
Wednesday, August 31, 2011
Tuesday, August 30, 2011
Ciel, terre et mer
Le scooter noir flanqué de son conducteur lui aussi de noir vêtu sous la chaleur accablante se démarquent instantanément à la sortie du tabac. Les bras chargés de lectures légères sur les idées de décoration en vogue et de l’incontournable quotidien sportif à éplucher à la plage, je m’approche du scooter pour mieux lire ce qui semble être un slogan tout trouvé en ces lieux : Ciel, terre et mer. En l’occurrence, il s’agit d’une agence événementielle spécialisée en sports extrêmes… Je note aussitôt qu’il faudra passer l’information à petit mari, toujours avide de ce type de défi…
Quant à ces trois mots accrocheurs, ils me semblent tomber à point nommé pour décrire notre visite du jardin des Méditerranées plus tôt dans la semaine. L’une de mes émissions fétiches nous avait mis sur la piste de ce joyau de conservation naturelle qu’est le domaine du Rayol. Dans ce grand parc à l’histoire singulière (trois propriétaires s’y sont succédé avant que Conservatoire du littoral ne soit appelé à la rescousse), la faune et la flore méditerranéennes sont à l’honneur : tout y est si sauvage et pourtant si savamment orchestré ! Les nuances de vert se déclinent à l’infini tandis que les senteurs nous enivrent au gré des vents : eucalyptus, mimosas, lavande... Tout ici n’est que régal des sens en éveil – et mêmes les plus oubliés et endormis d’entre eux seront titillés – et émerveillement pour une découverte contemplative et une riche introspection en toute quiétude. Entre les jardins méditerranéens qui sont ici chez eux, les jardins du monde nous offrent un voyage avec la biodiversité comme destination finale : le parcours initiatique et didactique conduit des Canaries à l’Amérique latine, en passant par la Nouvelle-Zélande. Les formes de la flore sont étonnantes, prêtant parfois au rire, parfois à la fascination.
L’ultime récompense, le joyau caché révélé uniquement aux promeneurs les plus persévérants, c’est cette petite crique à la pointe du domaine, la pointe du figuier ; ses eaux turquoises sont agréablement mises en valeur par les pins parasols et maritimes environnants – le tableau est exquis et le chant des sirènes irrésistible. Les habits d’été tombent aussitôt au sol, et nous piquons une tête inattendue et spontanée afin de nous offrir un véritable bain de jouvence dans cette eau qui est cristalline, à défaut d’être rafraîchissante. Repus de tant d’harmonie naturelle, nous refaisons surface bien malgré nous, mais gardons le sel sur la peau et repartons avec l’intime conviction d’avoir vécu, tel un Robinson, entre ciel, terre et mer, plongés dans un jardin d’Eden.
Saturday, August 20, 2011
The Quote...
Thursday, August 18, 2011
On a cloud...

Wednesday, August 17, 2011
Fixette textile
Démarrons cette série estivale de billets courts vêtus et avec une petite allitération (les barres sur les T, c’est essentiel), mais vêtus tout de même. Comme chaque été, je suis saisie de ma fixette textile saisonnière donc : modestement, le monde entier le sait à present, pour moi l’été est la seule saison qui vaille vraiment la peine d’être inscrite sur le calendrier, la seule qui me donne des ailes et m’inspire à tous points de vue. Franchement, c’est à se demander comment j’ai pu vivre tant d’année dans un pays du nord… C’est vrai que les étés pouvaient y être incroyablement cléments et que les infrastructures locales étaient un hymne parfait à ces journées chaudes que l’on pouvait passer au bord du fleuve qui traversait notre ville, à la mer toute proche (oubliée la voiture, par ici le vélo !) ou dans l’une des réserves naturelles des alentours, pour ne donner qu’un liste très brève ici.
Tout cela pour dire que ma célébration de cette saison hors pair passe par le choix encore et toutjours de textiles vaporeux aux décors tout aussi délicats. L’année dernière déjà je vous avez parlé de ma fixette sur le coton plus blanc que blanc et cette année, aucune exception n’est de mise, du moins pour ce qui est de la toile de fond, rigoureusement candide. Sauf que, je vous livre ici quelques aperçus de mes petites tenues préférées du moment, à porter en descendant à la plage, sous les pins parasol ou à la buvette du coin, ainsi que (roulement de tambours, tada !) quelques détails des petites tenues de notre fille, petite et à peine née et baptisée Maître Chouin (je vous laisse deviner pourquoi), mais déjà gentiment gâtée et pomponnée.
C’est que pour les petits, il y a de ces motifs à craquer et à croquer, de la petite langouste aux pois rouges et roses ou aux petits carreaux, sans parler des créations issues du talent de brodeuse d'une certaine tante que nous remercions ici chaleureusement en passant.
Photos : TheDaydreamerDiary
Update
As you can see from the image appearing on the right hand menu, instead of lauching myself in the daunting task of writing about my discovery of the baby world, I cowardly chose to take the picture shortcut to start with – much safer choice, don’t you think? Anyway, meet Sophie (aka So-So) our new nanny. She’s a true lifesaver every time our daughter’s face goes purple with rage and tears and we have no clue why - well sometimes we know why and the osteopath who is turning her upside down knows it too. So-So seems to have the (noisy) solution, every single time. A lifesaver, I tell you, brilliantly assisted in her alleviating task by her sister, the teether (see pic above). You and I are now giraffe experts, but we figured it out already while visiting a natural park in South Africa, when we spent half the morning looking all over the place for the placid tall ladies - yes, to me giraffes are all long and mascara-lashed ladies.
Credits: Amazon