Tuesday, December 31, 2013

Let the music play!



Let the sweet music of 2013 fade away and get ready to play out loud the tune of 2014!

Best wishes to you all, from the bottom of my singing heart,

The Daydreamer

Credits: Real Simple

Monday, December 30, 2013

The Quote


"Chi viene dall'Italia ha la sensazione che Parigi sia una delle città più a misura di bambino del mondo, anche se molti parigini sembrano convinti del contrario (...)".

-- Stefano Montefiori in Corriere della Sera, Mercoledi' 20 novembre 2013

Thursday, December 26, 2013

Joie


A peine réveillée, je pense : l'odeur de la maison m'est si familière et pourtant, je n'y ai jamais vécu. Elle doit émaner des meubles que je connais depuis ma naissance. Ils nous suivent, emportent nos affaires dans leurs tiroirs et compartiments, gardent nos souvenirs les plus précieux et les plus insignifiants. Leur bois est sombre, mais les jours de grand soleil, une paisible tramquillité les enveloppe, tout comme l'odeur du café qui monte de la cuisine et annonce un matin en famille, le matin de Noël, pétri de cette attente joyeuse, d'imagination enfantine et de préparatifs frénétiques qui donnent le la en ce jour de fête.

Bonnes et heureuses fêtes à tous !

Photo : Pinterest

Thursday, December 19, 2013

🍋 Voyage inter-saisons


Parler de citrons et imaginer les champs de citronniers à perte de vue, à l'image de ceux que l'on peut apercevoir en Sicile, peut sembler incongru ou cruel alors que l'hiver est là. Cela étant dit, je trouve qu'il y a mille et une façons d'apprécier cet agrume, sa couleur, son écorce, son jus à n'importe quel moment de l'année, à fortiori lorsqu'il fait froid et que le besoin de chaleur se fait sentir. Les citrons, c'est le symbole même du soleil, de ce petit goût acide qui réchauffe de l'intérieur et fait fondre la glace.

Voici que l'une de mes lectures bloguesques préférées m'offre la possibilité de sortir la bouteille glacée de limoncello du congélateur et de le verser gaiement (vous comprendrez mieux la portée de cet adverbe en lisant les détails de la recette ci-dessous) dans une préparation sucrée qui va ensuite rejoindre l'antre bien chaud du four. Forcément, cela ne pouvait que m'inspirer de tendres pensées et voici donc la recette, à apprécier tiède pour ceux qui, comme moi, aiment les gâteaux aériens et moelleux à la fois. Attachez vos ceintures pour un voyage inter-saisons de haute volée, de l'été à l'hiver, en une simple bouchée gourmande où le goût délicat du citron s'associe à la force du gingembre. 

Les ingrédients :

170 gr de sucre de canne (la recette source utilise le sucre semoule)
175 gr de farine
85 gr de beurre mou
85 de crème fraîche (la recette originale de Francesca parle de crème liquide, ce qui chez nous serait donc de la crème fleurette. J'ai utilisé la crème fraîche épaisse sans aucun souci à la place.)
3 œufs
1 cuillère à café de levure chimique
Zeste d'un citron entier (La recette originale mentionne un demi citron... J'ai toujours tendance à avoir la main lourde pour ce qui est des zestes et des épices.)
3 cuillères à soupe de limoncello (Là encore, j'ai ajouté le liquide doré sans retenue, ne respectant pas les doses d'origine.)
3 cuillères à café de gingembre moulu (La recette originale stipule une cuillère à café.)


 La méthode : pensez à faire préchauffer votre four à 180 °C

-Mélangez ensemble le beurre, le sucre et le zeste de citron.

-Une fois l'appareil bien léger, ajoutez les œufs, la crème fraîche, le gingembre et le limoncello, puis mélangez le tout.

-En dernier, ajoutez la farine (j'avoue mon crime : je ne l'ai pas tamisée, je suis trop fainéante...). Mélangez une dernière fois avant de verser l'appareil dans un moule que vous aurez préalablement beurré. Si comme moi vous pouvez utiliser un moule en silicone, vous pouvez oublier cette étape. Youpi.

Vérifiez le degré de cuisson après une trentaine de minutes (mon four est férocement efficace, si le vôtre est plus aimable, vous pouvez vérifier après 40 minutes).

Sortez le gâteau du four et laissez-le refroidir avant de le démouler et de le saupoudrer, si le cœur vous en dit, de sucre glace ; en ce qui me concerne, la phase de dégustation a commencé quelques minutes plus tard, mais la sagesse suggère d'attendre patiemment avant l'assaut gourmand.

A la vôtre !

Credits: TheDaydreamer

Wednesday, December 18, 2013

With my own hands - part II (Lost & Found)


Back in July, I very excitedly - and proudly - posted about my handmade bracelet made with beads I chose with great care and under the influence of TV inspiration, for a change (I am not a TV person).

Back then, I also promised you I would post about the finished product in a Part II post. And I would have been very glad to do so, ages ago, if only my lovely daughter had allowed me to. You see, items tend to disappear rather not mysteriously at all around the house. One day they are here. The next they are gone, pshiiit, vanished. And no matter how often or how carefully you look for them, you know they may pop up again. Or not.

A couple of days ago, the precious bracelet reappeared as if by magic. 

In the fruitbowl. 

When I asked around who had found it and placed it there, no answer came.

Don't you love a bit of mystery?

What's not mysterious at all, is how much I like the beads from MichouBeads for the Tibetan style coins and AnnyMay Craft Supplies for the wooden beads. Both found on that greatest market of all, Etsy.


In the end, my bracelet is quite different from the one I had originally seen on TV and tried hard to reproduce: the beads are smaller and especially the coins are not so big and imposing. This does not matter, since it feels like - well, it IS, my very own creation. Along the way it has been influenced by the available bits and bobs, by my mood and inspiration.

And what's more, it now has its own little story to tell.

Credits: TheDaydreamer




Monday, December 16, 2013

On a cloud (over Brittany)


The catch of the day one day in Brittany: a sea bass and pearly oysters, fresh, juicy and almost still bouncing at the fishmonger. The cider bottle, fragrant and dark rye bread and tuna paté. Enough to go home, lock ourselves in and listen to the wind howling outside after a day spent outdoor, counting the jellyfishes on the beach.

Credits: TheDaydreamer

Friday, December 13, 2013

Cadeau breton


La Bretagne, ce n'est pas véritablement mon aire géographique de prédilection. Commencer un billet par une phrase négative, ce n'est pas une mince affaire pour un blog qui se veut léger et distrayant. Mais, mon cheminement pour apprécier cette région n'en prendra que plus de valeur ; au moins, vous savez que je reviens de loin, de Méditerranée, plus exactement, le cornet de glace encore dégoulinant entre les doigts... Vous voyez la distance parcourue, j'en suis certaine.


A force de visiter les coins et recoins, les baies et les plages, les ports et les presqu'îles de la côte ouest de l'héxagone... Et bien, la beauté est là et titille les pupilles, les sentiments et le bien-être aussi. C'est une belle évolution, vous ne trouvez pas ? J'avoue avoir été largement inspirée et aidée dans ma reconversion par les images et les belles paroles de Francesca, tout acquise à la cause bretonne.


Comme dans toute chose, il faut savoir ouvrir son esprit et son cœur et accepter la différence et les nouvelles rencontres, géographiques et humaines : la pluie, les ciels bas, le sable mouillé, les tempêtes et les embruns, la marée basse, les bateaux couchés... Au bout du voyage, l'acceptation et l'admiration de tant de diversité et de lumière grise et pétillante m'attendent en guise de cadeau de bienvenue. Presque un cadeau de Noël délicatement posé sous le sapin, avant l'heure, prêt à me réchauffer le cœur tandis que les volets claquent au dehors et le portail s'ouvre sous l'effet d'une rafale de vent nouveau.


Photos : TheDaydreamer






Thursday, December 12, 2013

The Danish birthday



It is a surprise birthday party that has been planned for months now. It is freezing cold outside, the sidewalk is a skating ring and romantic torches are burning along the entrance, bringing a touch of Christmas spirit and unique magic to the place.

The house is warm, teeming with friends who cruise between the lounge area, the TV room and the dining room, all redecorated for the occasion with tasteful touches of fresh flowers and candles. The window panes are cold to the touch and look onto the neighbors' lit up windows and Christmas trees.

The conversation is lively, hands are shaken, but soon everyone needs to be hushed because our dear friend is just coming out of the limo and going up the front stairs, confident that there will be no more surprises for the day, or so we would like to think...

Meanwhile, we all hold our breath, dim the lights and...wait...

His smiling face when he sees us lights up the place: Happy Birthday!

Credits: TheDaydreamer



Sunday, December 8, 2013

Così Fan Tutte!


L'ébullition est celle des soirs pailletés aux sobres décolletés et des envolées lyriques mozartiennes, complexes et sinueuses sous la coupole de Chagall. Dès les premières notes, la scène savamment voilée baigne dans une douce et chaude lumière italienne, toute vénitienne et proche de l'art pictural ; mais, ce voile, c'est celui de la tromperie, des faux-semblants : les amis n'en sont pas vraiment, les amantes non plus, sans parler des représentants officiels, médecins et notaires en tête de file.

Les couples en scène, des deux sœurs aux deux comploteurs en passant par les amants-soldats, dialoguent, se croisent, se quittent, se retrouvent au cours d'une action toujours très cadencée et captivante, animée par ce qui ressemble aussi à l'ultime mysoginie. L'idée qui me reste est celle d'un piaillement équilibré et d'une harmonie des décors qui apportent une certaine stabilité rassurante dans ce chassé-croisé des sentiments et de l'inconstance sentimentale.








Wednesday, December 4, 2013

The Quote



"Like reflections in water, the movie light ripples across her face"

--Joyce Carol Oates, Blonde

Credits: Allocine

Friday, November 22, 2013

Histoires d'arbres


Ces derniers temps, de nombreux livres se sont succédé sur ma table de nuit (oui, parce que quelques bonnes pages lues sous la couette, ça n'a pas de prix), mais peu ont retenu mon attention. Le Journal intime d'un arbre est resté dans ma mémoire, peut-être aussi parce que je l'ai choisi au hasard d'une recherche sur Amazon (avis aux libraries : vous me manquez terriblement) qui a donné lieu à nombre de suggestions improbables. Il s'agit en quelque sorte d'une rencontre non programmée, d'un achat impulsif : il m'a attirée à lui grâce au titre en premier lieu, puis grâce au nom de son auteur, Didier van Cauwelaert, car je n'avais encore rien lu de lui.

C'est avec un vrai bonheur que j'ai suivi le destin d'un arbre, un poirier, et de toute son espèce, ce gardien immobile de la mémoire humaine et des siècles. Touchant, clairvoyant et empli de sagesse (et de bon sens), voici un récit à la première personne fait par... un arbre planté sous Louis XV et déraciné sous Sarkozy. Histoire avec un grand "H", histoires humaines, sociales et politiques et, inévitablement, histoire d'amour. C'est intime et vaste à la fois, une suite de cernes contribuant à l'élévation d'un vaste édifice, entre enfance maltraitée, exécutions de sorcières, enfanticide et complots politiques.

Pour la petite histoire, tout dernièrement, j'ai assisté bouche bée à la destruction (il n'y a pas d'autre mot) d'un arbre dans une rue voisine en cours de réaménagement. L'arbre a été détruit en moins de 15 minutes par une... pelleteuse qui s'est abattue sur ses branches et les a tout simplement arrachées, avant de tout emporter pour faire disparaître les traces de ce crime. Une telle vie, un tel témoignage et puis, plus rien.

Je suis peut-être atteinte de sensiblerie, mais je n'étais pas la seule pétrifiée par ce spectacle navrant et d'une violence silencieuse qui fait écho à tant d'autres, balayées en un instant.

Notre poirier narrateur aura un meilleur sort car, une fois à terre, c'est entre les mains d'une fillette aux dons artistiques qu'il renaîtra et traversera d'autres vies.

Seule fausse note pour moi dans ce livre : la longueur, car au fur et à mesure que le dénouement approche, l'histoire est de plus en plus diluée et se perd dans un méli-mélo écologique emprunt de bons sentiments qui vient parasiter l'essentiel, le bois de cœur.

Tuesday, November 19, 2013

Pas d'histoires


Inutile de vous raconter des histoires : la visite du Centre Pompidou de Metz n'a pas été approfondie pour cause de course poursuite et slalom endiablé de "bambina" dans les salles de l'exposition "Hans Richter. La traversée du siècle", sous le regard apeuré des surveillants.

Pourtant, je m'en souviendrais de cette visite flash : avant toute chose, parce qu'elle était faite en compagnie de très chers amies et de leurs familles respectives à l'occasion d'un long week-end qui nous a permis de visiter un petit bout de Luxembourg (pays et ville) ; le Grund de la capitale du grand-duché reste ainsi une jolie surprise, notamment sa "movida" nocturne qui nous a tous surpris au sortir d'une jolie table à la brasserie Mansfeld

Ensuite, parce que j'aime les parallèlismes et là j'en tiens un bon, entre la commémoration du 11-Novembre et l'exposition même dédiée à ce personnage hors du commun qu'était Hans Richter. Là aussi, point de fanfaronnade de ma part : je n'avais jamais entendu parler de lui, j'ai donc abordé son ouvre engagée et son histoire dans l'ignorance la plus totale et accompagnée de ma fille qui a trouvé de bon ton d'apporter sa touche de fraîcheur en nommant certaines des œuvres de l'artiste moderniste "coloriages" ; l'avenir est assuré.

Le travail de l'artiste ne m'a pas marquée, mais :

1) Il est clair que je n'avais pas les clés pour le lire, si ce n'est un petit dépliant attrapé au vol à l'entrée de la galerie et lu entre deux cris et lâchers de tétine.

2) Le courant abstrait, une partie de l'œuvre de Richter, ce n'est pas ma passion.

Cela étant dit, la biographie de ce cinéaste, peintre, écrivain retrace une vie (1888-1976) tellement polymorphe qu'elle ne peut qu'intriguer et fasciner. Il a traversé le siècle et les formes artistiques avec son engagement et a fait partie de la liste des artistes dégénérés pointés du doigt par le régime nazi.

Enfin, cette visite a été l'occasion d'un coup de foudre pour le centre Beaubourg de Metz et son architecture entre douces vagues blanches, miroirs, cannage géométrique en bois et modules héxagonaux ; un alliage réussi qui bouscule les lignes droites et donne envie de toucher tant de matières enveloppantes.

Au-delà des formes attrayantes et accueillantes, il est toujours intéressant de découvrir un établissement pionnier comme peut l'être ce centre, le premier à marquer une décentralisation artistique tout en étant un véritable établissement indépendant de son homonyme parisien. L'esprit de promotion artistique reste le point commun entre les deux institutions, mais la comparaison s'arrête là semble-t-il, si l'on exclu le fait que le centre de Metz peut puiser dans les réserves de son grand frère. 

J'y vois là la chance de sortir de l'ombre des pièces qui s'entassent souvent bien tristement dans les coulisses des musées... Les salles très lumineuses et le tracé ouvert et fluide entre celles-ci sont le parfait écrin pour une remontée à la surface, en douceur.

Photo : ici

Friday, November 15, 2013

Second Life


Second Life players, what are they looking for? Sheer entertainment or, more secretly, the chance of another life, an improved version of their reality? Some cuisine ingredients are pretty spectacular in their first life, but as many other things, if you give leftovers a second chance, they simply shine in a heaven of their own.

I am thinking along the lines here of reheated dishes, for example. Baked pasta, reheated stews... This is pretty much the second treatment my lunch sweet potato received; in its first life, it let out its juices and sweet taste in the oven alongside nicely sliced leeks. A tiny bit of olive oil and pepper (no salt, only after the baking part did I add it...) and a few sprigs of thyme helped it find its way to perfection.

What could I possibly do with leftovers though?

A quick glance at the fridge content and the answer came: add soft curls of comté cheese and send it all back into the oven to reach the ultimate melting point. 

Simple and spectacular Fall-colored lunch within minutes to be eaten straight out of the foil wrap.

Credits: TheDaydreamer


Wednesday, November 13, 2013

(Fashion) Pic of the week



There has not been a pic of the week post in a very long time in my diary. I guess I have been daydreaming too much, disregarding earthly newspapers and magazines! This is an ad I have found on an old issue of this magazine. Amid a flurry of garishly colorful ads, it just stands out as the ultimate illustration of "nude". The eye simply rests here for a nice pit stop. The sunshine-like light coming from the back just makes this a comfy corner with no sharp edges around.

Well, it is most certainly a sophisticated version of nude, very alluring and classy as suggested by the shiny textures and voluptuous fabric of the pullover. The paper-based version shows a black frame that makes the whole picture confined while I would have loved to apply a blurred effect for a hint of endless fashion pleasure. But that's just me... A daydreamer...

Credits: here
(Daria Werbowy by David Sims for Salvatore Ferragamo FW2013)

Tuesday, November 12, 2013

One of a kind



In November 2009, our dog, Owen-the-great, passed away.

From up there, I like to think that he casts one of his memorable gentle looks at us when he sees our oldest daughter regularly picking up his framed picture on my husband's night stand and going around the apartment saying "gentil ouen, gentil boubou"*.

And kind he always was.



*"Nice wen, nice doggy"

Credits: TheDaydreamer

V comme...


Le lieu du jour est le Morbihan et son infinie palette d'îles et d'îlots - autant que les jours de notre calendrier, semble-t-il. Une belle légende doit certainement se cacher derrière tant de richesse...

C'est un lieu à cheval entre terre et océan, bien ancré entre les deux. Ce dernier, au fil de ses inspirations et expirations, peut dénuder une langue de sable, venir lécher dangereusement les pieds de telle île ou nous faire émerveiller face à une vasière, étendue reluisante de grisaille, pétillante de vie.

Le voici mon mot du jour, je le tiens fermement amarré : "vasière", si intimement lié à ma géographie du jour ; cette étendue côtière recouverte de vase, sert parfois de réserve d'eau pour les marais salants entre deux marées (deux respirations...).

Tuesday, November 5, 2013

BONBONBOX : design à consommer sans modération !


Vous souvenez-vous de cette belle boîte à bonbons chez votre grand-mère ? Oui, celle en porcelaine délicate renfermant tant de douceurs colorées et délicieuses, rassurantes et surprenantes à la fois. Rassurantes parce que vous saviez qu'à coup sûr la boîte contiendrait un petit quelque chose précieux et réconfortant...et surprenantes par que vous ne pouviez pas savoir quel bonbon votre grand-mère avait pu ajouter à la collection depuis votre dernière visite.

La recette parfaite pour une découverte unique en son genre !

L'équipe de BONBONBOX, basée à Amsterdam, a justement réussi à concilier les deux en lançant un tout nouveau concept de vente en ligne de design.

Le site à lui tout seul est déjà une véritable friandise : les pages sont claires, la navigation incroyablement aisée pour un fini joli à voir et qui a du style. En d'autres termes, la vitrine parfaite pour les nouveaux artistes et designers qui souhaitent se faire connaître.

En quoi BONBONBOX est-il unique ?

Avant toute chose, BONBONBOX se distingue par le concept de "vente flash": chaque semaine, de nouveaux designers son présentés sur le site ainsi que leurs créations originales. Ces objets de qualité sont sélectionnés avec grand soin par l'équipe de BONBONBOX et la gamme est régulièrement enrichie (les créations sont en vente pour une durée de 28 jours) afin de faire place à de nouveaux artistes et designers désirant s'exprimer et promouvoir leur fabuleux travail.

A propos de designers, justement, l'onglet dédié recèle davantage de contenu et vous aide à faire le lien entre un produit et l'esprit créatif qui l'a élaboré. Votre navigation et parcours de découverte jusque dans les coulisses de la création n'en deviennent que plus intéressants.

Les photos qui illustrent chaque biographie sont à ce titre particulièrement utiles : elles nous font visiter l'univers des créateurs, leurs ateliers et nous présentent leurs techniques et outils. Au bout du compte, le visiteur a droit à une rencontre unique en son genre avec des artistes de talents.

Ce qui rend l'expérience encore plus personnelle, c'est l'histoire qui se cache derrière chaque produit. Qu'elle nous parle d'inspiration, d'études, de projets professionnels ou de réinsertion sociale, chaque histoire a pour dénominateur commun le labeur, le soin apporté aux détails et les compétences humaines, autant d'atouts qui donnent une nouvelle dimension à chaque produit, qu'il s'agisse d'un bracelet ou d'un service d'assiettes en porcelaine.

Le site propose une vaste gamme de gâteries : BONBONBOX a été lancé au début du mois de septembre et peut déjà se vanter d'avoir un catalogue bien fourni, pour tous les goûts : des bijoux aux vêtements en passant par les luminaires et les jouets. Une panaché de couleurs, formes et matériaux qui rend le choix de votre bonbon favori encore plus divertissant !

Pour plus de détails sur BONBONBOX, visitez la page FacebookTwitter et Pinterest

Vous y trouverez du design à consommer sans modération !

Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une petite sélection de douceurs - n'oubliez pas de cliquer sur le nom de chaque artiste pour en découvrir le profil et le parcours :


Version anglaise de ce billet ici / English version here

Sunday, November 3, 2013

The Quote (Spa ancestors)


"Paulinus les a voulus aussi luxueux que possible, sur le modèle de ceux qu'il a pu voir dans les villas de campagne des patriciens romains, avec salle de gymnastique, sudatorium pour transpirer, caldarium où prendre les bains brûlants, tepidarium pour les bains tièdes et frigidarium pour les bains froids, tous pavés de mosaïques aux murs de marbre décorés de festons et d'astragales".

--Patrick de Carolis, La Dame du Palatin

Photo: TheDaydreamer

Thursday, October 31, 2013

October Lyrics and Song/Octobre en paroles et en chanson


♫ LA VEILLEUSE by La Fiancée

L'homme endormi sentait le miel 
le papillon et la rosée
la fumée bleue des herbes sèches
les ronds dans l'eau le riz au lait

Dors dors mon bel amour
laisse moi bâtir de mes mains
autour de ta nuit de ton cœur lourd
une forteresse jusqu'à demain

Dans son sommeil il a crié
de ses cauchemars s'est échappé
Sous son armure elle ne sait
quel songe obscur rit de ses pensées

Dors dors mon bel amour
laisse moi bâtir de mes mains
autour de ta nuit de ton cœur lourd
une forteresse jusqu'à demain

De son amour, les paupières sombres
elle voudrait pouvoir traverser
pour au dedans chasser les ombres
une veilleuse y allumer

Dors dors mon bel amour
laisse moi te bercer enfin
jusqu'à ce que brille l'écho du jour
dans tes rêves comme dans les miens
dans tes rêves comme dans les miens

Via: Lyricsmania 
Credits: here

Spa, Storm, Sagan


The droplets of marine water fall from my fingers, while the rest of the body is covered in salty mist. The temperature of the water is warm and it feels so restoring after two days of stormy winds that lashed the Côte Sauvage and two sleepless nights spent helplessly listening to every cracking sound of this unknown house.

The spa is a surprise, a very sweet one meant to help me rest and recover from a few laborious months. The spa is also a comfort place despite its daunting maze of corridors, gardens, relaxation rooms and facilities. I like it instantly because it looks right onto the ocean, bravely facing the gusty winds of these past two days, and because it is full of light, letting every sun ray pierce right through. Safely nested indoor, between massage rooms, swirl pools and the swimming pool, I can barely hear the faint yet menacing voice of the wind, while every single tree and bush out there sways dangerously away - life behind a window can be comical.

While more salty sea water falls delicately onto my body to untangle knots of exhaustion and tensions, I remember the dish we prepared the night before, when the sky was so intently focused on pouring heavy showers. 

It was one of those dark, ominous nights under the spell of an imminent storm alert. We closed all windows, kept a few lights on - one in every room to hush our fears away. While the world out there howled into the night, we cooked freshly bought clams, mussels, langoustines and undercooked linguine. We made a big tin foil parcel, threw in a roasted head of garlic, some white wine, a can of chopped tomatoes, sea salt, pepper (chili would have been a better choice), a few sprigs of thyme and all our sea food. About 30 minutes in a 180° oven later, the fragrant parcel unleashed its heady perfumes in our kitchen, protecting us from fears and dangers of all kinds (the original recipe comes from this GREAT book).

The spa shower is over; the poolside waterbed deck chair is a relief that brings me back to reality: it welcomes me and my new book with open, soft and comfy arms. From the very beginning of Bonjour Tristesse, I know. I know this is the right book, all the more as the last two ones I read during the stormy nights left a bitter aftertaste. Bad picks happen, I guess. Françoise Sagan's first novel is the right balm: warm, reassuring, full of light. As I eagerly turn the pages, I wonder: how come I have never read any of her books before?

Credits: The Daydreamer


Monday, October 28, 2013

The Quote


"Buildings cracked like crushed crackers."

-- Ask the Dust by John Fante

Credits: Bushigeki Kudo


Wednesday, October 23, 2013

Les sabots


Je remonte furieusement la pente, celle-là même avec laquelle je me bats déjà en temps normal, alors que par je ne sais quelle pérenne coïncidence, je suis toujours chargée ; sauf que là, c'est pire, forcément, entre l'écrasant épuisement des nuits blanches et le poids de la petite dernière en portage, en plus de la poussette et sa "grande" occupante. Bref, je peste contre cette fichue montée.

C'est là qu'un son vient à mon secours : il remonte lui aussi sa propre pente, celle du temps et de la mémoire qui me téléporte chez ma grand-mère, lorsqu'assise à table ou au cours de la sieste, je tendais mon oreille affûtée pour percevoir de loin le bruit sec et rassurant des sabots de quelque équidé encore utilisé à l'époque pour le trait.

Quelle satisfaction de croiser ces deux selles français, immenses, sur "ma" colline et d'échanger deux mots avec leurs cavaliers en uniforme. Il y a quelque chose d'incroyablement rassurant lorsqu'un écho du passé arrive encore à se frayer un chemin entre les immeubles et les rues bétonnées, vous ne trouvez pas ? Incroyable aussi à quel point la présence d'un animal semble anéantir les barrières, ouvrir les vannes du dialogue et faciliter l'esquisse d'un sourire.

Celui-ci reste d'ailleurs gravé sur mon visage pendant le reste de l'escalade, jusqu'à mon domicile...



Monday, October 21, 2013

**Pommes étoilées**


Il y a ces associations qui tombent sous le sens : pommes et cannelle, par exemple.

Puis, il y a ces associations qui tombent tout droit du ciel : pommes et anis étoilé, par exemple.

Cette dernière est tombée dans mon escarcelle via un blog nitescent dont je vous ai déjà parlé tout récemment car je l'ai ajouté le cœur léger à ma liste, ici, sur la droite : La Gatta col Piatto che Scotta. 

Comme bien souvent, je n'ai pas pu m'empêcher de m'extasier devant tant de simplicité et de bonheur garanti dans ma cuisine, surtout à l'approche de purs produits de l'automne ;  et je n'ai pas pu m'empêcher non plus d'apporter quelques modifications à la recette de départ, modifications dictées par le contenu (ou mieux, le vide sidéral) de mes placards.

Cette recette goûteuse et veloutée est parfaite si vous avez de bonnes pommes sous la main et quelques étoiles parfumées qui scintillent discrètement dans vos placards. Votre maison vous en sera également reconnaissante car elle fleurera bon les douceurs venues d'ailleurs.

* Ingrédients magiques * : 

1,5 Kg de pommes
J'ai utilisé des Boskoop car je n'avais que celles-ci sous la main. Rétrospectivement, je vous conseille des pommes moins acidulées.

50 g de sucre semoule
La dose conseillée était 100 g, mais je n'avais plus assez de sucre (comment cela est-ce possible ?!).

1 cuillère à soupe de miel
En revanche, on venait de m'offrir du miel biologique de fleurs, avec un petit goût subtil, pas trop corsé. Parfait en cas de pénurie de sucre...

Jus de 1/2 citron
Un citron entier avec des pommes Boskoop, c'est trop acidulé. A vous d'adapter la dose en fonction du type de pommes choisi.

4 anis étoilés
La prochaine fois, j'avoue, j'en mettrai 3, voire 2, car le goût était par moments même trop prononcé. C'est puissant une étoile faite épice, vous savez !

* Discours de la méthode * :

Une fois les pommes bien lavées et pelées, coupez-les en dés, si possible de la même taille afin de garantir une cuisson homogène. Placez-les dans une casserole, ajoutez le jus de citron, le sucre et l'anis étoilé. Versez un verre d'eau et laisser bouillonner pendant 45 minutes environ (vérifiez de temps à autre la cuisson).

Lorsque les pommes sont bien cuites, retirez l'anis étoilé, mixez-les et ajouter la touche finale de velouté avec le miel.

C'est juste divinement et simplement bon tiède ou froid, à vous le choix.

Bon, c'est parti pour la chasse aux pommes dans le jardin, n'oubliez pas votre panier !

Photo : Thedaydreamer

Sunday, October 20, 2013

La Dame de Cœur (savoyard)


La marraine de nos deux filles aime, entre autre, son jardin, la nature en général et la montagne en particulier ; son rêve était d'avoir un beau chalet, tout en bois, de ceux qui peuvent recevoir une grande et belle famille, comme la sienne, de ceux que l'on voit dans les contes scandinaves...

Son rêve est en passe de devenir réalité.

Solidement accroché à la roche sur laquelle il s'élève, son chalet est le fruit de son imagination et de celle de son époux. Ensemble, ils ont tout dessiné, laissant aux spécialistes et ouvriers de la région le soin de mener les gros travaux.

Le bois y est roi et tout est à l'image de ses propriétaires : solaire, chalereux, franc et entier. À la blondeur du pin fait écho le rayonnement des coussins et des décorations rouges qui ponctuent les meubles et les recoins.

Le fil conducteur, au-delà de l'âme même de ses créateurs, c'est ce cœur savoyard asymétrique découpé partout, ce gage de fidélité et d'appartenance depuis la nuit des temps, surtout associé à la croix de Savoie. Ici, tout a une histoire et une âme, tout est prêt à accueillir l'invité à bras ouverts autour d'un gâteau bien chaud et d'une tasse de thé fumant au retour d'une balade.

Photo : TheDaydreamer



Saturday, October 19, 2013

Blogroll Alert: Three Talented Ladies


You know how much I enjoy an efficient and updated blogroll as the perfect tool to send me spinning and happily blog hopping for hours, day and night. So you just know how happy I am to announce three new entries that have literally stolen my (Italian) heart, fueled my love for food and interest in photography: 


How have I virtually met them? Well, easy peasy: via another blog already featured in my blogroll for some time now, and a reliable stand by of mine for instant reading comfort, culinary inspiration and visual gratification. I am referring to the beautiful Vaniglia Cooking by Rossella Venezia.

What do I like in the three (or four) ladies' blogs?

First of all, their writing style. Reading is my number one passion and I do get transported into their worlds and experiences thanks to their spontaneous storytelling, their anecdotes, references and adventures brightly underlined by their honest, direct and lively styles. Their posts are the door to their passionate lives and all that enriches them, making it a wealth of inspiration and a very pleasurable read any time of the day. Beyond their unique writing style and skills, I enjoy their take on food, with natural and seasonal ingredients on the forefront and personal, family, friend stories behind almost every dish and sometimes even ingredient.

Their blogs resonate with the echo of their shared experiences, and this is also something that, in my book, makes them special. You can hop from one blog to the other and you will instantly feel at home because they share the same essential elements, starting with friendship. All in all, as a reader, I have the feeling of being taken by the hand to a safe haven, a friend's intimate home where a solid wooden table awaits me.

There's another reason for me to add their blogs to my blogroll and to mention their names: I have left my country of origin many years ago and whenever I read their posts, it is like being back home again. I crave for their stories and experiences, book reviews and anything they can mention that sends me back to my roots. I do realize while writing this, that this is most certainly a very personal reason for enjoying every delicious crumb they drop along the way... It still counts as a good reason though, wouldn't you say so?

Last but not least, their talent for photography is the icing on the cake: each picture beautifully compliments their recipes and resonates with attention to details and eagerness to bring their skills always a step further. Sometimes they are not happy with the light or shadow of a picture - and those times I wonder "what is she talking about, this picture is perfect!". The quest for perfection is a sound one, teaching us many lessons along the patient path of photography...

Encouraged by their great work in all fields as well as by their complementarity and art of sharing, it is only too natural that I joined their Twitter, Instagram and Pinterest accounts (whenever available). (As you know, I am still quite reluctant to visit Facebook, so I'll leave that aside for now.)

I hope that, like me, you will thoroughly enjoy their blogs.

It is food for the soul.

Friday, October 18, 2013

I am reading... ou la manie des listes


Que ferions nous si nous gagnions au loto ? D'aucuns se posent la question tous les jours que le Créateur leur offre sur terre, d'autres jouent au loto, d'autres disent qu'ils jouent et ne jouent pas... La liste des comportements est infinie et c'est peut-être tant mieux comme ça ! L'uniformité, c'est lassant à la longue.

Dans l'ouvrage La Liste de mes Envies, notre Madame Quelconque (pas tant que ça, je lui affuble une majuscule tout de même !) - Jocelyne de son vrai prénom - gagne le gros chèque de sa vie, comme ça, sans trop y avoir cru... C'est souvent comme ça que les événements débarquent dans notre vie, me direz-vous. Sa vie à elle, jusque-là, est bien réglée dans une conformité rassurante à souhait, entre sa mercerie (ah, finis les rêves de stylisme !), sa vie de couple amorphe et recousue et les rues d'Arras. 

Il y a eu des drames dans son long fleuve tranquille : la perte d'un nouveau-né, la violence physique et psychologique, les déceptions et puis la reconstruction de ce qui est à présent, et malgré tout, son nid à elle. Ce passé explique en partie, avec un petit coup de pouce du présent, sa décision de cacher le chèque qui pourrait changer sa vie une fois pour toutes. C'est que jouer et gagner comporte des risques.

En attendant de prendre une décision, Jocelyne met noir sur blanc la liste de ses besoins pour commencer. Mais au fait, de quoi a-t-elle vraiment besoin ? A-t-elle des besoins ?

Au fil de l'histoire, la liste change, se métamorphose jusqu'à devenir celle de ses envies. Glissement perceptible puis franchement assumé, ainsi que la nouvelle vie, loin de ce que l'on pouvait imaginer, que Jocelyne va construire pour elle-même (par pour son mari, par pour ses enfants...).

Et vous, vous en feriez quoi de la cagnotte du loto ?

P.S. : Amoureux des livres, vous trouverez une belle façon de les décrire ici.

Wednesday, October 16, 2013

BONBONBOX: deliciously addictive design


Do you remember the fascinating candy box at your grandma's place? Yes, the exquisite china box containing colorful, delicious treats, reassuring and yet always surprising. Reassuring because you always knew the beautiful box would contain something preciously gratifying... and new because you never knew beforehand what sweet your grand mother would have added to the box. 

The perfect combination for a unique experience!

That same feeling of reassurance and surprise is what Amsterdam-based BONBONBOX has succeded in combining as a brand new and ground-breaking online design store.

The site itself is a treat: the clutter-free pages are incredibly easy to navigate, pretty and stylish at the same time, acting as the perfect showcase for upcoming artists and designers.

What is so special about BONBONBOX?

First of all, the flash sale concept: every week new designers are presented on the site together with their original creations - carefully selected quality items that await you to enrich your experience through a continuously refreshed assortment (items are on offer for 28 days), while making room for upcoming artists and designers to express themselves and promote their fabulous work.

Speaking of designers: the dedicated tab adds fascinating contents about them, helping you match the product with the creative mind behind it, offering you an interesting experience behind the scenes and making sure that designers can thoroughly introduce themselves and their work. 

I especially enjoy the set of pictures that always compliments their biography: it provides an insight into the designers' inspirational world, their workshops and the tools of the trade. In the end, the customer is treated to a special encounter and to a very personal experience with talented artists.

What makes it all the more personal is the story or message behind every product. This may be about inspiration, study, support, or special projects... In any case, a story of hard work, care for details and great skills that adds a new layer to every item on show, whether it be a bracelet or a set of china plates.

And this brings me to the variety of products listed on the site: BONBONBOX was launched in the early days of September and it already boasts a rich array of items for every possible taste: jewelry, clothing, lighting, toys... the list is endless and will make choosing your favorite bonbon a fun experience amid a wealth of colors, shapes and materials!

You can find more details about BONBONBOX on Facebook, Twitter and Pinterest

Watch out, it's deliciously addictive.

Hereafter a tasty selection of some of the items and designers currently available on BONBONBOX  - don't miss the story behind every artist by simply clicking on their name:

On BONBONBOX you will find many more!




Tuesday, October 15, 2013

Who's Glinda?



I had to stop at the drugstore to buy some baby formula and since I had finished my beloved neutral nail lacker, I thought I might as well have a look there to see if I could find one in replacement.

Bingo! Waiting for me was an entire display of OPI and the one I grabbed was pretty much the only neutral color around among deep blue, yellow and whatnot. Rather than neutral, it looked cappuccino meets hazelnut and cream. If you see what I mean.

I did buy it...despite my being a little skeptical about the undefinable color.

Once home, I just checked its name, hoping vaguely that it would unveil some needed clues about its actual color on the nails. Glints of Glinda, that's what the name was.

Fine.

Or so I thought, but Glinda (and its undefined color) came back to haunt me pretty much the same day via Twitter (no, not Tweeter). Someone (hello memory?) published a tweet about Glinda. This is when I understood that this was not just about a pretty name. This is also when I understood that the meaning of that tweet eluded me.

A few Google moments later, I met her: the real Glinda. She's one of the characters of Oz. Now, I am still a bit fuzzy regarding the link between the Oz collection nail lacker and the said character, but this probably only means that it is high time I watched the movie again. Or that I needed a proper night of sleep. Actual sleep.

It so happens that Glinda is also the best nude nail color that ever reached my top shelf.