Monday, September 30, 2013

Bambi Story


It is highly intriguing that I have watched the documentary "Bambi" by Sebastien Lifshitz right after having read In One Person, by John Irving. They simply fit perfectly together and I can paradoxically see them walking down the isle hand in hand, if ever they were interested in marriage.

The documentary is well articulated, easily following the chronological story of Jean-Pierre, the woman-to-be and the Marie-Pierre-to-be, from her difficult childhood in Algeria to her moving to France and the making of her independent life there, first as a cabaret artist with the Carrousel de Paris, then as a public school teacher (what a symbol!). This is the story of one of the first transexuals in a time when the topic was out of reach (1950s-1960s), certainly in Algeria and across frontiers in any way. At the same time, it is more than that.

Bambi is the "nom de scène" of Marie-Pierre Pruvot: from her very first years in life, the young kid felt she was a woman, not a man, not a Jean-Pierre. Against all odds, she follows her instinct and step by step builds her life as she wants it to be, up to the ultimate surgery. This certainty of hers regarding her true identity is one of the aspects I find most striking, together with the (personal) hunch, that her mother knew all along that her boy was destined to a different life that was only waiting for the right context (and body) to be allowed to bloom freely.

One question the documentary does not answer is why "Bambi"; is this because of her innocence (it seems to me that being naive is not an option given the circumstances), or because of her delicate features and those beautiful, bambi-like eyes? Possibly the question is not so anecdotical given the quest for identity at the heart of Marie-Pierre's life.

The film is part color and part B&W documentary, supplemented with lively images of the Carrousel cabaret shows and beautiful pictures of Bambi, her friends and mother. The story itself is told by Marie-Pierre Pruvot in a very simple, touching way, with no frills, which gives it even a greater impact. I find this an important aspect given that nowadays we tend to take everything for granted and forget that generations had to fight for freedom, whatever kind of freedom actually.

I have been told that the Sebastien Lifshitz' previous movie, "Les Invisibles" is also captivating in tackling the life of homosexuals. It is next on my (never-ending, overgrown) list.

P.S. : Another independent review is available here (in French).





Sunday, September 29, 2013

Le couple de l'année



Avec le grand retour en pleine forme de notre four, me voici donc devant les manettes et le nez dans les plus délicieuses de pages des livres de cuisine, celles dédiées aux desserts chocolatés. Moi, j'aime le chocolat.

C'est dit.
C'est fait.

Ma fille ainée sait déjà prononcer distinctement le terme "chocolat", avec ses yeux pétillants et sans laisser l'ombre d'un doute sur son appréciation de la chose ; cela prouve bien qu'il s'agit là d'un ingrédient phare du foyer (qui n'est, pour une fois, pas que "fiscal").

Les déclinaisons sont foison avec le chocolat et l'une de mes préférées est l'ultra classique orange-chocolat, une valeur refuge et le parfait tremplin pour affronter les mois à venir. Je sens que ce binôme va tout simplement être le couple de l'année, à en faire pâlir les paparazzi et Mastroianni en premier lieu.

Allons-y donc, adoucissons sans culpabiliser ce début d'année scolaire, professionnelle et maternelle (et cinématographique) en donnant la main à ce couple très en vogue et fastoche à assembler, par-dessus le marché :

Ingrédients - que de la douceur et tout ce qu'il y a de plus simple à trouver dans un placard, même au retour de vacances lointaines et ensoleillées :

125 g de beurre doux
100 g de chocolat noir en morceaux
300 g de confiture d'oranges (la recette originale mentionne qu'elle doit être de bonne qualité, oui mais...veuillez lire ci-dessous)
2 gros œufs
150 g de farine à gâteaux

Préparation (allez, on se secoue les puces et on retrousse les manches) :

Faire fondre le beurre au bain-marie. Y plonger les morceaux de chocolat afin de les faire fondre à leur tour. Une fois fondus, y ajouter la confiture, le sucre et les œufs. Bien mélanger et ajouter ensuite la farine tamisée.

Verser la préparation dans un moule de 20 cm de diamètre. Laisser cuire 45 minutes (la recette suggère 50, mais tout dépend du four). Quoi qu'il en soit, pour être certains de la cuisson, autant insérer une lame de couteau dans la pâte ; si elle en ressort propre, le gâteau est prêt ! Mieux vaut le laisser refroidir une bonne dizaine de minutes avant de le démouler en revanche.

A l'époque de ma première tentative, j'ai utilisé un fond de cette confiture qui a parfaitement fait l'affaire. En d'autres termes, inutile de concocter cette douceur au chocolat en piochant dans une confiture haut de gamme, ce serait tout de même placer la barre un peu haut. A propos de confitures de luxe, je ne sais pas si je vous ai déjà parlé de La Chambre aux Confitures. Pour quelqu'un qui, comme moi, n'est pas spécialement un amateur de confitures, c'est LA révélation qui m'a fait changer ma cuiller d'épaule. Leurs assemblages sont surprenants et le goût des ingrédients est à chaque fois authentique, c'est tout simplement un régal où le sucre semble passer au second plan pour laisser la vedette aux fruits.

Pour le chocolat, je ne sais plus où donner de la tête pour trouver du Valrhona, alors j'utilise allègrement et avec grande satisfaction gustative celui-ci. 

La source de cette belle (et simple) recette, c'est celle-ci.

A vous de trouver un bon thé à l'orange pour festoyer comme il se doit face à tant de simplicité et de bonheur gustatif.

Photo : capture d'image de ce site

Friday, September 27, 2013

I am listening to... La Madrague


During a lovely video call with my brother, this is is what came out, fresh and unexpected and so much in line with my denial of Fall: a song.

To listen to this gem of a song, open the windows, let the summer light in, lie down by the pool and do...well, nothing but basking in the sweet joy of the moment.

Credits: Glamoursplash

Wednesday, September 25, 2013

🐘 Pomelo à boire sans modération



A l'occasion du deuxième anniversaire de notre ainée, de bien jolis cadeaux tombés de mains attentionnées ont atterri entre ses mains à elle : petites, dodues, actives et tellement destructrices. Parmi eux, un livre au format BD qui m'a fait un clin d'œil dès son arrivée dans notre chaumière.

La couverture est un programme à elle seule : rose de chez rose, elle met en scène mon héros (avant d'être celui de notre petite), l'éléphant Pomelo. Ce petit futur géant se pose bien des questions sur le pourquoi du comment de sa croissance.

Attendez, j'ai presque envie de dire de son "grandir", c'est bien plus dynamique avec un verbe d'action, ne trouvez-vous pas ? Pomelo, c'est la preuve que la philo est là à tout âge et concerne bien nos petites vies de tous les jours. Surtout lorsque nous rencontrons la famille patate ou fourmi sur notre chemin de l'école ou du bureau. Nous sommes donc bien loin de la vision froide, distante et culturellement élitiste d'une certaine philosophie ; forcément, vu le public ciblé, me direz-vous. Oui, mais cela veut aussi dire qu'à tout âge un peu de réflexion ne fait pas de mal, il suffit simplement de trouver la clé (des songes ?) pour s'adresser à un (très) jeune lecteur et d'avoir une belle boîte de crayons de couleurs sous la main. Un peu de talent haut en couleur, ça aide aussi.

Mais, je m'égare et ferais bien mieux de m'accrocher solidement à la trompe de Pomelo pour être certaine de ne rien rater de ses aventures alors qu'il cherche à définir ce qui est grand. C'est grand comment...grand, au fait ? Et ça veut dire quoi, être grand, d'abord ?

Le coup de crayon est délicieusement poétique tant par les sujets minutieux et farfelus, que par les couleurs et les graphismes qui sont clairs - ils occupent souvent toute la page pour un effet plus marquant et pour mieux servir une petite dose d'humour tendre. De quoi franchement s'éclater sans détour avec les petiots et, qui plus est, le format "poche" facile à caser dans un sac (à langer, par exemple) est une option pratique si comme moi vous essayez d'embarquer jouets divers et variés lors des déplacements ; la philo en roulant, ça vous dit ?

Photo : TheDaydreaderDiary



Tuesday, September 24, 2013

In barba al 21 settembre (The Quote ⎜Citazione)




"Non c'è che una stagione: l'estate. Tanto bella che le altre le girano attorno. L'autunno la ricorda, l'inverno la invoca, la primavera la invidia e tenta puerilmente di guastarla."


-- Ennio Flaiano

Screenshot: TheDaydreamerDiary
Citazione vista qui.


Monday, September 23, 2013

September Eye Candy


Before I start walking on a golden sea of fallen leaves, let's take a fresh new look at our west coast and its long stretches of sand and dark blue waves one September morning. After the fresh air, a little home coziness can do no harm, holding close to my heart the ones I love and getting ready to watch them grow even more over the months ahead.

Friday, September 20, 2013

Summer Diary: #10 Ce que j'ai appris en Corse





Pour clore en beauté (!) sa série estivale sur la Corse, maman a pensé me laisser la parole afin que je vous dise tout ce qu'une fillette (mais, qui a dit "bébé" dans la salle ????) de mon âge (deux ans, donc) peut apprendre en vacance à l'ombre d'adultes dévoués.

Voici la liste qui vous montrera qu'il n'y a point de bébé qui tienne, bande de sceptiques :

-les brassards, c'est topi pour apprendre à nager loin, très loin des parents, sinon je les entends encore aboyer leurs ordres ;

-la piscine, c'est fait pour plonger, il n'y a que les petits qui barbottent mollement des heures ;

-restons sur les flots bleus : le petit canot gonflable, c'est juste génial pour voguer et chanter à tue-tête pendant qu'un adulte s'amuse comme un petit fou à ramer ;

- regardons sous l'eau à présent : les "pesci" (= poissons), c'est drôle deux minutes, mais certains mordent et, croyez-en mon expérience, ça fait bobooooooo, surtout quand ils sont invisibles ;

-les petits pains aux figatelli, "ze veux encooooore" ;

-la glace aux "chokkkolat", c'est encore mieux (il paraît que c'est héréditaire) ;

-les "cheval" (le pluriel, ce sera pour l'année prochaine) et les moutons aiment bien le pain que je leur apporte, mais purée, ils sont grands ces animaux, ça me laisse perplexe* ;

-zoologie, la suite : les "vespa" (= guêpe, encore un pluriel au programme de 2014), j'en fais mon affaire armée d'un torchon que j'agite avec une redoutable précision et qui s'abat comme la foudre de Zeus sur ces créatures qui ne terrorisent personne. Quand elle en voit une maman me dit "n'ait pas peur ma chérie", se lève de table au galop parce qu'elle a toujours un truc urgent à faire ailleurs ;

-la voiturette de golf, c'est le trip total et l'avenir m'appartient (encore une fois, loin des parents et de leurs fixettes, c'est mieux) ;

-côté hygiène, je me brosse les dents et crache l'eau une fois que je me suis rincé la bouche. Cracher à côté du lavabo ou du verre que l'on me tend, c'est tout un art que je maîtrise à la perfection ;

-je sais jouer aux fléchettes : c'est simple, suffit d'avoir une petite sœur à portée de main et avec une cible aussi parfaite, c'est un jeu d'enfant. Prochaine étape : le lancer de couteaux.

Chuuut, le dites pas aux parents, mais elles étaient franchement fantastiques ces vacances !

*Vidéo à l'appui, mes hurlements de terreur ont fait fuir la moitié du village.

Wednesday, September 18, 2013

Jappeloup !


Les chevaux sont mes animaux préférés, il n'y a pas d'autre façon de le dire. Je peux les regarder pendant des heures, même s'il ne font rien et somnolent paisiblement au fond d'un box. Ils sont simplement fascinants de par leur personnalité, à chaque fois bien démarquée et par là même attachante.

Je tiens cette admiration pour les équidés de mon père, qui m'appelle encore maintenant pour me dire qu'il a vu passer les chevaux en ballade dans la pinède, c'est vous dire.

Jappeloup fait partie de mes héros à crinière : petite, je l'ai vu en compétition en chair et en os, fougueux et volontaire, je l'ai suivi dans Cheval Magazine et les jumpings étaient couramment retransmis à la télévision, ce qui me donnait l'occasion de l'encourager à plein poumons. Avec Henderson Milton, autre bête courageuse et habile associée à un brillant cavalier, il était et reste le symbole du cheval sportif par excellence pour moi (ah, petite pensée aussi pour Flambeau et Frédéric Cottier !).

Autant dire que le film qui lui est dédié ainsi qu'à son cavalier (comment oublier le nom de Pierre Durand ?),  a été parmi les premiers téléchargés sur mon  iPad pour la séance de cinéma à la carte en plein air tant plébiscitée. Et bien m'en a pris de le sélectionner : voici un film où tout s'agence à merveille, à commencer par le jeu des acteurs, tous très bons et crédibles. 

Le petit plus est que loin d'encenser le cavalier et sa monture, le film décrit tout autant leurs points faibles, les rendants d'emblée accessibles au-delà des exploits accomplis et de toute niaiserie. Le parcours tortueux du couple, car il s'agit bien d'un couple, est ce que je retiens, ainsi que le dur labeur qui se cache derrière un "simple" saut d'obstacles - il s'agit ici de suivre le destin de deux sportifs de haut niveau qui travaillent d'arrache pied, il ne faut pas s'y tromper ; et il n'est jamais bien simple de devenir les meilleurs.

Monday, September 16, 2013

Summer Diary: #9 Fresh (and sensual) {At the Spa}




Time for a bit of fresh air, outdoor life and delicate wafts...all of this together, if possible, to try and tap into new sources of energy. It seems that quieter days spent in close connection with nature also call for lighter scents (with still a touch of sensuality, remember?).

So the more sophisticated perfumes can spend summer at home, on their safe urban top shelf, while this body water and Rochas white flower twist get closer to the mother of all fragrances in its lighter form: cologne.

The Clarins water I use almost daily, when I can almost do without any scent and want something discreet that I am the only one to notice (selfishness can be good); the Rochas delicate mixture of flowers and fruits I wear when going out in the evening, before hitting the main street for its all-night outdoor market or going for the outrageously good and rich ice creams of the Glacier du Port. Nothing wild. Only freshness and sensuality.

Credits: TheDaydreamerDiary


Tuesday, September 10, 2013

Le premier mot


Alors que la petite dernière nous enchante avec le tout premier semblant d'un areuuuuuuh (je suis gaga, oui), je tente de rattraper quelques heures de sommeil en regardant le tout premier épisode de Mad Men. J'ai du retard sur absolument TOUT, le sommeil comme les séries TV et tant d'autres choses d'ailleurs.

Bref, en regardant ce premier épisode, le premier mot qui m'est venu á l'esprit est "sexisme".

Autant parfois j'aime me dire que j'aurais pu vivre à l'époque des Indiens d'Amérique déguisée en squaw en selle d'un beau pinto tobiano, autant là, je suis partagée voyez-vous : je ne suis pas certaine de vouloir mon ticket d'avion (il paraît que c'est là tout un symbole, l'avion dans Mad Men... Laissez-moi découvrir la suite avant de vous confirmer tout ça) pour les années 1950. Si c'est pour me faire traiter de poupée un point c'est tout (au mieux !) dans la complicité générale, y compris celle des femmes, non merci.

En réalité, et au-delà de l'inclassable mysoginie et du lourd sexisme exprimés dans la série qui semble sponsoriser à parts égales tabagisme et alcoolisme à chaque plan, il y a un autre aspect qui complique la donne, car il me donne bien envie, cet aspect, de remonter le temps, n'en déplaise à mes premières impressions décrites ci-dessus et indépendamment du lourd poids du premier mot ; les années 1950 et le monde professionnel décrits dégagent une telle énergie qu'ils en deviennent attirants face à la morosité pesante de notre XXIe siècle. Certes, la période décrite sera aussi rapidement la pierre angulaire de profonds changements (guerre de Corée, anyone ?), mais lors de cet épisode inaugural, TOUT semble possible, le rêve est encore à portée de main, fidèle à la plus pure tradition américaine et consumériste.

Au passage, c'est le signe d'une naïveté déconcertante que de croire pouvoir s'endormir en regardant Mad Men. Je retiens la leçon.


Sunday, September 8, 2013

The Quote (John Irving is back!)



"It doesn't really matter who said it - it's so obviously true. Before you can write anything, you have to notice something."

--In One Person, John Irving

Friday, September 6, 2013

I am watching...




Driving Miss Daisy is one of those delicate flowers that are on the brink of extinction. It is a movie about human beings as different as they can be, about their feelings and their evolution once their destinies cross the same path. Suffice to say that the plot takes place in the prejudiced 1960s American South, that Miss Daisy is an elderly Jewish lady, while her driver, Mr. Hoke Coleburn, is an African-American. From the onset, you wonder what are the odds of success with such a risky combination.

The dynamics is definitely not new, but this does not make the movie less touching: the elderly miss Daisy (played with amazing talent by Jessica Tandy) will find a reliable friend for the rest of her life in her...driver (Morgan Freeman - he's so much better here than in any other action movie...). The person she first sees as an intruder becomes a steadfast presence and ally, even though - and this is key - both characters remain very different in essence. They learn to respect each other, their differences and feelings.

Shouldn't all relationships be like this?


Wednesday, September 4, 2013

Summer Diary: #8 Outdoor Movie Theater





Summer is a great season for outdoor festivals of all kinds, and for under-the-stars movie sessions as I was only recently reminded by a billboard by the road in Corsica. Oh yes, outdoor movies sound like the perfect summer fun!

Given the presence of two babies in the family, it is a tad complicated right now for us to attend any if these and the best I can do is read about them in the press - IF (it is a big "if", rightfully so) I ever manage to steal 2 seconds of peace for myself... So before going on vacation, I started downloading movies on the iPad to build our very own movie compilation more suited to our daily (non) routine. Given the backlog of movies, I had no trouble whatsoever finding ideas among the films of the past 5 years (and beyond!).

This is a self-satisfactory post, but I am so thrilled I did this: sitting outside on the porch in the evening, under the moonlit sky and choosing our own movie after a day of beach activities, seems luxurious quality-time! It reminds me of the famous drive-in option, only we do not have to drive anywhere, while still being able to sip away a nice drink and munch on local "canistrelli" (they bear no resemblance whatsoever to the Italian "canestrelli", by the way). Useless to say that this is yet another reason for me to voice my love for the iPad: handy and reliable, it has offered us an unexpected and much appreciated opportunity to relax despite the heavy nursing and caring days.

If it were a person, I would be grateful to it (!).

I will be telling you about each movie in the next few posts, but if you have any suggestions for the post-vacation movie list, bring them on! I feel restful evenings or pauses whenever they present themselves during the day will be much needed in the hectic month of September.

Tuesday, September 3, 2013

Summer Diary: #7 Porto Vecchio ⎪Corsica


Going to the beach, and I would even say, a new beach, every single day is just great, just as walking around barefoot or dining outdoor every day. At least until you hear a feeble call to reconnect, albeit briefly, with signs of actual civilization.

It is with these considerations in mind that we decided to go to Porto Vecchio and left very early one bright morning.

What is now built on the remains of Roman ruins that the Genoese occupiers wanted to save as much as possible, is indeed an old port (Porto Vecchio), conveniently located between the sea and the mountains. What was undoubtedly less convenient over the centuries was the malaria brought on by the mosquitoes that simply thrived in the marshy area.

The remains of the walls protecting the city embrace a lively center rich with shops, restaurants and tacky souvenirs shops - signs of civilization, sic. The best thing to do then is to walk with our noses in the air and take in the rustic authenticity of the rough houses, bridges and balconies. The walk to the main square is a hazardous one because of cars and one can only wonder why on earth the city center is not a pedestrian area. This makes sense given how narrow the streets are, making driving, parking and walking altogether a perilous experience.

It is worth the effort, mind you, especially when once we reach the main square - place de la République - we admire the old church in its center (St-Jean Baptiste) and start getting conveniently lost in the maze of less touristy streets.

Now, we did not manage to spot any Roman soldiers...but we did feel the presence of a past made of conquests - including the one that defeated malaria (which, if my memory serves me right, is still the main cause of death in the world).

Credits: TheDaydreamerDiary