Sunday, January 24, 2010

The post-it


Dear reader,

Due to the real-life moving that will start tomorrow morning, I need to leave this space aside for a little bit. At least for long enough to have a decent Internet connection in our new home sweet home. In the meantime, to keep you busy, you can:

A- Grade our efficiency in getting the service setup properly or
B - Grade the service provider's efficiency in standing up to the customer's (us) expectations.

Grades range from A to F.

Your call. Have fun.

Wish me luck.

I will be back.

Friday, January 22, 2010

It is time for... {At the Spa}


...for a mask! A beauty mask, not the Zorro kind of carnival mask, what were you thinking, I wonder (I know what your were thinking: Antonio Banderas, that is what).

This is what I told myself when finally letting go all the stress and tension of the heavy week gone by; nothing serious, just hectic and very practical sides of life taking over the little magic in the small things and words - so nothing a beauty mask couldn't solve. The result is devastating though: I feel (and look, trust me) more like the beast than the beauty.

Not that I believe in magical rebirth and rejuvenating effects after applying anything onto my face, but what the craving for such a spoiling treatment reveals is rather the need to do oneself good and stop acting (running, calling, printing, writing, calculating, debating and the likes).

Just stop and breathe.

With a smile on my tired face, I hopped to the tiny bathroom to grab the only mask around the place, for ages now it has been the same. I use it maybe once a month, absolutely not based on a regular or professional (ha ha ha) schedule but simply on a sudden feeling or spur of the moment. Most of the times it would be after one of my memorable gym sessions followed by a some-like-it-hot sauna... Total bliss of the mind and body.

Horror awaits me in the bathroom: the beauty mask, the one and only, has alreay been packed away and is sneering at me from its hideout, 500 Km away from here. Horror, I tell you.

But not for long: there is always a plan B - see, moving and battling for it teaches you something that may turn useful in more everyday-like situations, nothing is wasted. The sample box we keep around the apartment for mini versions of products we use loosely in larger than life versions is still around. Right now it looks like a treasure box to me. Amid the most incredible samples, I spot one that looks friendly enough and can make my evening: Masque ultra-confort karité coton de l'Occitane (it is an addiction).


Never tried. It is time for a new skin experience. Here I go then around the half empty apartment, white-faced and smelling like...like...nothing. The mask is perfumeless and it is very pleasantly so. I have no idea at this stage if my skin will enjoy it in the end, but it does not itch, feels very smooth, rich and above all, it is helping me to unwind, completely...

Time for the week-end. Enjoy and try a mask.

Credits: Unknown and L'Occitane

Thursday, January 21, 2010

Les grands bleus

Les petits hommes bleus nous ont gentiment accompagnés pendant les tendres et innocentes années de notre enfance. ; il était donc inévitable qu'avec l'âge de nouveaux hommes bleus apparaissent dans nos vies télévisuelles. A nouvel âge, nouveau personnage. Cette fois-ci, c'est sur grand écran que des hommes bleus proportionnellement grands ont fait irruption avec force fracas et en trois dimensions.

Oui, les Na'vi (à prononcer obligatoirement à l'anglaise, avec un long "a" plus proche du "o" pour que le charme opère) sont entrés dans vos vies et dans la mienne. J'ai essayé de les toucher, tendant ma main tremblante vers leur félinité, mais ils m'ont ignorée et ont continué à voltiger follement sur l'écran transformé pour l'occasion en une riche jungle verdoyante aux milles papillons et insectes surprenants, telle une formidable aire de jeux propulsée à grande vitesse. J'ai été happée par ce monde magique, sa poésie, ses douces lucioles, ses couleurs et ses formes ondoyantes pendant le spectacle - à ce stade, c'est bien plus qu'un film.

La déplorable vacuité et prévisibilité du scénario n'y changeront rien : le regard vif et doré de ces géants agiles évoluant à bride abattue dans les cieux de leur univers enchanté restera dans mes rêves les plus fous d'un futur en Technicolor.

Tuesday, January 19, 2010

En plein cœur

Point de départ: moi-même et moi-même (égocentrisme, bonjour) et les meubles (altruisme, bienvenu). Nous sommes réunis dans un appartement qui ne sera bientôt (mais quand ??) plus le nôtre. Comme décor pour la conversation constructive et illuminée, on a fait mieux. Elle est un tantinet figée, la conversation à l'image du tableau que nous offrons, mes meubles et moi alors que nous tolérons chacun la présence de l'autre. Toutefois, ce silencieux environnement est parfait pour l'introspection et la réflexion ; pas forcément constructive, ni l'une ni l'autre car laissée à moi-même, voilà que je commence à pédaler dans la mauvaise direction (sinon, ce serait trop facile), droit dans le canal qui est par-dessus le marché gelé. Extraits de mon parcours à l'envers : "Et si le déménagement n'aura pas lieu ? Et si la date est encore repoussée (ce qui est à présent une inévitable vérité d'une cruauté impitoyable) ? Et si, et si, et si ?????"

STOP.

(Vous pouvez soupirer de soulagement, je ne vous en voudrai même pas.)

En baissant les yeux, je remarque timidement ce qui vient de mettre un terme à ma logorrhée solitaire et hystérique : ce petit bol-là, il est nouveau, non ? Ce thé, il a une nouvelle saveur surprenante, légèrement fumée... Les vannes des souvenirs récents s'ouvrent et le flot d'images de la soirée d'adieu de mes collègues me submerge. Je ne suis plus seule, loin de là ! Ce petit bol fait partie des cadeaux qui m'ont été offerts personnellement par certains de mes collègues ; ils sont de ces attentions spontanées et presque intimes qui m'ont profondément touchée, en accord plus-que-parfait avec mes passions, mes intérêts, mes goûts. De même, ce délicat thé japonais au goût subtil de riz soufflé que j'ai si souvent dit apprécier, m'a été offert à cette occasion. Un autre geste individuel d'une gentillesse extrême et précieuse.

Puisque je vous parle de choses précieuses, venons-en au thé, un allié de taille dans tous les moments de la journée, introspectifs et non, et ce n'est pas Mme Michel qui me contredirait :

"Alors, buvons une tasse de thé.
Comme Kakuzo Okakura, l'auteur du Livre du Thé, qui se désolait des la révolte des tribus mongoles au Xii siècle non parce qu'elle avait entrainé mort et désolation mais parce qu'elle avait détruit, parmi les fruit de la culture Song, le plus précieux d'entre eux, l'art du thé, je sais qu'il n'est pas un breuvage mineur. Lorsqu'il devient rituel, il constitue le cœur de l'aptitude à voir de la grandeur dans les petites choses. Où se trouve la beauté ? Dans les grandes choses qui, comme les autres, sont condamnées à mourir, ou bien dans les petites qui, sans prétendre à rien, savent incruster dans l'instant une gemme d'infini ?
Le rituel du thé, cette reconduction précise des mêmes gestes et de la même dégustation, cette accession à des sensations simples, authentiques et raffinées, cette licence donnée à chacun, à peu de frais, de devenir un aristocrate du gout parce que le thé est la boisson des riches comme celle des pauvres, le rituel du thé, donc, a cette vertu extraordinaire d'introduire dans l'absurdité de nos vies une brèche d'harmonie sereine. Oui, l'univers conspire à la vacuité, les âmes perdues pleurent la beauté, l'insignifiance nous encercle.
Alors, buvons une tasse de thé. Le silence se fait, o, entend le vent qui souffle au dehors, les feuilles d'automne bruissent et s'envolent, le chat dort dans une chaude lumière. Et, dans chaque gorgée, se sublime le temps."

Voilà un extrait envoûtant d'une petite merveille de livre qui vaut bien un billet à part et qui, comme tous ces cadeaux réconfortants, m'a touchée, en plein cœur.

Friday, January 15, 2010

Pages de mode

Tandis que les prochains jours devraient (notez le conditionnel, je vous prie : il a son poids) être placés sous le signe des gros bras de déménageurs, elle fait quoi votre tendre et chère rêveuse ? Elle feuillette son nouveau petit livre de photos colorées et ingénues. Il faut tout de même trouver un équilibre dans la vie et finalement je trouve que poids lourds contre tulle vaporeux est une recette efficace pour garder l'esprit sain (et saint) en ces jours de grand emballage et déballage.

L'auteur de ce petit livre de photographie bien épais cultive son blog qui appartient à la catégorie des grands silencieux ; il est rare d'y voir écrit un commentaire.


C'est tout aussi bien car cela laisse au visiteur tout le loisir d'imaginer l'endroit où telle ou telle photo a été prise. Dans son recueil de photos en revanche, notre héros a bien pensé d'intercaler les portraits avec quelques maximes de son cru. Mal lui en a pris car l'impression que j'en retiens est qu'il essaye de nous faire pencher vers une philosophie des hautes sphères, voire vers une morale, derrière chaque cliché de ces "gens de la rue"... (nous ne fréquentons pas les mêmes rues, c'est un fait) et là, je décroche. Pourquoi ? Parce qu'une photo de mode (car c'est de ça qu'il s'agit !) peut certes révéler un certain style, un mode de vie même, tant dans la tenue vestimentaire que dans la pose ou la démarche capturée par le photographe, mais elle va surtout immanquablement déclencher un jugement de valeur de la part du public qui s'empressera de critiquer ou d'admirer une certaine mise.


L'auteur peut vouloir psychanalyser les clichés et les portraits, mais il y a fort à parier que la réaction primordiale sera celle-ci car elle est déterminée par la nature même des clichés. C'est justement cette légèreté qui fait pour moi tout le charme enchanteur de ces photos prises au fil des déambulations élégantes de l'auteur: elles semblent spontanées, elles ne mentionnent aucune marque (et encore moins les prix) et elles provoquent par là même une réaction indépendante (j'aime, je n'aime pas, belle veste, ridicule, vertigineux...), nous poussant jusqu'à imaginer quelle pourrait être la vie de tel ou tel personnage dans ses beaux habits du jour. Bref, elles font habilement rêver, chacune à sa façon.


La mode, c'est fait pour ça, et c'est très bien que cela reste ainsi, non ?

Photos du livre : TheDaydreamer (via iPhone, retouchées avec iPhoto)

Thursday, January 14, 2010

Table commune

Sur la table en bois usé et doré, incontournable touche d'authenticité, les tasses et la théière aux formes d'une rondeur sincère et d'une blancheur laiteuse attendent que nous les dorlotions au creux de nos mains gelées en cette matinée si froide. Le porte-pots accueille chaleureusement la confiture aux quatre fruits délicieusement entourée par les crèmes à tartiner : chocolat blanc, caramel ou chocolat noir, le tout fait maison, évidemment. La reine du petit-déjeuner, c'est la corbeille à pain qui donne très justement son nom à ce lieu de tendres ripailles matinales : posée sur la table avec une délicatesse tout étudiée par le serveur, elle présente une corolle de tranches ovales ou rondes aux fruits secs, au sésame, au seigle et même de dodues petites brioches qui donnent envie de jouer à l'oncle Picsou en s'y roulant dedans !

Ce petit bonheur est flanqué d'un cadre rustique et d'un personnel à l'efficacité redoutable, grande affluence du matin oblige. C'est le Pain Quotidien, ici. Le Pain Quotidien, il est accessible un peu partout dans la capitale (et maintenant à Amsterdam aussi !), toujours dans ce même esprit, mais avec plus ou moins de bonheur selon le local choisi. Point commun à tous, du moins il me semble, la grande table commune ; cette coutume d'antan semble retrouver ses lettres de noblesse et retrouver grâce aux yeux des clients urbains au nom d'une convivialité bien malmenée par les temps modernes... Elle m'a attirée immédiatement, cette grande table, tout simplement parce qu'aux Pays-Bas, tout café digne de ce nom ce doit d'avoir une table commune où les échanges sont fréquents même si brefs, le temps d'une pause gloutonne.

Ainsi, histoire d'enrichir votre journée d'une belle promenade toute parisienne, je vous suggère d'aller faire un tour rue de Montorgueil : petit paradis bobo pour piétons en mal de poésie.

Photos : TheDaydreamer (via iPhone)

Monday, January 11, 2010

Les 10 infos incroyables de l'année 2009 en Grande-Bretagne

by M., London
Pour mon premier billet de 2010, j'ai décidé de vous faire profiter d'une actualité britannique souvent méconnue à l'étranger. Je tiens à vous faire vivre ou revivre les événements majeurs de nos news sensationnelles. Il ne sera pas ici question de Grippe A, de crise ou de récession, de l'élection d'Obama ou encore de la chute dans les sondages de Sarko ou Gordon Brown, mais plutôt de ce qui nous touche vraiment : les aléas incroyables de notre quotidien britannique aux retombées quelquefois internationales...
Alors, tenez-vous prêts, c'est du solide !

1. Comment augmenter la côte de sa fiancée et la sienne en même temps ? Réponse : la larguer en direct.
Les "stars" de la télé-réalité ont évidemment peur de tomber dans l'oubli aussi vite qu'ils ont pu bénéficier d'une certaine célébrité. Le remède est simple ; il suffit de faire des mini-scandales qui, en choquant le public, leur permet de continuer à faire la une des journaux. C'est ainsi que David van Day a largué sa fiancée méconnue, Sue Moxley, en pleine émission sur un ton narquois et fier en lançant un "Oserais-je le faire ? Oui, j'ose. Tu es larguée. Ah, Ah, Ah !". Le pire est que cette solution a marché et que la dulcinée a pardonné son ex-futur, futur-ex (on ne sait plus) goujat au bout de juste quelques mois car après tout, c'était pour la bonne cause...

2. Retour de la lutte athéistes-croyants.
Nous pensions les croisades d'un autre temps, mais 2009 nous a permis de revivre un retour de ces périodes maudites ; je dois vous avouer que cette info est l'une de mes préférées. Nos chers "double-deckers" se sont vus habillés d'une pub dont le message avait pour but de nous montrer l'aspect positif de la vie : "There is probably no God. Now stop worrying and enjoy your life." ("Dieu n'existe probablement pas. Alors, arrêtez de vous inquiéter et profitez de la vie.") Malheureusement, ce ne fut pas au goût de tout le monde et certains conducteurs dont l'humour n'a apparemment pas passé le premier degré n'ont pas assumé de conduire ces bus. Un d'entre eux a même refusé de le conduire en estimant qu'il ne se ferait pas le colporteur d'un message blasphématoire. Et ce fut là le début d'une nouvelle croisade. La communauté chrétienne a donc investi pour lancer sa propre pub : "There definitely is a God. Now Join the Christian Party and enjoy life." ("Dieu existe sans aucun doute. Rejoignez le parti chrétien et profitez de la vie.") Ne serait-ce pas du prosélytisme ?! Il est finalement si simple de dépenser son argent inutilement quels que soient la communauté et le débat existentiel...

3. Le deuil en Angleterre suite à la fin d'un grand nom.
Ce grand nom est Woolworths, une véritable institution en Angleterre qui n'a pas survécu à... La Crise (mince, je n'y échappe pas). Ce grand supermarché était un véritable fourre-tout où l'on trouvait de tout et absolument n'importe quoi sans organisation réelle et surtout - grande originalité - sans viandes, poissons ou aliments frais. En revanche, vous trouviez des barres chocolatées à côté du sèche-cheveux, lui-même à côté de l'étendoir à linge à côté des vêtements pour enfants, etc. Si un Britannique ne savait pas quoi acheter ou grignoter, il allait à Woolworths. Ce fut un grand choc pour les Anglais et surtout pour les 30 000 personnes qui ont perdu leur emploi dans une dite valeur sûre de la Grande-Bretagne.

4. Gare à celui qui s'insurge contre le NHS !
Le NHS, que nous Français considérons comme le mouroir de la Grande-Bretagne, est un sujet de vénération pour les Anglais. Détrompez-vous, ils sont conscients des lacunes dramatiques de ce système de santé mais en sont tout de même très fiers car avant, c'était encore pire : si, si, c'est possible ! Alors, lorsqu'un Britannique, un MEP conservateur de surcroît, Daniel Hannan, ose dire sur une chaîne américaine que le NHS est une erreur vieille de 60 ans et insiste sur le fait que les médecins et infirmiers en Angleterre rendent les patients encore plus malades, tout le peuple britannique se rassemble pour crier haut et fort que c'est un traître. En même temps, il faut avouer qu'exprimer ainsi son opinion aux Etats-Unis sachant ce qu'est actuellement le système de santé américain, c'est un peu osé...

5. La cécité non diagnostiquée du comédien britannique, John Cleese, alias Basil Fawlty.
John Cleese a voulu faire en 2009 comme de nombreux hommes : quitter sa fidèle épouse pour une beaucoup, beaucoup plus jeune. Jusque-là, c'est un événement assez courant mais ce qui distingue ce grand comédien de renom est qu'il ait choisi une jeune femme de 27 ans dont la carte d'identité indiquait davantage un 45. Quelle ne fut pas sa déception ! Car ce qui comptait pour lui dans le changement de femme n'était pas son QI ou ses jambes mais bien le fait qu'elle soit plus jeune. Alors, la belle, surnommée poupée Barbie, a été jetée aux ordures pour récupérer la vieille fidèle. C'est pas beau l'amour !

6. Un sacrilège terminologique.
Nous avons vécu un grand drame en cette année 2009 et je tiens à vous le dire, c'est extrêmement pénible à gérer aujourd'hui. Le "pollack" (le colin en français) a dû subir l'influence française et se laisser piétiner par ces lettres outrageantes : C-O-L-I-N. Pendant des siècles, la transmission du terme Pollack était une base de l'éducation anglaise et voilà que les Français envahissent nos rayons alimentaires par ce simple terme COLIN. Il est absolument inconcevable de demander "A colin and chips" alors que le bon vieux "A Pallock and chips" mettait déjà l'eau à la bouche de nos amis anglais. Lequel de ces 2 termes survivra 2010 ? Une grande question qui méritera une réponse à la hauteur du dilemme.

7. La nouvelle dérive de Manchester.
Manchester a fait une grande découverte ludique en cette année 2009 et a tenu à en faire profiter toute sa population. Pardon, en fait, une partie de sa population (quoique...) qui pourrait avoir oublié la pratique de cette activité : le sexe. La tranche d'âge concernée ? 70, 80 ans... Non, 50 ans ! Manchester a publié un guide de pratique sexuelle pour les personnes âgées de 50 ans ou plus. N'est-ce pas là faire preuve d'une grande ouverture d'esprit ?!

8. La meilleure amie de Paris Hilton.
Où se cache-t-elle ? Paris Hilton ne désespère pas de la trouver et parcourt le monde en quête de sa future-ex fidèle amie. L'Angleterre n'y a pas échappé et nous avons eu le droit à une émission extraordinaire que même les Britanniques pourtant avides de télé-réalité ont rejeté : "Paris Hilton's British Best Friend". Rien ne l'arrête et avec sa petite robe courte dévoilant un maximum de son corps, elle tente de séduire aujourd'hui les Emirats Arabes. Le plus beau, c'est que ça marche. Jusqu'où ira-t-elle pour trouver sa meilleure amie ?

9. Gordon Brown - Berlusconi.
Berlusconi est un phénomène peu compris des Anglais qui restent admiratifs du succès que cet homme semble encore avoir en Italie en dépit de ses fastes et bourdes sans relâche. Ils ont émis un souhait pour 2010 qui s'avère être un immense challenge pour notre premier ministre à l'oeil de verre et à la gaucherie nettement moins séduisante : le voir aux bras de nombreuses femmes frivoles et jolies avec un degré d'alcool lui permettant de se laisser emporter dans les plus incroyables prouesses. La suite en 2010...

10. La renommée et chute de Marcus le mouton.
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin et j'espère que vous avez tenu jusque-là car cette info vaut son pesant d'or.
Dans le Kent, une maîtresse d'école a cru avoir une idée des plus originales et salvatrices pour les enfants : élever des moutons dès leur plus jeune âge, les nourrir ensemble, les caresser et leur donner de l'affection pour les envoyer avec autant d'amour et de compréhension à l'abattoir. (Je vous avais dit que c'était bien la meilleure info du lot !) Son intention était de faire comprendre aux enfants ce qu'ils mangeaient dans leur assiette et le processus logique de la chaîne alimentaire. Ce qui est resté de cette intention louable : des enfants en pleurs suite au massacre de leur mouton Marcus, des parents indignés d'un tel massacre inutile et des conséquences psychologiques sur leurs enfants, une maîtresse fustigée à juste titre par la presse, un village en révolution pour sauver Marcus. Mais ce n'est pas tout. Pour aller jusqu'au bout de la pensée de la maîtresse, le mouton a été servi aux enfants dans leur assiette alors que ces derniers l'avait nourri au biberon tout petit. De quoi remplir le NHS d'une bonne intoxication alimentaire ;)

Tuesday, January 5, 2010

I am reading...

Holidays are always a good time to read undisturbed and plunge head over heals into a good novel... Except that in the mountain life starts quite early and the daily walks in the snow and parties are in the end quite tiresome; basically this translates in going to bed exhausted and after all very late since chatting with long-time friends seems never-ending, and thank God for that!

The small book I am reading at the moment is therefore progressing at a slow pace, but this takes nothing away from the pleasure it is giving me! On the contrary, I am reading every page as if it were a precious jewel to be handled carefully and with full-on attention (before my tired eyes close and my head slips off the soft pillow).

Mom Santa placed Rossovermiglio by Benedetta Cibrario under the Christmas tree (and little by little you will find out which presents it hosted, you will see...) all neatly wrapped up in typical library gift paper. Both the author and her book were unknown to me and have therefore been a pleasant and sweet discovery unveiling the strict rules of the aristocratic world in Torino; weddings are arranged and women and men find themselves trapped in air-tight conventions that cover the Italian society with a shroud of formality and moral order. Underneath, reality is harsh and made of suffering, sadness and betrayals. But as Italy is faced with the choice between monarchy and the republic and the end of WWII, the main character's life (her name is unknown to the reader throughout the book) also changes and takes on new paths that will help her breathe and envision new possibilities. This book is all about intertwined History, lives and destinies brought about with a precise and fluent style that will capture your imagination from page one.

Monday, January 4, 2010

Sur les traces du lièvre

Sur l'autoroute goudronnée, nous aimons trouver un lièvre à suivre : une voiture qui roule juste un peu plus vite que nous et qui nous ouvre la voie et dicte en quelque sorte le comportement à suivre ; une voiture qui nous encourage à poursuivre notre chemin allègrement et sans esprit de compétition car le lièvre nous est utile...devant. A nous de jouer les tortues lentes.

C'est un tout autre lièvre qui est entré dans notre vie pendant la nuit : à notre insu, cet habile habitant des lieux est arrivé en sautillant avec mille précautions sur le petit balcon qui donne sur la vallée. Il s'est arrêté entre deux sauts pour humer l'air, étudier cet environnement humain dont il peut peut-être tirer quelque miettes, minces restes de festivités et ripailles. A chaque pas, des traces claires et facilement identifiables ont laissé d'attendrissantes preuves de son passage furtif. Il a continué sa route en sautant du balcon en contrebas où le sillon de son corps était encore visible au matin.

J'aime imaginer que le sentier emprunté pour la promenade du jour était celui qu'il avait emprunté pendant le nuit ; j'ai cherché sa trace le long de la piste blanche et entre les troncs enneigés des splendides sapins qui me regardaient amusés du haut de leur 15 mètres. L'air pétillant et le crissement de la neige fraîche sous mes pas m'encourageaient à persévérer ; peut-être a-t-il courageusement rejoint les quelques huttes et refuges tout en haut de la piste ?

Au rythme lent mais régulier de mes pas, entourée de ces bulles de respiration flottant devant moi à chaque expiration, j'ai continué dans l'espoir fou de retrouver les petites empreintes d'un ami inconnu et pourtant déjà familier dans mon imagination.


Sunday, January 3, 2010

Almost pitch dark

Night photography is no mean thing and the latest attempts have been more than challenging and even a tad disappointing. Motivation is great when it is there... The only thing is that to fuel it and actually get there can sometimes prove to be arduous. Technology can sometimes help - this comes from a technology unfriendly person who tries very hard not to be scared by anything that switches on and off - so Santa had the great idea to leave at the foot of the Christmas tree laden with bright decorations a nice-looking tripod.

For the record: that IS a piece of technology for me, don't mind the fact that it does not switch on.

And that, my friends, did motivate the unexperienced photographers in da house. Testing here and there started with high hopes and after a series of mishaps, we got the message: from where we stand - and with the camera tightly screwed on the tripod - outdoor night photography we can try and sometimes even enjoy. Indoor photography, without flash of course and on full Manual mode, will be for another time. Can't win them all, especially when faced with aperture, white balance, sensitivity and all these mean things that will bite your calf as soon as you turn your back and let alone close one eye.


So here you go, enjoy the first results of our nightly tests and remember that even when the world out there seems pitch dark, it is only almost pitch dark.

Credits:
1-TheDaydreamer's hubby - Venice
2-TheDaydreamer's hubby - Verbier

Saturday, January 2, 2010

La danse des fées

Elles sont arrivées sur les ailes du vent de haute montagne, les fées dansantes. Pendant la nuit froide et silencieuse, en catimini et virevoletant au-dessus de la vallée et des cimes endormies.

Leur danse rituelle est un spectacle de la nature au ralenti, en toute délicatesse, une fine dentelle qui forme un voile de douceur blanche et réfléchissante. Il recouvre toute chose, émousse les contours et gomme les frontières entre le réel et le féerique.

Le village semble s'engourdir progressivement et offre un visage étincelant jusque-là inconnu : la surprise est de mise lorsque le clocher aux lignes droites et froides, modernes et épurées se pare de fées des neige, ces flocons à la structure élaborée, précieux et magiques, ce cadeau du ciel bienveillant ; les lampions diffusent une lumière étouffée qui ouvre la danse élégante des ombres ; les pins s'alourdissent et leurs branches se plient, souples et vertes, sous le poids de la magie enneigée ; le corbeau se pose tout en haut de l'arbre et admire majestueux et sombre ce nouveau paysage.


La danse des fées continue... S'arrêtera-t-elle un jour ?

Photos :
1 - TheDaydreamer (via iPhone)
2 + 3 - Petit mari

Friday, January 1, 2010

365

Let us start the New Year brilliantly: with great friends, lots of laughter, sparkling parties, glasses and gowns, never ending snowfalls and fireworks over the Swiss valley to put child-like smiles on our faces for the next 365 days ahead!