Tuesday, July 31, 2012

Summer Series #3: Warm Nights


This is how the Aloha State welcomed us on a warm night. Clear sky, but dark and alive with wind, stars, droplets from the sea and scents from the shore and the nearby trees. On a warm night like this, the lanai is the place to be, then the shower for a refreshing moment and off to Paia's relaxed atmosphere. Fresh fish from the day is the dinner to go for on such a warm night... A dish to order in one of the many joints where surf boards, pictures of Hookipa and hanging fake blue tunas are your neighbors of choice. And once out, you just want to breath every particle of this warm Maui night.

Credits: TheDaydreamerDiary

Enfant 44



 Ce livre n’est pas franchement la meilleure des lectures en cette période de l’année, mais les amateurs de thriller seront comblés par autant de cruauté et de suspense au cœur de la Russie sous l’emprise de la famine et de la suspicion dans les années 1940. Tout le monde surveille tout le monde dans ce qui est une spirale infernale où se tissent et se défont les destins avec une facilité effrayante ; une dénonciation, un soupçon, un vieux compte à régler pour une sombre histoire et votre vie est réduite en miettes. Au cœur de cet univers inquiétant et avilissant, une intrigue personnelle se noue avec violence et minutie, menée par un frère qui se sent abandonné. Les épisodes et les meurtres se suivent avec une cadence qui tient en haleine à chaque page – c’est un thriller réussi, angoissant… Même trop réussi : il m’a valu quelques nuits blanches et cauchemars qu’en réalité je ne souhaite à personne… A ma connaissance, ce roman n’a pas encore été adapté sur grand écran et cela  m’étonne car tous les éléments sont réunis pour un film haletant. Cela étant dit, ce serait un film que je ne pourrais voir : trop de vie éclatées, trop de violence entre les lignes et certainement à l’écran… La vie de toute façon vous réserve parfois des surprises, vous obligeant d’une manière détournée à vivre en direct certaines situations qui, d’un coup, violemment, vous  attirent dans l’histoire du livre. Heureusement pour nous, seulement dans les parties les moins cruelles, mais tout de même, il est drôle (façon de parler) de constater que dans certains pays qui se veulent des libertés, dès que l’on élève un peu la voix, que l’on conteste, on se rend compte que l’on est assimilé à des fauteurs de troubles et comme par magie les représentants mêmes de la loi et de l’ordre (toute référence à Law and Order n’est pa fortuite) vous auscultent et vous assimilent immédiatement au fautif ou, pire, au coupable. Finalement, certaines démocraties sont bien plus dictatoriales que tant de dictatures et rivalisent d’efficacité dans la destruction ou la manipulation d’un simple vérité. Je vous avais prévenus : pas de quoi rêver…

Monday, July 30, 2012

Summer Series #2: Sea Baubles


With makeshift goggles on, I put my head under water and the sounds of the world are shut out, immediately. Bubbles pervade my ears and mind instead. My body needs to get used to the new water element and its silky and salty touch before I start swimming in search of new treasures in the sea – the seagulls have told me that this is a very good spot for great and valuable finds of the present and of the past.

The first parrotfish I encounter gives a polite smile and swims elegantly on, carrying away in its wake its vibrant and chaning colors; then I meet a whole family and the kids are immediately more playful and ask me what I am looking for. Ah! I am looking for the little treasures, the sunny kind of treasures that sparkle and add color… One of the youngest in the school then tells me to turn right at the next rock and not to be afraid to swim through the magic algae and caressing kelps. I follow his advice and delicately remove with my hands a couple of vegetable strands only to discover, secretly tucked away, a new type of coral: the coral cuff in the most fashionable color! Right next to it, a pair of earrings that combine textures of solid color and aqua reflections of transparent stones… What’s next in this treasure chest this season? “Look for the sailor’s symbol” says the starfish that skillfully reads my mind. Let’s swim on, say hello to the clown fish next door and stop by the bracelet left behind by the sailor: the anchor bracelet in navy blue – what else? This is when I realize that the clown fish has followed me, only to give me the next hint: further on, closer to the Pirates’ Cove, I will find the ring of one of these fierce characters. Sure enough, as I reach the entrance of the cove, a light green stone set in tarnished gold, winks at me. It’s been here for ages, surely, but has lost none of its charm. Each precious piece found in the marine world adds a touch of originality and mysterious sparkle to our earthy ways... Should we bring them up to the surface or rather wear our sparkling mermaid dress forever?

Credits: TheDaydreamerDiary

Thursday, July 26, 2012

Summer Series #1


Allons-y pour le lancement de cette série toute estivale et de couleurs vives vêtue - une série interculturelle qui embrassera plusieurs catégories à la fois ! J'ai bien choisi ma journée car il fait une chaleur torride sur la ville (34° C, qui dit mieux ?), de celles qui vous donnent des mirages... 

Tellement elle est simple, savoureuse et bonne, la recette que je vais vous livrer dans quelques instants - tout droit sortie de l'été méridional - est le sujet idéal pour lancer cette nouvelle rubrique des Summer Series brute de décoffrage et rouge incandescente. C'est parti !

Petit mot qui n'en est pas moins important : la recette des poivrons au pain ("elle se moque de moi là", même pas...) est extraite et traduite librement d'un livre que j'ai cherché tel un saint graal (ou chou). Il Libro del Cavolo est l'œuvre d'une rédactrice de blog culinaire et photographe que je suis depuis la nuit des temps (et dont je vous ai déjà parlé ici même) : Sigrid Verbert. Son style enlevé et totalement spontané est la première chose qui m'a attirée sur son blog. Ses recettes, la deuxième. Il faut bien commencer quelque part, nous sommes d'accord ? Elle en est totalement attachante et, pour revenir à mon billet précédent, elle fait partie de ces personnes dont je suis religieusement les histoires, les expériences et les aventures. Ajoutez à cela qu'elle est Belge, marié à un italien, vivant en Italie et je vois là comme un léger parallélisme entre ce qui est ma modeste et petite vie... Sans compter que ses références à la gastronomie belge me  servent de trait d'union avec mon expérience en terre batave... Ah, j'oubliais, elle a une petite fille qui est juste un poil plus âgée que notre petite mouflette et elle adore écrire... Bref, les échos résonnent aisément dans ma tête grâce à son blog drôle, soigné, passionné, vivant.

Son livre très chou était devenu introuvable pour moi ; la joie de le recevoir, puis de lire ces tranches de vies qu'il met si bien en valeur, puis de cuisiner quelques recettes n'en a été que plus intense. C'est dit.

Et c'est cuisiné. 

Ne vous laissez pas bluffer par la simplicité rustique de ce plat, c'est une petite merveille du genre (et je me projette immédiatement dans les Pouilles, chez l'épicier du village où nous achetons nos poivrons rouges, jaunes et verts avant de repartir vers la maison sous le soleil cuisant, d'un pas volontairement lourd et cadencé... petit dicton local du jour "Suntu mmari li pepi") : 

♨ Ingrédients gorgés de soleil :

-pain légèrement rassis (une belle "puccia"des Pouilles, mais pourquoi pas ?)
-3 poivrons
-câpres sous sel (ce n'est même pas la peine de tenter avec les câpres nageant dans je ne sais quoi...)
-1 gousse d'ail
-huile d'olive (j'ai utilisé l'huile Stefanini...un pur délice)
-Sel (Maldon pour nous)

♨ Mettre la main à la pâte :

Préchauffez les four à 170 °C.
Coupez le pain en petit dés ou faites comme moi : utilisez vos mains, le geste a de véritables vertus thérapeutiques. Lavez les poivrons, videz-les et coupez les en lamelles assez régulières. Mélangez le tout dans un plat allant au four, ajoutez l'ail, l'huile et le sel. Enfournez, dépliez le transat à l'ombre de la tonnelle et comptez les cigales... Une petite odeur alléchante viendra vous sortir de la rêverie. Les poivrons doivent être bien cuits, le pain croustillant et votre cœur à jamais reconnaissant.

A tavola!

Photo : ici


For the love of blogs

Reading blogs has become one of my favorite activities whenever I have a bit of time in between subways, tramways, tasks, planning, and efficiency in general. I enjoy it as I would enjoy a bit of reading during the day, when there is no time to actually sit down for a couple of hours in a row and read a book almost cover to cover. Some would then argue that blog reading is like fast food - well maybe so, but then I find that the quality of blogs out there is much better than that of fast foods. And reading, no matter how quickly and in small bites, can only be a positive experience (I do not refer here to those horrible text messages where punctuation has been forgotten, words reduced to the bone and messages literally encrypted).

In several blogs that I then peruse regularly, I had seen the Bloglovin logo - not one that I find particularly graceful, mind you... When clicking on the logo I then found about a great, handy way to keep track of all the updates in the blogs I regularly click on. Basically, once you log into the Bloglovin page, you can select the list of blogs you want to follow and updates will be posted regularly on that single page where you can also sort the posts you have already read ("mark as read"). Very handy and user friendly, especially if all you have is five minutes here and there. 

I have added a link on The Daydreamer Diary right menu that will lead you directly to its Bloglovin page

What wouldn't we do for the love of blogs?

Credit: here

Tuesday, July 17, 2012

Bamboo



When I was little (not so long ago, of course), my mom attended drawing classes and she was definitely right in doing so: she draws beautifully and the portraits she made while talking on the phone were but one proof of her talent. One of the classes she attended was given by a Japanese lady my mom liked very much: she was poised, minimalistic and essential in her behavior and drawings.

One of the first things the attendees were asked to draw were bamboo reeds. Yes, bamboo reeds. Simple, quintessential in their shape and yet so complex. They had to paint them actually. And I remember now all to easily the beautiful result: with  couple of brush strokes, the bamboos emerged from the ground! 

Far from being talented in any way when holding a brush or a pencil, I have now come to use a Bamboo to add personal touches to pictures and visual elements of all kinds. The link between my mom's experience is there, however subtle. It is all a matter of expressing oneself via creation, only with different tools and in different context - mine being...virtual! The Bamboo I am talking about is a tablet that allows you to draw, paint, spraypaint on any visual support you can think of. It is very simple to use, but still requires a bit of practice. I keep looking at the black tablet while writing, instead of looking at the screen, so the final words look shaky... It does not matter though since I have good hope that with curiosity and motivation, I'll get there! In the meantime, you may have spotted a few changes around the blog in the header and in a couple of pictures in the previous posts. Basically, I am discovering the various apps offered by the tablet - there are quite a few! It is all a matter of finding the apps that will help me reach the result I have in mind; will you bear with me in the new "artistic" endeavors?
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Sunday, July 15, 2012

The Quote (from Abyssinia)


"A sept heures du matin, la fraîcheur de la nuit se décollait par lambeaux, dans un bain de lumière tiède. Les grands arbres du quartier franc étaient pleins d'oiseaux qui piaillaient dans ce qu'il restait d'ombre. La poussière collait encore au sol ; mais quand des pas la soulevaient, elle ne retombait plus."

-- Jean-Christophe Rufin, L'Abyssin

Photo : source inconnue

Another perfume for men!


Just the other day I came across a PhD thesis title regarding the industry of cosmetics and its new target: men. The dissertation aimed at analyzing how successful this new market had been so far. Or how unsuccessful. The latter option seems irrelevant at this stage, at least seen from the customer's point of view: men products are on all shelves, ads are on all billboards and commercials...on TV. Perfumes are a safer market given its history, I would say. So it may be then even more difficult for fashion brands to stand out, or so you would think.

One of Kenzo's latest commercials managed to hit the nail right on the head, sponsoring a "sport" perfume while showcasing anything...but sports. That's the trick and it works beautifully since all you dream of is sports and action while being under the mere influence of its suggestion. Perfect. Now let's go lounge by the pool, in all good conscience and smelling wonderfully nice thanks to that great perfume you stole to the man next to you.

Wednesday, July 11, 2012

Week-end à la mer


Sous un ciel de plomb, nous arpentons tant bien que mal les pavés de la ville close, Concarneau. Si nos yeux sont grands ouverts afin de tout observer, tout retenir sur nos rétines, l'eau, elle, ruisselle impitoyablement sur nos joues, trempe chaque fibre de nos vêtements et ronge chaque étincelle de notre bonne humeur en ce long week-end à la mer. Qu'à cela ne tienne, les moussaillons que nous sommes en ont vu d'autres !

Justement, le chef moussaillon, repère au détour d'une ruelle, un charmant imperméable - le bikini serait si douloureusement superflu. La doublure est rayée blanc et rose et l'indispensable capuche sauvera la petite tête du tout aussi petit moussaillon de quelques mois qu'est notre fille. La vie rude commence au plus jeune âge.

Cette découverte pratique et néanmoins hautement esthétique nous ouvre les portes de la marque Week-end à la Mer : toute une collection de vêtements pour les plus petits sous le signe de la mer, de ses indémodables motifs dont la "rayure" est probablement le plus bel emblème. Les coloris sont variés, les matières confortables et voilà notre petite prestement coiffée et habillée un peu plus chaudement qu'au départ de notre excursion. Le moussaillon est paré.

Le bémol de cette aventure est que le site Internet laisse décidément à désirer et la boutique en ligne renvoi l'écho d'une pièce tristement vide. Si toutefois vos vagabondages du week-end vous déposent sur les rives d'une ville côtière, regardez bien autour de vous car les jolies créations s'y cachent peut-être ... Et si d'aventure vous jetez l'ancre du côté de Concarneau, ses murailles et rues tortueuses vous réserveront encore plus de surprises et tant d'émerveillement.

Pour l'instant, virez à bâbord toute et en route pour d'autres cieux !

Photo : ici

I am reading...


Alors qu'une cargaison de livres qui fleurent bon l'iode vient d'être livrée au pas de ma porte, je ne vous le cache pas... Ça sent les vacances et les lectures ensoleillées ! 

Même au fil des pages, les descriptions des hivers moscovites passent mal en ce moment... Comme pour la musique, la lecture semble faire écho à une certaine humeur du jour ou de saison. Le livre de Jean-Christophe Rufin est arrivé dans mon panier un peu avant la saison des fraises et des figues, mais il a tout de même rayonné sur tous mes trajets métropolitains le mois dernier, apportant quelques grains de sable dans mes poches et quelques étoiles filantes dans mes idées. 

L'Abyssin nous transporte loin, très loin - tout en passant par la France et quelques autres contrées plus épicées. L'aventure de Jean-Baptiste à travers le continent africain pour une improbable mission d'ambassadeur auprès du Négus d'Abyssinie est un régal des sens et l'essence même du parcours initiatique : passion amoureuse, intrigues géopolitiques (l'empreinte de l'ancien ambassadeur est bien là !) et découvertes ethnologiques et géographiques font de ces pages un journal de bord riche en rebondissements qui m'ont tenue en haleine au rythme de l'ondulation des chameaux et des vents du désert, à cheval et au beau milieu de la végétation luxuriante de la maison fantasque et "chlorophyllée" où nous découvrons le personnage principal dès les premières pages du roman. Ajoutez une bonne dose d'humour qui dénonce admirablement et avec une exquise légèreté excès, fanatismes de tous bords et individualismes sans frontières (la scène de la présentation au roi Louis XIV est un pur bijou...).

Loin de moi l'idée de vous faire une liste de lectures estivales, mais bon...si vraiment, VRAIMENT, vous voulez une esquisse de liste... Ce livre devrait bel et bien ouvrir le bal sous le soleil exactement !

Photo : ici

Monday, July 9, 2012

Plions enfants...


...ou la suite du billet précédent. Comme par enchantement, et juste après avoir vanté quelques-uns des très nombreux mérites du papier et de l'art du pliage de celui-ci, voilà que je tombe sur cet article, concis mais enrichissant, dans Le Point.

Hommage à un origamiste, oui oui... ou à l'art de se plier à toutes les règles qu'impose ce médium qu'est le papier. Erik Orsenna devrait apprécier ! Et il en va de même pour tous ceux que la versatilité du papier fascine, intrigue, passionne...

Bonne nuit de créativité à tous,
The Daydreamer et ses papillons en papier japonais 

Photo : ici

Sunday, July 8, 2012

The Quote ou l'Ode au papier


"Plier, c'est parler une langue universelle, une sorte de solfège ou d'espéranto. Pas besoin de mots, les schémas suffisent."

--Erik Orsenna, Sur la Route du Papier


Photo : Pinterest

One year later...


"Here we are, one year later I am a "grown up" baby: I walk, I babble and dance to the first keys of any tune, I smile and laugh, and I give hugs in my very own way - a baby's got to have a distinctive way of doing things, otherwise it would be such a boring life, right?

Happy July 4 to you...and to myself!"
Baby A.