervention inspired by Rembrandt's The Night Watch (1642) to celebrate the reopening of the Rijksmuseum (April 13) after years of intensive and costly renovation (375 million euros financed by the ministry of Education, Culture and Science and the museum itself) to draw public again to this shrine of arts and history, one of my favorite museum for several reasons, starting with its location, its extensive collection of 8000 objects and 800 years of Dutch history condensed at the heart of this enchanting city.

Interestingly enough, The Night Watch is the only painting that will find its old place back in the museum. 

Solid as a rock through the centuries.

Credits: Fineartamerica





Monday, March 17, 2014

The Eternal Student? {Drive In}


Sometimes I do things without really thinking or following a given pattern or one of those self-inflicted to-do lists I live by. Is this maybe a survival instinct in our over organized lives?

Anyhow, this is how I came across the movie Frances Ha while downloading rented movies via iTunes (and following one of the afore-mentioned lists, by the way). A few lines described the plot and I needed to read no more.

Young Frances is, well, young: she does not really have any plans and tries to be part of a dance company, co-renting in NYC and switching topics in her conversation with the ease of a 10-year old.

Until she realizes that the world and the people around her change, that it may be time to grow up, accept new challenges and find her own direction. This may well mean - as most of us have experienced - taking the long road to get there, but in the end this may be the price to pay to really become who you want to be. Frances manages to stick with the company, put together her own modern dance show and...start living on her own, in her own place.

The B&W movie is funny, sad, always compelling and even though Frances did get on my nerves at times, the whole is extremely gratifying and makes you want to believe even more in your dreams and the means to achieve them.

Now I am curious: have you heard about this movie?

Credits: Yulbaba




Thursday, March 13, 2014

Ma préférence à moi {Far & Away}

Un détail : Basse-Terre à l'ouest, Grande-Terre à l'est

Rendez-vous et donné avec nos amis à Port-Louis. Nos amis viennent eux aussi de la métropole, mais pour diverses raisons, ils sont en Guadeloupe en même temps que nous. Le monde est si infiniment petit.

C'est grâce à leur suggestion que nous découvrons une côte de Grande-Terre que nous n'avons pas encore explorée, la côte ouest, celle de la cultivation de la canne à sucre, du moins d'antan. C'est ici l'ancien site de l'unité sucrière de Beauport. La visite sera courte, une journée, mais elle a le mérite de nous sortir des sentiers battus de la côte méridionale tout en nous réservant de belles découvertes de carte postale, ce qui ne gâche rien.


Par je ne sais quelle facétie de mon esprit, je refuse de croire ce que j'ai pourtant lu sur Port-Louis, pour moi il devait à tout prix s'agir d'une ville, pas d'un bourg. Les petits ronds-points, les maisonnettes colorées, les cases au bois défraîchi, la dentelle des détails des maisons et le silence qui agite les rideaux blancs déchirés de quelque fenêtre, tout indique que nous sommes au calme, près de la nature, près des hommes - des pêcheurs paraît-il.

Le trafic est rare, les routes sont bordées d'arbres, les flamboyants cachent leurs couleurs et quelques chats somnolent ici et là. Le temps semble s'être arrêté ici pour souffler un coup. Une pause quelque peu douloureuse, probablement liée à la fermeture catastrophique de la sucrerie de Beauport (1990), poumon économique de cette région qui cherche à présent à redémarrer, grâce à la pêche peut-être...


Le parking de la plage de Port-Louis, l'Anse du Souffleur, est pratiquement vide, la plage toute en pente aussi. Sur ce beau site naturel, l'air est immobile, le cimetière tout au bout impose la quiétude et le respect. Pas une vague, quelques pélicans frisent la surface à peine ridée du plan d'eau.

C'est ici, toujours grâce à nos amis, que j'ai entendu parler, pour la toute première fois, du rayon vert. Ce fil de lumière fugace qui irradie au coucher du soleil sur la mer. Notre course n'y aura rien fait, nous avons manqué la magique rencontre, de si peu...

Ma préférence à moi, c'est Port-Louis : loin des masses, loin des touristes (mais que sommes-nous alors ?) et si authentiquement présent entre terre et mer, à la recherche de sa nouvelle identité.

Visuels :
1 - Dessin (tentative de) : TheDaydreamer
2 - TheDaydreamer
3 + 4 - Le Routard

Monday, March 10, 2014

The Life of P {Geeky}


Little by little, stone after stone, shell after shell, my P(interest) boards come to life and they now almost breathe by themselves with regular additions from talent and passion from all over the world. 

Above, a patchwork of some of my favorite pics - it is so difficult to choose, but let's say today this choice reflects my mood. What is yours, do tell me in visual language? For easier access to sources, each of them has been listed in the Pinterest board "They made it on the blog".

Has your P(interest) account a life of its own too? Do not keep it secret (unless you use only secret boards, of course).




Saturday, March 8, 2014

Sous ce ciel si bleu {Far & Away}


De notre voyage au Brésil je garde, entre autre, l'image d'une vie parallèle le long des routes et sur les plages de Rio; sur ces dernières, il était aisément possible de s'installer pour la journée sous une tente et d'obtenir en quelques minutes tous les services possibles et imaginables : boissons, repas, massages, habits en tout genre, musique etc. En quelques heures, l'invraisemblable nous a été proposé.

Cette transposition de la vie du foyer hors les murs dans un contexte familial à ciel ouvert, sous un ciel si bleu que j'en clignais des yeux, je viens de la revivre (un ton en dessous, tout de même) à Sainte-Anne, à Grande Terre (Guadeloupe), par un beau samedi sous le soleil tâcheté de nuages. Après une sortie en paddle surf des plus exténuantes en raison d'un fort courant contraire à mes intentions aventureuses, j'ai échoué, essoufflée et frustrée, à la plage. Le temps de laisser passer le léger mal de terre qui me prenait à la gorge et j'ai observé le décor comme surgis de nulle part tout autour de moi :
tables
chaises
serviettes
casseroles 
glacières 
bouteilles
canettes
verres
enfants 
grands-parents 

tout était en place pour la grand-messe en plein air du samedi !


Les enfants couraient après la balle, la lançant parfois dans les sacs de plage de quelque touriste peu ravi, tandis que des casseroles posées lourdement sur les tables de pique-nique sortaient des mets en sauce et que le repas commençait à prendre forme sous les cocotiers et entre deux barques. Peu de cris, quelques rires, une légère brise et tant de parfums se mélangeaient de façon surréaliste aux grains de sable sous mes pieds. Entre les tables, les vendeurs du jour : tenues de plage, cacahouètes caramélisées, noix de coco, crêpes au chocolat...

Moment privilégié d'observation des autres et d'échange, sous l'ombre des raisiniers qui délient les langues.

Photos: TheDaydreamer

Friday, March 7, 2014

The Quote {WorldWiseWords}


"Comme le vilain chaton auquel sa mère la comparait lorsqu'elle évoquait sa naissance, elle espère avoir plusieurs vies et attend la prochaine avec impatience, 
ainsi que le lui ont prédit les devineresses."

-- Véronique Chalmet, Peggy Guggenheim Un fantasme d'éternité

Credits: TheDaydreamer



Thursday, March 6, 2014

Face à la mer, le marché {Far & Away}


Nous avançons doucement dans la voiture de location blanche, le traffic est ralenti par quelques joyeux lurons qui marquent le rythme carnavalesque sur leurs tambours de fortune, assistés dans leur spectacle par quelques hommes portant d'effrayants masques de singes ou monstres multicolores. Nous arrivons à à leur hauteur, ils collent leurs visages aux vitres et notre fille à l'arrière se fige, entre terreur et fascination.

Bienvenue au carnaval dans l'archipel de la Guadeloupe !

Alors que nous roulons ainsi en accordéon, le marché face à la mer scintillante de lumière nous appelle. C'est le matin, il est encore relativement tôt, allons faire un tour avant de reprendre le chemin de la Grande Traversée.

Les senteurs portées par le vent assaillent nos narines immédiatement, avant même d'atteindre les étals : les épices mélangées dans un enivrant chaos montent à la tête et participent activement de cette ambiance frénétiquement festive entre tambours et danses macabres.

Les bouteilles de l'inmanquable rhum sur lesquelles rebondit la lumière matinale créent un arc-en-ciel de saveurs et couleurs : alignées tels de petits soldats, elle rivalisent d'originalité colorée pour attirer l'œil. Leur font écho les épices, les reines du marché, incontestablement : moulues ou entières, elle se font volontiers goûter à l'image de ce mélange de coco et cannelle... Le macis entier, une première pour moi, présente une agréable forme ovale aux graphismes artistiques, tandis que les lamelles de ginbembre séché se recroquevillent sur elles-mêmes telles des feuilles rabougries et que les bâtonnets de cannelle se dressent vers le ciel, suivis de près par les bouquets sombres de vanille. Les mélanges déjà prêts sont également de la fête : celui pour la marinade de porc, celui pour le poulet ou le poisson - pas de jaloux, il y en a pour tout le monde et les coupelles regorgent de richesses ! Les feuilletés au lambi ou au poulet attendent preneur pour l'en-cas de midi, à moins qu'une portion de colombo de poulet ne soit plus adaptée au programme du jour.

Sur les nappes bariolées, sous le soleil convaincu et face à la mer, le marché s'anime, les sens s'éveillent au pas lent de l'émerveillement...


Wednesday, March 5, 2014

Creatives of The World United {Discover}

Tuesday, March 4, 2014

Un livre peut en cacher un autre... {Page Turner}


Les mathématiques, la physique, la chimie et assimilés n'ont jamais été mes amis. Chez nous, la distinction entre les "matheux" et les littéraires s'est faite presque sur-le-champ. Si vous voulez, avec 3/20 de moyenne en chimie, c'était vite vu.

Alors quand Marco Malvaldi, chimiste à ses heures, atterrit pour la deuxième fois sur mon étagère avec l'un de ses ouvrages, je suis la première à être sous le choc et le charme, le tout avec une pointe de jalousie ; cet écrivain appartient à la catégorie de ces brillants personnages qui "peuvent tout faire", réussir le grand écart en quelque sorte. Cet adage, souvent entendu à l'école, ne m'a jamais concernée. Si vous êtes dans mon cas, bienvenue au club des "limités"...

La chance de notre club, en revanche, c'est de pouvoir tout de même lire avec délectation Odore di Chiuso et Argento Vivo. Le premier a échappé par mégarde à un billet sur ce blog. Or, il s'agit d'une enquête hors normes menée avec brio, humour et finesse par le très moustachu Pellegrino Artusi, rien que ça. Le bonhomme est en réalité un grand de la gastronomie italienne

Un hasard bien orchestré réunit sous le même toit (de château) Monsieur Artusi et les châtelains alors qu'un meurtre bien étrange est prétexte à une intrigue délicieusement cocasse et divertissante.

Face à tant de bonheur et de réussite, je ne pouvais que prendre en main un deuxième ouvrage de Malvaldi, Argento Vivo, avec trépidante anticipation. Le style est toujours aussi précis, la trame rebondissante et rocambolesque commence par le cambriolage de la demeure d'un écrivain connu qui se trouve ainsi délesté de son roman à publier, entre autre. Ce roman, justement, nous allons le suivre au fur et à mesure qu'il change de main et nous introduit dans la vie de chaque personnage rencontré (et ils sont nombreux) qui bien souvent à son insu va avoir une influence sur l'histoire de fond.

Il en résulte un chassé-croisé de destins aussi différents que possible et pourtant amenés à se toucher à  un moment donné ou à un autre pour laisser place à de nouvelles possibilités.

Si vous aimez le théâtre, cet ouvrage est pour vous : que le rideau se lève !

Photo : détail de la couverture (Sellerio), retravaillé par TheDaydreamer

Monday, March 3, 2014

The Quote from Guadalupe {World Wise Words}

"Dans le foyer, la mère représente bien souvent tout pour l'enfant et la famille matrifocale ou matrilinéaire (...) est encore fréquente en Guadeloupe."

-- Guide touristique Voir sur la Guadeloupe

Photo: TheDaydreamer (modified picture of a decorative panel on the wall)