Thursday, August 29, 2013

Ce que dit Marguerite Duras (The Quote)



"Quand j'écris sur la mer, sur la tempête, sur le soleil, sur la pluie, sur le beau temps, sur les zones fluviales de la mer, je suis complètement dans l'amour."

--Marguerite Duras

Photo : Source inconnue (Grèce)

Wednesday, August 21, 2013

Summer Diary: #6 Soundscape: Corsican Crickets




One could argue that I Muvrini are another (more) pleasant vocal option, but these crickets do make every outdoor dinner a sheer marvel and a refreshing experience...provided you do not try to compete with they synchronous "bel canto" made it seems to hypnotize the mind and unveil the secrets of the river and surrounding mountains.

http://soundcloud.com/the-daydreamer-diary/corsican-crickets

Tuesday, August 20, 2013

Summer Diary: #5 Splash in the Solenzara River




While driving through the Bavella mountain range, I notice that cars are parked in the most unexpected places, beginning with sharp bends. As I wonder why on earth someone would ever want to park here and where all their occupants may have gone in such a wild environment with no easy access to valleys or visible point of interest, hubby points out that they may well be bathing in rivers somewhere downhill.



Ah! Call me a fool, but it never crossed my mind. Sadly, this is most probably because I never went swimming in a river. But of course, this is an alternative if you are lucky enough to live in the right environment!

Now, I did kayak down the Ardèche - and came out totally soaked and exhausted by the effort - but that does not count as a leisurely swim, right?

Imagine my happiness when I found out that the village of Solenzara, on the East coast of Corsica, takes its name from the river that runs through it, and that the eco-site where we are staying has direct access to it!


The rocky site is beautiful, without offering the breathtaking view you can have in the mountains, of course; the water is incredibly clear, calm and fresh - all very pleasurable given the heat of the day. Its color ranges from pale green to deep emerald, echoing beautifully the Mediterranean flora around it. In the morning, birds gather by its banks to drink and play, and it is also the best time of the day to swim there, unless we run late and end up there in the late hours of the morning, when cicadas welcome us in their deafening way (oh, do I love them despite their ugly looks!).

Credits: TheDaydreamerDiary

Thursday, August 15, 2013

Summer Diary: #4 Le Frelon ou petite histoire d'entomologie corse




Tel un hélicoptère, l'insecte dodu multiplie les allers-retours au bord de l'eau, effleurant vertigineusement petits et grands et semant la zizanie uniquement parmi ceux qui ont le malheur de l'apercevoir. Les autres, ignorants du danger, construisent des châteaux de sable en Corse.

Ce frelon-là, il est de la branche européenne car sur son abdomen il arbore fièrement plusieurs rayures jaunes et noires. C'est un digne représentant de son espèce avec ces bons 4 cm de longueur et ses longues ailes.

Il n'a peur de rien et se nourrit allègrement de ses cousines les guêpes et les abeilles. Joli esprit de famille, moi j'dis.

Pour l'heure, c'est sur le pied de gentil mari qu'il s'est posé, histoire d'explorer son coup de pied tandis que je retiens mon souffle : piquera, piquera pas ?

Il paraît que son dard n'est pas aussi redoutable qu'on le croit, mais franchement, je doute que petit mari, malgré l'infaillible courage qui le caractérise et son amour sans bornes pour la nature et ses plus tendres représentants (dans le désordre : reptiles, requins et autres édentés), ait une quelconque envie de se sacrifier pour la science ou wikipédia et ses acolytes.

Voici donc la gentille bête qui prend son envol, fait deux pirouettes autour de notre petite fille qui crie à la "foummi mamââââân !!" (les Islandais ont entendu ce cri de détresse, vous aussi probablement, habitants du monde entier) - pour la traduction, sachez que "foummi" = "fourmi" - et suit son chemin.

Histoire de bien marquer nos esprits lors de cette première rencontre avec un frelon au cours de notre séjour corse, ce rituel sera répété deux fois ; c'est qu'elle qu'elle est dotée d'une mémoire d'éléphant la bestiole et elle ne perd donc pas le nord (quant à savoir quelle invisible piste elle suivait ainsi, mis à part celle familiale, je ne vois pas...).

Tuesday, August 13, 2013

Summer Diary: #3 L'île des eucalyptus

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Parcourant la route sinueuse la tête au vent à la place du passager, ma fille sur les genoux, j'écoute et ne participe que timidement à la conversation des filles que je viens de rencontrer ; nous avons le déjeuner et l'après-midi pour faire plus ample connaissance après tout, autour de quelques brochettes de poulet mariné et d'un café avec vue sur la baie.

Je ne sais plus par quel détour de leurs bavardages, la discussion tombe sur la flore corse. Là, j'en profite illico pour leur demander la nature de ces grands arbres aux feuilles tombantes et au branchage aussi décoiffé que ma chevelure à ce moment-là. Tels des adolescents ayant poussé trop vite sous l'effet d'une montée de sève excessive, ils semblend désordonnés, disloqués. Dans leur sillon, un doux parfum bien reconnaissable à la longue par son côté mentholé.

Ils me rappellent les eucalyptus que nous avons salués au cours de chaque voyage en voiture qui nous a menés dans le sud de l'Italie ; les arbres de Torre Guaceto sont ainsi devenus de bien familières silhouettes longeant l'homonyme zone humide. De là mon idée que nous étions de nouveau en présence de ces mêmes géants aux racines australiennes, ces arbres qui, selon moi, doivent apprécier un sol bien détrempé.

Une des filles allait effectivement me le confirmer : l'Île-de-Beauté est célèbre pour accueillir cette variété d'arbres. Du même coup, renseignements pris, ils se sont fort bien acclimatés dans tout le bassin méditerranéen, malgré les chaleurs sèches et les sols arides.

Le dessin ci-dessus a été choisi dans le fonds de la Biodiversity Heritage Library, véritable mine d'informations iconographiques à portée de souris, pour le plus grand plaisir des yeux. Ses planches sont une autre invitation au voyage au pays de la faune et de la flore.





Monday, August 12, 2013

Jardin d'épices


Lorsque j'ouvre le placard suspendu central de la cuisine, c'est un mur de petites boîtes en plastique joliment graisseuses (nous sommes dans une cuisine, après tout), mais en tout cas encore suffisamment transparentes pour laisser voir toutes sortes de poudres aromates et grains colorés.

Ce sont mes trésors.

Mes épices.

Véritables petites fées culinaires, elles me permettent de transformer un modeste blanc de poulet en poulet tikka masala, excusez-moi du peu. Parmi celles-ci, deux sortent tout de même du lot, ne serait-ce déjà par leur contenant : deux petits bocaux en verres qu'entourent deux étiquettes rouges, un tantinet désuètes... mais qui méritent pourtant de remonter à leur source ! Le poivre du Sichuan (en Chine) est ainsi décrit dans la catégorie poivres voisins : note boisée et anisée. Rien qu'à ces deux adjectifs, l'imagination s'envole vers salades et compositions de poisson telle la lotte au pamplemousse...


Malgré deux nobles représentants (le poivre susnommé et la poudre de sumac, photo ci-dessus), mon modeste placard est bien peu de choses, pour ne pas dire moins que rien, face à la véritable caverne aux poudres d'herbes, d'aromates et d'épices de la rue Sainte-Anne à Paris, mais avant tout de Cancale où souffle déjà un vent parfumé depuis la nuit des temps. Chez qui sommes-nous donc ? Quel illustre voyageur et créateur d'un autre temps parcourt ainsi la route des épices d'un bout à l'autre de notre Terre pour rapporter autant de subtiles merveilles ?

Rœllinger, c'est son nom et son antre est une invitation au voyage à lui tout seul, des sens et des papilles en tout premier lieu. Le must, c'est la cave à vanilles, que je n'ai pas visitée, mais dont on dit le plus grand bien, en grand secret. Avouez que rien que le nom ouvre tout un champ de doux rêves !

Lors de ma visite parisienne, je me suis gorgée des parfums divers et variés, doux et amers, citronnés et vanillés de tant de poudres, huiles et mélanges exclusifs proposé dans une boutique aux sombres tonalités du bois, car tout est ici végétal et rappelle le lien avec la terre, la nature et ses richesses ; mais, attention ! Il ne s'agit pas simplement de collecter l'existant tel qu'il nous est offert et aussi exceptionnel et rare soit-il, mais aussi et surtout de créer d'innovantes associations qui feront de votre plat une expérience à part. 

Un petit mélange d'algues, frais et salin ? Suivez le palais du spécialiste, il a sûrement concocté ce qu'il vous faut. Rien que pour vous.

Roellinger, 51 bis, rue Sainte-Anne, 75002 Paris

Photo :
1 - ici
2 - TheDaydreamerDiary

Sunday, August 11, 2013

Summertime Happiness

🎶   🎶

This song makes me happy. 

It ranks high right now on the iPod playlist that we prepared for our summer trip - everything is downloaded, ready to be uploaded in the car and to encourage us to leave habits behind for a month. And we are as ready as everything else for a change of scenery despite the sleepless nights of the last month and all that a newborn in the family means in terms of organization, planning and exhaustion. 

Let's get even more in the mood for our summer trip. 
Let's play the song again.
And start dreaming about the sea.

Saturday, August 10, 2013

Summer Diary: #2 The Corsican Storm




It all started around 2am, when lightening from far away and high above lit the sky, revealing the now familiar landscape from a ghostly perspective: the Bavella mountain range suddenly looked ominous. Its top shrouded in heavy black clouds that came rolling into view seemed to send us a warning: we are its guest on this island and if nature decides so, it can wipe us out in the blink of an eye.

As I lay still in bed, the rain started pouring down violently, making a scary and deafening sound over our heads, isolating us even more, making any reasoning impossible in the thick of night. My body tensed in a vain attempt at hearing a more familiar noise that would make me feel safe among my kind.

Lightenings kept tearing through the sky, closer now, striking with increased sharpness while thunder got closer and closer. Every now and then, the storm would back off, but just for a very brief respite. It would then start again, fiercer than before, as it grew stronger after a couple of minutes of rest.

Summer storms... They are as dangerous and violent as they are fleeting. So I thought.

But not this one. It just hang on throughout the night and only gave way in the light of dawn, when its evil forces left the stage to well-known shapes and blessed early morning light and shy chirping birds.

The first signs of life.
I started breathing again.

Credits: TheDaydreamer

Friday, August 9, 2013

Summer Diary: #1 Conca, Corse | Corsica



D'une crique à l'autre, il y a parfois peu de choses. Dans ce cas précis, tout de même, un voyage auto-train, une traversée en bateau et une bonne centaine de kilomètres de route de montagne sur une superbe N193 ; elle est superbe cette nationale, à condition d'avoir l'estomac solidement accroché.

Point de crique italienne pour nous cette année donc, mais la découverte d'une île réputée farouche et belle à couper le souffle.

Au passage, petit message de bienvenue sur le tarmac, bien visible des caméras qui ont filmé depuis les hélicoptères le tour de France : "Corsica is not France." Ok. Le ton est donné. On prend note.

Remarquez, je peux comprendre que tant de beauté soit difficile à partager. On est bien tenté de garder le secret de ces couleurs franches, côtes sinueuses et vallées vertes pour soi. Quant à la mer, que voulez-vous, c'est la Méditerranée : toute tentative d'objectivité de ma part serait donc vaine.

La route qui mène à la plage de Conca est tortueuse, mais adoucie par une nature généreuse, des vues tantôt plongeantes sur les anses aux eaux claires et peu profondes, tantôt limitées par des rangées de pins et rhododendrons en fleur qui cachent quelques maisons. La route est comfortable car large et bien entrtenue et les villages traversés sont certes touristiques, mais dénués de tout étalage ostentatoire - il règne ici une sorte de franchise des lieux appréciable sous le soleil estival. Les touristes sont au rendez-vous, forcément, mais il n'y a pas foule et les plages sont accessibles, ainsi que les petits bars et restaurants qui assurent le ravitaillement. Celui sur la petite plage de Conca ne fait pas exception tout en se fondant parfaitement dans les arbres qui l'entourent.

La première baignade se fera ici, sur les galets, dans une eau claire tendant au vert, à l'abri des collines en toile de fond.

Les vacances peuvent commencer !

Photo : TheDaydreamer

Thursday, August 8, 2013

June Eye Candy


Many hours spent under the sun, reading a book about the rain and its cathartic properties, when all of a sudden, she's here, our daughter, born in this beautiful month of June. And after her birth, I am also reborn with newfound senses and emotions.

Thursday, August 1, 2013

🌾 The Scentsual Home



When I read the title of the article published by Freshome (I am happily following them on Twitter...) about how to create a sensual home, I clicked on the link instantly and I have to say, first of all because I would not have thought about combining the adjective "sensual" with the noun "home". Call me silly, but I would have picked a more practical, as it were, adjective: relaxing, soothing and so on... 

The article was an eye-opener since I realized that some of the choices I have made so far in our apartment were an attempt at making our home...sensual. Fabrics and colors are largely explored in the article as well as a very interesting point about...kids and related mess! On several occasions, the author points out the necessity of keeping kids' clutter away, storing it where it becomes invisible... I totally understand the need to keep stress levels down by making the surrounding space as smooth and free of obstacles as possible, BUT (yes, it is a big "but"), if you live with kids, this point just makes you smile. At least, it made me smile.

My two cents about this is indeed to try and tidy everything up once everyone is asleep in order to enjoy a few soothing hours in the evening whenever possible. However, this is NOT always achievable and part of the survival kit is just to go with the flow and not make any strict rules about the perfect space if you want to avoid parental insanity.


I remember one of hubby's sentences when we were interviewing nannies: he said he wanted the kids to just play in the bedroom and nowhere else in the apartment. Honestly, I thought he was joking and was über grateful that the nanny utterly ignored what he said and now lets the young ones play and run free wherever they want.

Instead of trying to fight the inevitable, I found another way of infusing sensuality into our rooms thanks to flower and herbal notes released by scented stick diffusers and candles. If I do not really change the home decoration based on seasons (aside probably from the type of fresh flowers I place in our vases from time to time - they are obviously seasonal), I do choose new fragrant notes every now and then, and right now all I need is something fresh and light such as moss, mimosa and grass:



-Dyptique candles: Mousse, Mimosa
-Baobab stick diffusers: Wild Grass (Fragrance note: Tarragon Herb)

Even though I could not lay my hands on jasmine, this is the subtle scent that takes me to my favorite and beloved summer retreat in the south of Italy, where in the evening the white jasmine flowers open up and release their powerful smell in the narrow streets of our village. 

The quintessential summer night's scentsual dream.