This time, the Eye Candy lands on time on this blog's tarmac and sums up memories and decorative thoughts and wish list... Enjoy!
Wednesday, November 30, 2011
Thursday, November 24, 2011
Beneath the sea
Usually, beneath the sea lies fascinating sea life in the most varied forms - and you know how fond I am of most of them (feel free to rule out sharks, for one)... But did you know that there also lies an island, one that welcomes the freed souls of all those who passed away? The Island Beneath the Sea is a shrine in Isabel Allende's lastest book on slavery and the emergence of Haiti. What sounds at first like a poetic title reveals, little by little, its many faces; death most certainly is one of them in the lyrical depiction of the rise and fall of a plantation, of a country and of the characters that constantly face new challenges to save themselves or those they love. Magic realism permeates every scene of this historical epic that crosses borders all the way to New Orleans to reach new possibilities and above all, the promise of a free life for Tete, this young woman born into slavery and soon to become the toy of her master, Toulouse Valmorain, representing ruling (and monarchic) France. The plot is built on many contrasts and conflicts: personal ones and historical ones. The two cannot be separated as events unfold and carry in their wake each one of the characters. Luckily, there is also hope for those who are not afraid to cross the land barefoot and brave natural and human dangers. And if you think of it, humans are the ultimate danger to...themselves and show here once again how skilled they are in the shameful art of exploiting other lives. This was true then...and is still true nowadays. Sadly.
Wednesday, November 16, 2011
The Quote
"L'amatriciana è un piatto totem (primo, secondo e terzo), un archetipo dorsale, che riempie ogni solitudine e governa le moltitudini, pasce, seduce."
Wednesday, November 9, 2011
October Eye Candy
While days are getting shorter and shorter, the warmth of the hearth is looking more and more appealing. In the absence of real fire, a colored tea light here and there will do and make me want to indulge on the thick carpet, daydreaming about the beautiful crisp morning atop the Parisian rooftops. As the days also get colder and colder, a nice hand knit hat will keep little ears safe and smiles on everyone's face.
Credits: TheDaydreamerDiary
Sunday, November 6, 2011
La belle île
Les Pyramides de Port-Coton, Claude Monet (1886)
Tout ici est déchaînement des éléments et sérénité ultime, de ces moments d'apaisement qui vous incitent à la contemplation. Le bateau approche de la côte, Le Palais - tout un programme - nous tend les bras, mais se révélera finalement moins attirante que Sauzon, plus authentique et cachée. Atmosphère belliloise entre mâts et couteaux, ports de pêche et de plaisance tous inondés par cette lumière sauvage, légèrement humide de ce début d'automne. Le rythme ici est différent : chaque geste compte, chaque coup d'œil jeté sur ce métronome que sont les vagues apporte un souffle de vigueur salée renouvelé. Les maisons sont simples et se différencient les unes des autres par des détails : un pot coloré là, un volet en bois bleu ici... La beauté est dans l'économie sur terre, dans le faste impétueux sur mer. Sarah Bernhardt a bien choisi son fortin du bout du monde, sur la Pointe des Poulains ; une bâtisse simple vue de l'extérieur, compacte afin de mieux résister aux vents puissants et de proposer quatre murs solides à l'âme qu'elle accueille. Elle protège et s'érige en tant qu'écrin du confort de notre monde au cœur de la nature. Monet lui, se laisse sublimer par les bleus, granits et verts de ces aiguilles de Port-Coton qui s'élancent vers le ciel sous les embruns riches de vie, comme si elles voulaient essaye d'échapper à la marée. L'attirance pour la falaise est instantanée, de ces fascinations que seul un lieu jeté en pleine mer peut susciter. L'île est belle, fatalement belle.
Rochers à Belle-Isle, Claude Monet (1886)
Hier et aujourd'hui
Allez mon fidèle Apache, encore un dernier effort, galope au bout de tes forces, fais-nous voler au-dessus de la terre rouge !
Tel une furie, mon cheval imaginaire foule le sol et les nuages à bride abattue, m'entraînant, moi, petite indienne urbaine, vers de nouvelles aventures inspirées de Tex Willer, ce héro, MON héro. Apache est le fruit noir et blanc (tobiano) de mon imagination palpitante, de celle propre aux enfants ; un peu de carton, du scotch et un coup de crayon sont l'âme de cet increvable appaloosa dont les deux profils découpés sont soudés par de simple...fonds de boîtes de biscuits, véritable ciment de cette création qui devient d'un seul coup tri-dimensionnelle. D'un galop d'enfance à la piste de Longchamp, la fascination est la même, presque intacte...
La tension, elle, monte dans les gradins et sur la pelouse lors de cette nouvelle édition du Prix de l'Arc de triomphe (je me résoudrai jamais à l'appeler "Qatar Prix de l'Arc de triomphe", jamais). Envolés les indiens, ici c'est la mode qui dicte sa loi : difficile d'apercevoir les athlètes quadrupèdes entre les plumes colorées de tant de chapeaux inspirés, il est vrai, avec plus ou moins de bonheur. Les voici, ces chevaux prestigieux, aussi beaux que dans les plus parfaits des rêves équestres : nerveux, vifs, les veines et yeux intelligents saillants, à l'écoute et fougueux. La moindre étincelle les fait sursauter, partir, fuir à plat ventre devant l'innomable - et invisible - danger qui de mémoire de cheval sauvage les a toujours fait courir, plus loin, plus vite, plus fort.