Tuesday, May 31, 2011

Join the school!


Cabo Verde is a surprising destination in many ways: its windy shores, its greener than green waves, its fresh fish dishes stretching to lobsters at will and its deserted island of Sal... Last but not least, diving is an amazing experience in the area and this is where the beautifully alive school of fish of The Daydreamer's Diary's new banner (and the picture of this post) come from.

Hubby went minus 20m to get the picture in incredibly clear waters that take nothing away from the shimmering beauty of the sea creatures. Nature and the sea pervade our lives at home and given the favorable calendar season, they will increasingly - and again in many ways - take over the blog. Who would mind a touch of fresh and salty water though, I ask?

Credits: TheDaydreamer's Hubby

Monday, May 30, 2011

Au calme...


Voilà des années que l'avenue du Maine fait partie de mon monde, d'une façon ou d'une autre : près de la Tour Montparnasse - l'un des lieux de mes activités professionnelles -, elle conduisait aussi chez ma meilleure amie des années écoulées à l'école italienne, sans oublier les Galeries Lafayette, les cinémas du coin et ma crêperie préférée pas loin de là... Bref, au carrefour de mes nombreuses déambulations parisiennes, cette avenue méritait bien plus qu'un coup d'œil furtif de ma part et le tort est à présent réparé.


Pour cela, je dois remercier une nouvelle connaissance, Willy Roch, qui est aussi un artiste de talent, photographe avide de clichés argentiques saisissant les espaces urbains et les portraits humains cosmopolites, de Paris à NY. Après avoir découvert avec émerveillement ces albums photo en privé, autour de gâteaux faits maison et d'un thé parfumé partagé avec plaisir, c'est à l'énigmatique musée du Montparnasse qu'il m'a conviée dans le cadre du cycle Diasparis autour des inspirations africaines au cœur de Paris et des dialogues avec le monde. L'occasion rêvée d'aller soutenir un ami, d'en découvrir d'autres et de me promener dans la verdure qui mène à ce petit musée, un petit paradis vert dissimulé des regards et du bruit, en pleine ville. Il fait partie de ces endroits secrets riches d'histoire, animé au départ par Marie Vassilief qui fonda là la cantine des artistes, un lieu alternatif accueillant les plus grands peintres : Braque, Modigliani, Chagall, Matisse... D'ailleurs, au regard du passé et du présent de ce lieu atypique, je m'étonne qu'il ne soit pas répertorié dans les pages de notre petit livre d'inspiration tranquille, Paris au Calme. Nous y puisons paisiblement les destinations moins connues de la ville de Paris, avec pour mot d'ordre, le silence, l'émerveillement et la découverte loin des sentiers battus (et tapageurs). Une sacrée mine de chlorophylle et de bonne humeur où ce petit musée caché n'aurait pas dépareillé (et d'ailleurs, le musée Bourdelle, situé non loin de là, y figure...).

Aujourd'hui, ses murs discrets accueillent les créations d'artistes contemporains qui présentent avec talent sculptures, tableaux, photographies (petite piqûre de rappel à la vue des photos de 2002 avec notamment la première page de Libération brandie contre la possible élection de Jean-Marie Le Pen à la présidence - véritablement moment historique) et maquettes. Les présentations sont éclectiques et témoignent de la richesse et multiplicité des modes d'expression ainsi que de la fertilité du thème de la présence africaine dans la capitale.

Je ne vous en dis pas plus et vous invite à écouter votre curiosité, chausser une paire de ballerines par un beau jour et explorer le passage verdoyant qui accueille tant de créativité (sans oublier l'espace Krajcberg, au fond du passage, derrière un grand arbre bienveillant) ; n'oubliez pas non plus de glisser dans votre sac une belle paire de lunettes de soleil et votre livre du moment : les blancs calés ici et là offriront un coin privilégié de méditation.

Artistes exposés : Claudie Dimbeng, Pape Teigne Diouf, Diadji Diop. Samuel Nja Kwa, Michèle Magema, Pascale Obolo, Willy Roch, Toxic, Alain Waddall, Anne Yoro, Corinne Zobinou, Oreste Zevola, Alexis Peskine...

Sunday, May 29, 2011

Samedis en ville

L'air pétille, les pieds frétillent et la tête fourmille d'idées que je vais essayer de concrétiser en m'accordant une de ces pauses urbaines de fin de semaine on ne peut plus parisiennes. Certes, il va falloir courir d'un métro à l'autre ; certes, les rues seront bondées de badauds qui, comme moi, se déversent dans la capitale pour en humer les curiosités et multiples vitrines tout en goûtant à cet air estival qui rend toute chose plus savoureuse et légère. Qu'à ce la ne tienne, le sourire aux lèvres et le soleil haut perché dans le ciel seront mes étoiles filantes du jour, au diable les désagréments.

Etrangement, le ballet des passants et bien moins frénétique que prévu : la bonne vieille tradition du week-end campagnard ou normand semble avoir pris le dessus. Du même coup, cela me laisse tout le loisir d'avancer à pas lents, calculés et le nez au vent, sans me soucier des mes voisins de trottoir, souvent bien plus pressés que moi. Là je m'arrête, admire telle broderie sur fond de lin blanc, là je m'insurge contre un prix et dans la boutique suivante je salive sans goûter les milles saveurs italiennes étalées sans pudeur à la gourmandise. C'est non loin d'ici que mes pas me conduiront à une découverte surprenante et délicate d'un monde éphémère de papier tout empreint de douceur enfantine : cartes postales et billets en tout genre sortent de l'imprimé vulgaire et en série de nos supermarchés quotidiens. Petits bijoux de papeterie côtoient petits objets futiles, mais ma main trouve la carte de vœux du jour : ce sera une douce aquarelle à poster le lendemain... Tandis que je sors de la boutique, des cris enthousiasmés entrent par la grande porte : la tête de rhinocéros gonflable serait parfaite sur la cheminée des prochains clients, paraît-il ! L'imagination s'envole aussitôt vers cet intérieur que j'imagine on ne peut plus ludique et décalé...

Les animaux semblent dès lors guider mes pas vers l'un de ces antres historiques dont j'ai déjà parlé ici : Deyrolle. Herbiers et tables d'entomologie exercent une attraction fatale sur moi... Les animaux empaillés, entre science et danse macabre, suscitent toujours des sentiments mêlés, vite dissipés par les pages colorées de tant de livres, par les mille plis des frêles argonautes et les reflets des nautiles, tandis qu'une nuée d'insectes me saute aux yeux lorsqu'une main ouvre l'un des nombreux tiroirs aux trésor. Monde étrange et fascinant qui ne cessera de m'intriguer... J'en ressors avec une innofensive boîte toute blanche qui hébergera mes prochains origamis.

L'étoile de mer lumineuse, espèce décorative habilement inventée de toutes pièces, me fait passer le seuil d'une caverne d'Ali Baba d'un autre genre, "Dîners en Ville" (point de site Internet disponible, c'est un signe de l'appartenance de cette boutique à un autre temps, non ?) : ici coquillages (oui, c'est une passion) nacrés côtoient collections de couteaux à beurre anciens sur fond de nappes aux riches textures et entrelacs baroques. C'est un écrin précieux qui recèle l'applique qui viendra illuminer de sa blanche texture de dentelle la future chambre de bébé... De porcelaine délicate, elle semble aussi symboliser un monde marin friable, poétique et magique - de quoi rêver les yeux ouverts, de jours comme de nuit.

Photos :
1- Source inconnue
2- The Daydreamer via LoLob

Friday, May 27, 2011

I am reading...

The moment I heard that John Irving had ushered a new book, I had to hold it my hands, weigh it, eye every detail of it and anticipate the deep pleasure of reading its every word, like a long-awaited present from a real master-mind.

While anxiously waiting for our Sout-Africa-bound plane, lazily wandering around the shiny marbke alleys of a German airport, hubby darted for the local bookstore, one of our favorite hideouts when spending time in airports, in between lay-overs. He came out triumphantly holding a little package like a holy grail - Last Night in Twisted River.

For once, and regretfully, I have to say that the book could be judged by its cover for me: it is sad, almost gloomy and tortured, reflecting with sheer perfection the black and grey hues of its cover. It is taking me quite some time to wind through the "twisted" plot and the characters' intricate lives, following them from one American State to the other in search of their real life and identity while hiding away from a crazy sherif, very much enclined to make his own justice. The story is very dense and lacking the vibrant rhythm that usually keeps me hooked to John Irving's prose.

In essence, and for all the reasons afore-mentioned, this book sadly won't reach my very personal wall of fame... And I am the first one to be disappointed, believe me.

Saturday, May 21, 2011

On a cloud...

Let's open new doors and tiptoe down the corridor to find out what's beyond our well-known boundaries. Maybe changing our viewpoint will help us find new treasures; let's stretch our legs and stand pround on them...our nose in the wind to catch every new scent.

Nice program for the week-end. I hope your will bring new territories and perfumes your way!

Credit: via

Wednesday, May 18, 2011

...Et ils vécurent heureux

Cela n'aura échappé à personne, ce silence pesant sur mon blog à propos du mariage du siècle (jusqu'au prochain qui rivalisera en quincaillerie clinquante). C'est que ce type de cérémonie n'attire point mon attention, juste une pointe de curiosité amusée qui va m'inciter à lire les grands titres de la presse, mais pas au-delà du châpeau ; ne cherchez pas à me convertir, c'est culturel, peut-être tristement culturel, mais c'est comme ça.

Je pourrais vous aider à comprendre ma quasi-indifférence en vous demandant de jeter un coup d'œil du côté de la monarchie italienne, ou plutôt de ce qu'il en reste, avec un prince sur le trône rentable et pitoyable du show bizz télévisuel bon marché et une histoire lourde de faux pas. Bref, circulez.

Je pourrais aussi vous aider à comprendre mon cynisme face à ce type de mise en scène en vous demandant de jeter un coup d'œil du côté de la France. Là, c'est la tragédie de la guillotine qui tranche avec les petits bonheurs de notre journée et l'autre tragédie, celle du roi régnant actuellement au son de ses gourmettes et Rolex en or, j'ai nommé sa majesté Sarko.

Bref, pour toute une série de raisons, il valait mieux que je me taise et que je lise ce que les autres - nettement plus indulgents que moi à ce sujet - avaient à dire. A moi de remercier donc ma chère amie M., infatigable globe-trotteuse londonienne, pour avoir partagé cette jolie palette de comparaisons éloquentes sous forme de collage (voir image ci-dessous), entre Disneyland et Majestyland. Elle a eu le grand mérite de me faire tout simplement sourire.

Une image en dit bien plus qu'on long discours.

Soft Peaks

Who ever needs a warm, melting dessert these days, I ask you? Certainly not me, the ice-cream girl, as I am forever entering the blissed mood of all things fruity, juicy and sunny. Peaches have made their grand entry on the table as have raspberries, strawberries and other delectable little red pearls I dream of all year long.

So, how to combine the craving for a lovely dessert while enjoying the freshness of ruby and golden juices running down my chin? The idea here is to find a way to accomodate them while serving more than a simple platter - but who would actually complain about that? - of fruits covered in lemon juice and the lightest sugar sprinkle.

The pavlova has been on my to-do list for years and years and years - make it centuries then. It all of sudden occurred to me that this could be the dinner party solution I was looking for; I mean, it has some mean curves and appealing colors, that sexy, pale pavlova girl, don't you think? The name could be improved, I guess, since it does remind me of some Pavlovian reflex that could also have something to do with us all drooling on the linen tablecloth at the mere view of this rich dessert...

The recipe I tried is in the end a combination of this one here and the Nigella Choco-Raspberry pavlova.

It came out beautifully fragrant, all soft peaks and dotted with lusciously red specks of happiness. I am drooling, still, so join me and put your apron on, all the more as if you are going to the dentist to get your tooth extracted, this is all you would be able to wolf down right after (this is a hidden message to my mom - be brave: there is pavlova after the dentist!) AND all the more as you may just have lost one of your latest blog posts in cyberspace (hint-hint-hint):

☕ Ingredients:

-5 egg whites
-double their weight in sugar
-1 tablespoon of maizena
-350ml double cream
-A mixture of your favorite berries, for the color contrast and the taste

☕ How to:

-Preheat the oven at 180 °C.

-Beat the egg whites until they are quite stiff and adding the sugar a spoonful at the time.
-Add the maizena and beat some more.

-Spread the egg whites (meringue) on an oven sheet previously covered with baking paper. Make the meringue look like a crown, no need to make a whole at its center as the meringue will sink in anyway when cooling down.

-Place into the oven and keep an eye on it after 1 hour or so: once you see it starts forming a golden crust but its center still feels spingy to the touch, the beauty is cooked!

-Let it cool down completely - I did leave it overnight...

-When you are ready to assemble and seve, beat the double cream until if forms soft peaks and flots sexily over the beaters...

-Spoon it delicately over the meringue and drop the red berries on top (obviously wash them before doing so, but be careful about any dripping water and "stains" on this white lady - it does not look pretty!).

-Cool in the fridge for about one hour, so that all the tastes mingle...and serve, gloriously at the table.


Simplicity and efficiency at its (summer) best.


Credits: TheDaydreamerdiary

Pas merci


Et bien non, je ne vous dis pas merci, Mesdames et Messieurs (à bas le sexisme, ratissons large) de Blogger : qu'en est-il de mon tout dernier billet en date, celui du 11 mai ? Mes pieds, grandes vedettes (pas par la taille, mais par l'esprit) de cette ode à la paresse, sont vexés. Le billet qui leur avait été dédié avec tant de soins a tout simplement disparu, par je ne sais quel malheur virtuel. Il subsiste juste un maigre brouillon électronique qui ne ressemble que de très loin au chef-d'œuvre (hum) final. J'oubliais : envolées les photos, elles aussi parties vers d'autres lieux insondés et insondables. Franchement, non, vous ne méritez pas les applaudissements du public.
Photo : source inconnue

Wednesday, May 11, 2011

Footbath {At the Spa}


Hurrying, running, sporting outdoor, indoor, swimming, walking and...getting my feet off the ground, up in the air even, to try and give these pillars of the body some well-deserved rest. Let's admit it: who ever thinks about feet in everyday life? We just use them to the bone, without a second thought, just like those worn-out tyres you never take a second look at when driving. Or at least, I do...

But things change and one thing leading to another, I need now to put my feet up in the air more than ever, so here I am, typing while lying down with the famous life-saving cushion supporting my extremities. The perfect picture.

The feet look at me and beg for extra care and treatment whenever possible, so I finally give in to all those little special moments of self-indulgence you always hear about, but never practice. The first step then takes me to the shower where cold water trickles down my legs and is then sprayed upward to invigorate the senses and the blood. The soothing effect is immediate, but there is actually also the softer, lazier option that consists in slipping my feet into a bubble bath - forget warm water, not good for what you got - while I leaf through the latest non-novel book delivered at my door. The bubbles tickle my soles and spark up the day.

All that remains left to be done is to rub in some voluptuous, velvety cream delicately flavored for a complete experience - my feet are then more than happy to tell each other rice-scented stories while enjoying, eventually, peace and rest, way off the ground and all those earthy weights. When the legs get jealous and scream for their share of freshness, the soothing gel kicks in and leaves behind a mint fragrance and the feeling that the next marathon is behind the corner, together with the winner's cup.

Credit:
1 - Helen Maria Turner, The Footbath
2 - The Daydreamerdiary with:
-Bracelet from Gruichcaramis

Monday, May 9, 2011

Snack time


With the hot weather slowly but surely settling in, BBQs are back in town - yes, in town, right where they are forbidden, how can that be?! - and "aperitivo" time is on the agenda, whether it's in the garden for the luckiest of us, on the balcony or...indoor with all windows wide open to give the illusion of outdoorsy life. The bottom line is: get your cocktails and snacks ready, wear your best panama and smile with friends and family!

This is exactly what we did during the Easter holidays, somewhere down south, near the Atlantic ocean, once lovely evening on the porch. The wooden table was laden with good things, fresh findings everyone was ready to dive into with light sesame "grissini" or "rétrodor" baguette. In one of the little cups, a white cream gently speckled with green bits was begging to be tried while rocking the teak chair. And so it was, very happily too.

Here is the recipe, if one may call it a "recipe" - so simple and even more than simple if you think it was inspired by one of those tips you find inside the Saint Môret packaging - what do you know, hun?

-Ingredients:

-150 grams cream cheese - think Saint Môret or Philadelphia (the latter is the cream cheese of my childhood, we even have photographic proof of my baby self with Philadelphia all over the face... blink-blink)

-One echalote or a small bunch of chives: the choice may not depend so much on taste as on chromatic preferences... I would go for the green dots!

-Sea salt and pepper to taste

-Pinch of Spanish smoked paprika

-A small tin of tuna in olive oil: drain the tuna before using...you do not want oil to floating around in the dip.

-How to: well, if I am being honest, there is really no need here for a "how to" section, as you can easily imagine. Just chop your chives or slice your echalote very finely and then toss everything into a bowl, mix well until you obtain a nice texture, easy to spread on the carbs of your choice.

And let me tell you that given the easy to shop ingredients and the über simple way to assemble them all, this is perfect for a mid-week improvised get-together (minus your boss, otherwise the magic won't work). Summer is here, can you tell?

Credits: FromMeToYou

Wednesday, May 4, 2011

Origami ailé

Parfois les matériaux les plus simples et communs qui nous entourent peuvent être source d'émerveillement et de découvertes ludiques et poétiques. Prenez le papier : combien de feuilles de papier tournons-nous, déchirons-nous, coupons-nous par jour ? Inutile de compter, le papier et les actions qui y sont associées sont multiples et variés et ponctuent, même à l'heure du virtuel, nos journées ; nous n'y prêtons plus la moindre attention. Certes, reste intact le plaisir de recevoir une jolie carte (qui envoie encore des cartes, hein ?!) ou de toucher une feuille particulièrement lisse et soyeuse ou joliment souple et cartonnée...


Sans être véritablement fascinée par ce support, j'avoue qu'il m'intrigue et que la curiosité m'a piquée alors que je côtoyais une communauté de collègues japonais : les emballages aux multiples formes, souvent stylisées, et couleurs de leurs desserts, bonbons ou cadeaux en tout genre étaient source d'admiration constante. Quelle fantaisie et quel goût pour le détail et le fini ajusté !

Du même coup, j'ai cherché et j'ai trouvé un petit didacticiel qui m'a mise en selle pour enfin créer quelque chose de mes petites mains malhabiles : en route pour des papillons en papier, éphémères et néanmoins si graphiques, tant dans la nature que dans le monde des origami. En route pour l'art du pliage du papier... Il faut une bonne dose de patience et un peu de temps à disposition - à tel point qu'il m'aura fallu un an (UN AN) pour rassembler tous les éléments, temps libre compris.

Tout commence par un blog que j'affectionne particulièrement et qui est animé par une passionnée. La vidéo qu'elle reportait m'a définitivement convaincue : claire, bien filmée, c'est le coup de pouce initial et idéal car tout semble possible - les troupes sont donc motivées pour tenter l'expérience. Celle-ci s'est poursuivie chez Deyrolle, un magasin plus proche de la caverne d'Ali Baba qu'autre chose, un antre à merveilles empaillées ou non... Là, j'ai dû trouver un cadre sobre et solide pour accueillir mes chrysalides en devenir (non, point de mante religieuse chez moi...). Dernière étape du périple, une papeterie japonaise qui donne envie de tout acheter pour plonger dans un kaléidoscope enfantin de couleurs et matières pour tous les goûts. J'y ai choisi des feuilles de papier carrées, parfaites pour l'usage que je leur réservais, animées de motifs géométriques bariolés pour un effet plus vrai que nature.


Le résultat a dépassé mes espérances, laissez-moi vous le dire. Les papillons tiennent la route et ornent désormais l'appartement d'êtres qui me sont chers. Ils sont gais et légers et volent presque de leurs propres ailes. Avec une pincée d'imagination, tout prend vie !

P.S. Si vous souhaitez réaliser vous aussi ces créatures d'une autre sphère, cliquez sur les liens fournis dans le billet ci-dessus : ils vous guideront pas-à-pas dans cette chasse au trésor.

Photos : TheDaydreamerDiary


Monday, May 2, 2011

The Quote


"A dreamer (...) it's a mind that looks over the edges of things."

-- Mary O'Hara

Sunday, May 1, 2011

1 + 1+ 1

Math was never my strong point, you see, but given the simple addition at stake here and the confirmation after a quick look at the calendar, yes dears, it seems that this blog has just turner... 3 and is walking steadily on its legs, exploring different paths of inspiration also thanks to readers' feedback and guest posts. Let me write it then, amid a ton of thank yous to you:

♧ HAPPY ANNIVERSARY TO THE DAYDREAMER'S DIARY

And despite all those who will tell you this is the year of the rabbit or any other animal on this planet or in the vast galaxy out there, I will tell you the actual truth: this is all wrong, ts ts ts.

This year, is the year for number 3.

Why?

Well, because it is high time a personal announcement found its way on this anniversary post too: I am pregnant and waiting for a little glizzly (back to the animal world, we cannot help it in the family) due at the end of July.

So you see, there is no questioning it: 2011 is the year of the 1 + 1 + 1 = 3