Wednesday, March 23, 2011

Beachcombing

Two days in a row of outdoor life: blue sky ahead and the remainders of the winter chills in the air. But above all, the pleasure of driving along winding roads looking onto the emerald ocean and walking on long and wide beaches at low tide, with the strong smell of the sea and waves hitting our happy faces.

A whole world unveils its secrets in the wet and shiny sand: bottles with messages lost at sea, kelp and of course, seashells. They are the collectibles, the small bits washed ashore to form improvised works of art under the eye of the careful and imaginative beachcomber. Sand inevitably finds its way into the shoes and pockets - this is a ritual, just like the fact that once back in the city that same sand will come trickling down on the floor of our urban dwelling. Two worlds meet.


But for now, let's catch our breath: should we have a seat in the light-filled restaurant by the sea? Yes, and let's order sea food. All is white, pale grey and blue in the restaurant and infuses the day with the pleasure of a lovely rest after the beachcombing emotions of the same morning. Let's enjoy the break and think of how the collected treasures can turn the apartment into our very own museum. We would then be the curators, deciding how to display them, where to hang that framed seagull feather or to drop those imperfect pebbles. Yes, let's imagine...

Credits: TheDaydreamer & Hubby

Thursday, March 17, 2011

Verità italiana


"Perché l'Italia è acqua gallurese, cielo siciliano, verde lombardo, neve dolomitica, vento adriatico. Una cartolina? Certo, però è meravigliosa."

Beppe Severgnini

Italia!



"Voglio rendere onore a questa bandiera che rappresenta l'Italia che festeggia oggi 150 anni: buon compleanno da tutti noi che ci riconosciamo in te e ti amiamo."

De ma maman, à l'Italie, au nom de nous tous.

Tuesday, March 15, 2011

The Cotton Club

Le vent soulève les rideaux blancs, la lumière les réchauffe et le cœur sent venir la saison de l'éveil avec son lot d'envies solaires, parmi lesquelles le retour aux matières moins couvrantes, plus sensuelles et douces sur la peau, celles qui dévoilent sans étalage tapageur une épaule...voire deux ! Oui, une folle envie de coton, blanc de préférence mais non exclusivement, se fait sentir dans l'air, n'en déplaise aux pollens de toutes sortes qui vont venir nous chatouiller les narines. Cachez ce nez rouge...


Histoire de rehausser le ton, quelques motifs colorés sont acceptés, tels une fine broderie, mais les pieds doivent être rigoureusement à l'air, toutes voiles dehors ! Ma préférence ira tout naturellement à cette robe glanée au fil des kilomètres parcourus en Afrique du Sud, au détour d'une boutique de Jeffrey's Bay, ce paradis du surf, modeste village blanc et bleu où les dauphins surfent la vague avec vous. Il ne reste plus qu'à enfiler une paire de claquettes ou sandales tout cuir et à partir en quête d'une bicoque offrant un bon jus de mangue, un vrai, qui dégage cette subtile saveur de sève dorée.

Idéalement, pour parfaire le tableau, cette parure de coton peut revêtir un doux parfum, celui d'une tablette d'armoire par exemple, vous savez, de celles qui répandent leur douceur ouatée dans le mystérieux tiroir à linge... A chaque fois que je l'ouvre pour en sortir un drap - de coton, ça va de soi ! - c'est la douce senteur Marquise qui fait virevolter mes sens en délicatesse et tournoyer ma belle robe et les souvenirs de tant de vacances insouciantes.

Photos :
1 - via Solid Frog
2 - TheDaydreamer

Sunday, March 13, 2011

On a cloud...

Light is struggling to reach the inner heart of our home: between clouds and soft rain, its white rays manage to bring life and shadows on the shiny wooden panels, playing hide and seek with our souls and moods.

Suddenly a breakthrough, and spring manages to come through!

Thursday, March 10, 2011

Pillars of the Earth

Every society and every home, on a smaller scale, rests on its pillars, whether they are very explicit or implicit. Well, the feeling when one of the pillars crumbles to the ground, for any reason, is that the whole system becomes shaky... What's more interesting though, or so I find, is that sometimes the pillars are not the ones you would think about in the first place.

Let's take this with (all too British) humo(u)r.

Tuesday, March 8, 2011

...Turf!

Le voici, le voici le célèbre deuxième volet de notre recette spécial Afrique du Sud : l'incongru et néanmoins délicieux Surf and Turf ! Nous passons donc aux côtelettes de porc aigre doux, à la terre ocre et verte, rugueuse et ondoyante...

Si la mer est omniprésente le long de la péninsule du Cap (et au-delà, bien entendu), la terre offre elle aussi de jolis assaisonnements : douces pentes baignées par le soleil, là où la vigne pousse et où les fermes viticoles d'une blancheur aveuglante toute hollandaise préparent en grand secret le liquoreux vin de Constantia ; modestes collines prises d'assaut par le fynbos où se dissimulent dans la brume du petit matin les gazelles et gnous du coin ; étendues agricoles qui relient l'est à l'ouest, juste ponctuées par quelques bottes de foin et le petit tracteur rouge, l'incontournable qui dans ce paysage de grandes plaines américaines se fraie paisiblement un chemin dans les champs.
Le tout, sous l'œil avide des rapaces : ils débarrassent les vignes des rongeurs et autres parasites, chassent leurs proies en planant nombreux sur les plaines - ce sont de véritables travailleurs qui sont progressivement réintroduits dans le paysage agricole pour rétablir le fragile équilibre menacé par tant de cultures.


Pendant ce temps, dans la réserve du Botlierskop (Little Karoo National Park), l'air vibre à chaque bâillement du jeune lion au dos balafré par les griffes des deux lionnes adultes qui lui cherchent des misères ; en écho nocturne, alors que nous tentons de nous endormir dans un monde inconnu, toutes sortes de bruissements, cris et hurlements peuplent le silence et la tente - c'est préoccupant et surtout profondément fascinant. Verdure, lumières, clapots aquatiques, battements d'ailes et yeux de gazelles qui vous épient le matin... Bienvenus sur terre !



Photos : TheDaydreamerdiary (and hubby!)

Sunday, March 6, 2011

On a cloud, outdoor life

The sun is shining, the birds are chirping, it is time to push the heavy iron gate leading to the garden and wander in the shade, admiring the swaying leaves and grass in their sea of green...

Credits: HIGH

Wednesday, March 2, 2011

Surf and...

Retrouver dans une seule et même assiette des côtelettes de porc ET des pinces de crabe n'est pas vraiment mon plat de résistance, mais lorsqu'on voyage, on se frotte aussi à ce type de trouvaille culinaire. Le plus surprenant, c'est qu'on est aussi plus enclin à s'en accommoder et finalement, c'est tant mieux ainsi ; au bout du compte, on goûte à la nouveauté, au parfum du large, au goût du sel sur sa peau et à un joli mélange "terre et mer".

J'aime autant la Terre que la mer et, de toute manière, l'une ne survivrait pas sans l'autre... Mais là, je vais inverser la donne et suivre l'ordre d'apparition dicté par la langue anglaise : je vais donc commencer par vous parler de la mer, de cette mer qui est en réalité l'océan indien qui caresse de son courant chaud, l'Aguilhas (anguille !), les rives orientales de l'Afrique du Sud et plus particulièrement toutes ces petites villes du littoral qui tranchent nettement avec le Western Cape.

La présence de l'eau et sa température plus clémente y régit toute vie, y compris celle économique qui repose largement sur le tourisme : surf à gogo et dauphins à Jeffrey's Bay, grand requin blanc à Gansbaai, tout y est, du petit au grand frisson. Les phoques sont aussi de la partie et leur puissante et surprenante odeur balaye villes et villages pour signaler la présence de leur colonie juchée sur les rochers éparpillés au large. De la terre ferme, on n'entend pas encore leurs cris, mais au fur et à mesure que le bateau s'éloigne de la côté, les oreilles s'habituent à ces aboiements marins, bien loin du chant des sirènes ! Un mythe se brise, un autre voit le jour : il fait bon vivre ici car le soleil est généreux, la flore luxuriante étale palmiers et...vignobles (!), tandis que le courant chaud attire une faune marine richissime et animée - il faut guetter la surface, les surprises ne sont jamais bien loin. Le moindre jardin terrestre renferme des trésors d'arbres et d'arbustes, les maisons sont individuelles - et fleuries à souhait, bien entendu - et sagement (trop ?) rangées le long d'une simple route principale qui sert d'artère à tout déplacement. C'est un monde jeune, très jeune, qui attend le voyageur ; un univers poli qui n'est pas sans rappeler celui des Etats-Unis par moments, avec ses habitations proprettes et cette perfection stricte des lignes. Si ce n'était la présence rassurante de la nature à chaque tournant, cela en deviendrait presque inquiétant...

Reprenons le large, admirons ces côtes variées et dentelées qui recèlent des trésors de vie, suivons les pingouins surfeurs, plongeons le regard dans l'océan en évitant de penser à la houle qui secoue le catamaran, concentrons-nous sur les couleurs, les odeurs et cette sensation d'immensité et de puissance des éléments dont l'aileron du requin qui affleure mollement n'est qu'un simple représentant sur Shark Alley !

Credits: TheDaydreamerdiary
Picture 1: Boulders
Picture 2: Jeffrey's Bay
Picture 3: Off Gansbaai - Shark Alley (!)