Wednesday, June 27, 2012

Mr. O would have said...

Our dear friend Z met our dog, Mr. O, and so she knows fully well the extent of resemblance between this fella on the picture below and our own beloved dog. He left us three years ago, and yet, we still think about him, talk to him and pat his framed pictures and his urn with love and the urging need to still share every aspect of our life with him. The words spoken by his peer below sound so incredibly true - I have the intimate feeling this is what Mr. O would have said... And also that as his owners, we did many things right, but also many things wrong - out of ignorance or selfishness, but never on purpose. 

Thanks Z, for sharing this!
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Saturday, June 23, 2012

Fashion video of the week


C'est parti pour un bain de fraîcheur avec cette publicité revue et corrigée presque tous les ans par Dior : un classique ! De la musique aux séquences choisies, tout y est pour suggérer la saison chaude (en tout cas, celle du calendrier, parce que pour le ciel chez nous, ce n'est toujours pas ça) et les notes pimpantes et citronnées de l'Eau Sauvage. 

On a cloud...

Dans un beau petit vase blanc aux courbes épurées et douces, un vase simple comme "bonjour", disposer quelques fleurs aux couleurs poudrées et la magie entre par la petite porte et illumine une timide journée. Bonheur fleuri !

Photo: ici

Thursday, June 14, 2012

Opera buffa


J'aurais aimé écrire "Par une chaude nuit fin de printemps, je l'ai rejoint au pied de l'escalier qui mène à l'Opéra Bastille", mais le début sonne résolument faux. Oubliée la chaleur, oublié le printemps... Cela étant dit, tout le reste s'accorde avec la réalité d'une soirée lyrique insolite passée dans ce lieu d'exception qu'est donc le grand frère moderne de l'Opéra Garnier. Vu de l'extérieur, le bâtiment de l'Opéra national de Paris (Opéra Bastille) est simplement intimidant et manque singulièrement de charme à mes yeux. Fruit de lignes épurées et nerveuses, il cache de jolies courbes à l'intérieur et de splendides portes lourdes en bois laqué qui s'ouvrent sur une salle à l'acoustique veloutée. Certes, l'ensemble rappelle davantage une chaîne hôtelière qu'une salle de spectacle, mais le confort d'écoute et d'assise est parfait. Le moindre mot chuchoté atteint clair et précis l'oreille, tandis que la scène reste visible à tout moment malgré une salle comble.

Lors de notre visite, c'est Il Barbiere di Siviglia / Le Barbier de Séville qui était à l'honneur, opéra bouffe qui  a été interprété avec brio et dépoussiérée avec une touche d'insolence habile par le metteur en scène, Coline Serreau. C'est frais, pimpant - forcément, Figaro ! - et audacieux de faire jouer de-ci de-là quelques notes de la Panthère rose pour suggérer l'arrivée sur scène en catimini de tel personnage... Sans compter quelques interprétations burlesques agrémentées de déhanchements dignes d'un Michael Jackson au mieux de sa forme. Le bouquet final - actualité sportive oblige - c'est l'arrivée sur scène d'un ballon de football tandis que chaque membre du chœur arbore un petit drapeau dont nous tairont les couleurs pour n'offusquer personne. D'aucuns ont dû être choqués, une pensée respectueuse est partie vers Rossini, sûrement... Mais on ne peut nier le divertissement vibrant qui a animé la représentation et penser à ce que devait être ce type de spectacle à ses débuts : ne s'agissait-il pas justement d'amuser la foule ? 

Autre perle de la soirée : les décors de Jean-Marc Stehlé et Antoine Fontaine. La scène mouvante pivote entre les tableaux et offre une vue féerique et imprenable entre la maison de Séville, véritable prison dorée pour la belle Rosina, et l'extérieur, le jardin, la liberté et le déchaînement des sentiments. Dunes, lanternes, voiles soulevés par le souffle du soir, tout concourt à créer une ambiance chaude digne des Mille et Une Nuit. Séville vibre dans chaque détail et l'humour est là, jusqu'à la scène finale, sous les palmiers. Un bien bel opéra, pour une bien belle soirée.

Saturday, June 9, 2012

June 9, 2001

On June 9, 2001 at this very moment, we were dancing the night away with our wedding guests, enjoying  the warm Italian spring in a villa and under the protective gaze of old, polished statues and contemplating the future under the starry sky. Eleven years ago, we got married surrounded by family and friends. The moment is still very lively in our heads and happily populated our conversations today while we enjoyed a few rays of pale sunshine far away from that Venetian villa of yesteryore. To relive the moment feels like a pilgrimage of the soul and senses that leaves you content and trustful. And this is where I probably fully grasp - or imagine to grasp - for the very first time the meaning of pilgrimages, whether religious or purely lay. It does not really matter in the end, these are only social labels. What really counts is to find a personal pilgrimage, one that belongs to you, and only you. 

Credits: here

Wednesday, June 6, 2012

A Pont-Aven...


Par un long et pluvieux week-end nous marchons les mines tristes et trempées vers le centre de Pont-Aven ; entourés des enfants, toujours pleins d'énergie, nous avançons vers ce qui s'annonce déjà comme une halte réconfortante au milieu de tant de grisaille et d'eau tombées du ciel main dans la main. Le printemps semble bien loin...

Il faut rester alertes, garder un œil bien ouvert sur chaque enfant en état de marcher, de sautiller dans les flaques et de descendre du trottoir sans regarder à droite et à gauche.

La jeune compagnie nous tire vers le haut et nous arrache de tendres sourires, tandis que la visite guidée menée tambour battants par nos amis nous réveille peu à peu de notre torpeur et nous ouvre les yeux sur tant de petites merveilles - tout ce que j'aime : un moulin à eau là, des pivoines ici, un parcours sur petits ponts en bois digne d'un Robin des Bois... Heureusement, Pont-Aven est en ébullition et les commerçants ne sont pas en reste malgré la déception qu'apporte inévitablement le mauvais temps ;les touristes se sont tapis chez eux... Mais, pas nous !

A pas feutrés, nous entrons dans les boulangeries, les biscuiteries et cette pâtisserie qui propose de belles bouteilles contenant des mélanges magiques de poudre de cacao et noix de coco, ou cannelle, ou lavande... Le soin le plus minutieux est apporté à chaque article savamment enrubanné, sans oublier les pâtisseries gourmandes qui trônent comme tant de trophées du goût et du bon goût !  A force de chercher, nous trouvons même une trace du printemps, de ses fleurs couleur corail si délicates et de ses papillons et abeilles frétillants entre les branches : délicatement peints sur des verres, non, en fait ce sont de petits vases que l'on a envie de collectionner à l'infini, les messagers du printemps égayent la journée et la céramique. A Pont-Aven, tout semble soudain possible grâce à la main de l'artiste...

Photo : TheDaydreamerDiary

Sunday, June 3, 2012

Maman


La fête des Mères prend une signification toute particulière cette année chez nous : c'est la première pour moi ! C'est avec cette nouveauté en tête et une compréhension toute fraîche de ce qu'est véritablement une mère que je prends le temps de m'arrêter ici... sourire... et souhaiter un moment serein de bonheur et une reconnaissance infinie à toutes les mamans, à commencer par la mienne !

Photo : ici

Plumes froissées


Le festival de Cannes a fermé ses portes, la Croisette redevient celle de toujours et le plateau de Canal+ rejoint ses pénates... Alors que tout rentre dans l'ordre dans les hautes sphères de l'actualité cinématographique, je redescends sur terre et ressors ma liste de films à présenter au rattrapage. Cette semaine, c'est Black Swan qui décroche la palme.

C'est une palme toute relative en réalité, mais cela est presque entièrement ma faute : à sa sortie, j'ai (comme souvent) royalement ignoré le tintamarre qui lui a été réservé, voulant déguster le long-métrage à ma guise et sans être "sous influence". J'ai été servie. Par un vendredi soir de solitude, j'ai eu l'idée de me lancer dans ce que je pensais être une histoire de danseurs, dans le monde de la danse. Vous imaginez ma tête quand, dès les premières scènes dangereusement tourbillonnantes, j'ai senti une tension, un malaise, monter. L'entrée en matière est une réussite car le spectateur comprend d'emblée que le mal fermente sous les blanches plumes du cygne principal en attendant son heure. Au lieu du film-documentaire tant attendu, j'ai donc regardé l'estomac noué et l'esprit agité un thriller / drame psychologique sur fond de schizophrénie et manichéisme trouble. Le cygne blanc, tout le monde peut l'interpréter... mais le noir ? Pouvons-nous le laisser remonter à la source du fleuve et prendre le dessus ? Devons-nous le laisser nous conduire en échange de gloire et réussite dans ce qui est le pacte suprême avec le Malin ? Dans son genre, ce film est une réussite totale. Tendu, noir, inquiétant, il devient en revanche prévisible une fois la mécanique des doubles jeux et des incertitudes installée, et c'est bien dommage. Pour tout vous avouer, je ne comprends pas l'Oscar décerné à la très belle Natalie Portman, fragile et forte à la fois, parfaitement ambivalente. Je me dis que si l'interprétation est certainement réussie, c'est surtout son incroyable travail autour de la danse classique qui a été récompensé. Quant au réalisme du monde de la danse, autant le laisser au placard - il ne risque pas de montrer le bout de son bec.

The Quote



"Virtually everywhere I looked there was something to shoot, and her taste is eccentric in that uniquely Australian way - her place so full of 50s and 60s kitssch that you almost don't know whether you are in a store, a prop house, or someone's home."

--Martyn Thomson in Interiors (about Leslie Crawford)

Credits: TheDaydreamerDiary

On a cloud


Le moins que l'on puisse dire, est que le mois de mai qui vient de s'achever aura brillamment été ponctué par de longs ou très longs week-ends qui ont mis à dure épreuve nos sacs de voyage. Outre les excellents moments passés sur notre petit nuage entre amis, avec petits et grands aux quatre coins du pays, d'hôtel particulier à mobile home, nous avons aussi appris à faire et défaire les valises en un tour de passe-passe, sans oublier ces petites choses essentielles pour tous les jours, mais en se délestant sans peur et sans regrets du superflu.  Finalement, ce n'est pas si mal comme routine !

Photo : source inconnue