Thursday, December 24, 2009

I am reading...

Christmas brings us back to childhood memories - or at least it should, according to common belief - so I find it only mildly surprising that I should have picked up a children's book to read at my parents' place during the holiday season. The author, Frances Burnett, and her book, The Secret Garden, would be well-known to English natives, but to anyone having received a different education, both names sound new and like a welcoming invitation to explore new grounds. Like most children's books, this one brings teachings for adults, as long as we take the extra step to look for clues that will undoubtedly enlighten our path. Don't we all wish to have a personal, intimate space where our feelings, memories and experiences could run free? A place where we could learn more about ourselves and the others - a place to grow? Little Mary is the main character who, thanks to a new outdoor life and to the discovery of nature's ways will be faced with unexpected developments and will start blooming, showing new colors and sprouting bravely through the barren grounds of a cruel childhood. I find it quite interesting that when it first came out, the book was shunned by critics and readers alike: at the time (1909), running free and poking one's nose into the mysteries of nature were definitely not the proper educational standards of the British society. Additionally, it is also noteworthy that a book that underlines nature's role in our lives and pays tribute to its beauty through almost every page should be printed in 100% recycled paper (Penguing Classics).

All in all, this is a contemporary book!

A moment in time

There comes a time when wishes are more than appropriate, they are in fact welcome. So from me to you,

MERRY CHRISTMAS!


May you spend it with your family, friends and loved ones wherever you are and enjoy together daydreaming spells to remember and cherish.
The Daydreamer

Wednesday, December 23, 2009

Les braseros

Arrivée à Laren, ce sont les poules, oies et canards agglutinés autour de l'étang du village qui m'ont accueillie : ils nous livrent un spectacle bruyant fort amical auquel j'ai immédiatement la ferme intention d'assister en dépit du froid mordant. C'est là que je remarque de petites tentes pointues et blanches et de souples volutes de fumée montant paisiblement vers le ciel d'un bleu franc...et cette odeur si caractéristique de bois brûlé et de sève. Tous les ingrédients pour garantir la réussite sensorielle du premier marché de Noël de cette saison que je chéris tant !

Les artisans de tous bords y présentent leurs créations : délicates céramiques, bijoux en filigrane, fines broderies et sculptures sur bois offrant un choix varié de cadeaux faits main, presque d'un autre temps.

Le trait d'union entre ces différents univers créatifs, ce sont les braseros plantés ici et là : les braises y palpitent et enveloppent les passants de leur douce chaleur ponctuée par les chants de Noël (merci Franck et Bing), tandis que les petits courageux s'ébattent sur la patinoire, presque indifférents à la magie du moment. Noël est là, c'est sûr !

Photos : TheDaydreamer (via iPhone)

Tuesday, December 22, 2009

Le dernier vol

Aller au cinéma pour voir un film est toujours une fête, un moment de
détente et de réflexion, l'union parfaite de l'oisiveté et du cérébral. La déception est logiquement à la mesure des attentes et c'est exactement l'expérience vécue dernièrement avec Le Dernier Vol. Les critiques entendues d'une oreille avide à la radio étaient pourtant élogieuses. La première leçon aura donc été de prendre mes distances à l'avenir avec les médias et de suivre tout simplement mon instinct afin de me forger un avis indépendant - c'est ce que j'ai toujours prêché pourtant. La deuxième leçon et sanction ne s'est pas faite attendre : dès les premières répliques de Guillaume Canet, l'ennui perce l'écran - le même sans doute qui a assailli l'acteur qui semble se traîner de facon désabusée d'une scène à l'autre, la lèvre inférieure pendante et le regard vide tel un signe précoce de sénilité. Un signe surprenant car à mes yeux, la passion pour un peuple et leur terre est une forte motivation et source d'un enthousiasme qui peut etre dévorant et contagieux, un moteur essentiel de l'Histoire... Le rythme est tout aussi ennuyeux et les longs premiers plans sur les grands et beaux yeux de notre Marion nationale n'y changeront rien et n'arrivent en aucun cas à pallier le désert des dialogues et les lacunes et limites des beaux sentiments.

Fait cocasse, petit mari et moi avons tous deux succombé au charme et aux hurlements rauques des chameaux qui peuplent le film - bravo à eux (oui, oui, je tiens a le souligner) pour quelques moments de tendresse et d'ironie, d'autant que la fin du film montre que finalement, leur rôle est central dans cette histoire d'une grande platitude.

The plan

The approaching new year brings forth thoughts of new resolutions (did I actually ever implement last year's?), projects and plans of all kinds. As things stand though, our new plan started secretely months ago...and is still in progress, advancing cautiously, piece by piece despite unhidden frustration and the strong motivation and willingness to move forward - not to mention fast forward. In a way, the fact that I am actually writing about it here proves already that I should feel more confident about it since I feel ready to share.

So, what's the plan, you may ask.
The ambitious and time-consuming plan is to move to Paris. Here, I have written the words and launched the idea into virtual space! It is my wish to make this new experience a fruitful source of new daydreaming moments to share on the blog soon, so get ready to jump on the French wagon!
Credits: flickr

Friday, December 18, 2009

La boucle

A peine sortie des obligations professionnelles qui me tenaient enchaînée à l'écran de l'ordinateur à longueur de journée, me voilà forcée au silence. Forcément, Internet n'est pas là. Parti. Absent. Du même coup, je la boucle, comme vous aurez sans doute remarqué vu que je brille actuellement par ma virtualité totale. Passer du tout Internet au zéro Internet a des conséquences insoupçonnées et à la limite même dévastatrices (ou salutaire, simple question de point de vue). Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et donc que je constate ces effets sournois, mais je ne peux m'empêcher de succomber à chaque fois à l'attrait de ce trou noir et, avouons-le, à la peur pure et simple de la déconnexion m'obligeant à prendre le temps et la mesure de ma dépendance de la toile. Dans la foulée, je ne boude tout de même pas mon plaisir, ce serait dommage : je me dis qu'il y a là une chance à saisir pour laisser un peu de place à la rêverie et à l'enchantement du stylo plume qui glisse sur le papier tandis que d'une main distraite je cherche la tasse de thé fumant juste à côté. Une sorte de cure de désintoxication qui m'ouvre les yeux et éveille aux détails.

Bien consciente de cette chance inattendue, je me dis aussi que pour vous faire part de mes élucubrations diverses et variées, encore faut-il avoir Internet sous la main, non ?

La boucle est bouclée.

Tuesday, December 8, 2009

Photo de la semaine

Une photo de mode pour cette rubrique qui se veut rare ! En même temps, la rareté c'est ce qui rendra ce type de billet précieux (à conserver sous clé peut-être). Et cette photo a d'autant plus de valeur qu'elle va à contre-courant de ce que je croyais être le mécanisme d'identification de base.

Une explication s'impose : selon l'adage, l'une des raisons qui font qu'un lecteur aime tel ou tel ouvrage à ne pas en dormir la nuit et à s'endormir debout le jour, c'est l'identification. Le lecteur s'identifie au personnage principal et le tour est joué, il est définitivement accro et se voit déjà en train de sauter de toit en toit, de chevaucher de fougueux destriers et de parcourir la France à la poursuite de son roi (j'écris sous influence).

Si seulement c'était si simple. Je me dis en effet que les photos de mode devraient pouvoir fonctionner avec ces mêmes ressorts... On se voit déjà en train de déambuler le long des Champs-Elysées avec ce long manteau en tigre vert du Groenland, c'est nous tout craché. Sauf que la photo ci-dessus m'a fait l'effet inverse : je ne me vois pas une seconde accoutrée de la sorte, portant nonchalamment des pièces déstructurées aux matières contrastées. Sur moi, ça ferait tout simplement tas informe et désordre ridicule (l'estime de soi est au chaud, au placard). En revanche, l'image me plaît et la tenue va à ravir au sujet (rien d'étonnant à cela : les mannequins c'est fait pour ça. Quoi que.) Il se trouve que la palette de couleurs naturelles et sobres atténue l'extravagance bohème toute calculée des habits. Justement, la cacophonie des longueurs et des matières, hautement improbable en ce bas monde et à l'inefficacité tout annoncée, leur permet du même coup de se mettre mutuellement en valeur, sans accumulation inutile. Chaque pièce est essentielle, indépendante et apporte son petit caractère à l'ensemble pour un résultat espiègle qui fait rêver. Et la mode, c'est précieux, rien que pour ça.

Monday, December 7, 2009

La petite sirène


Patiemment juchée sur son rocher, la petite sirène regarde passer les vaguelettes et les grands de ce monde qu'elle a invités chez elle, dans cette belle ville de Copenhague, entre ciel et mer. Les célébrités ont réagi inégalement à l'invitation : "je viens à l'inauguration, et puis non, je viens à la clôture"... Vive les indécis et les messages subliminaux.

Difficile dans cette cacophonie d'y voir clair et de suivre les événements - étant acquis que les dessous de table ne nous serons jamais révélés, sauf peut-être le jour du jugement dernier. Rendez-vous est pris au paradis.

Si vous n'avez pas envie d'attendre jusque-là et l'insomnie vous guette, un petit tour sur le site de Rue89 vous tiendra brillamment en éveil. A compléter par une séance d'écoute intelligente grâce à France Inter. Effet stéréo garanti.

Bonne lecture et bonne écoute !

Sunday, December 6, 2009

Perle de sagesse

Sous les mains expertes de la masseuse, les muscles se relâchent, prêts à laisser passer les fluides et à s'oxygéner à pleins poumons. Au même moment, la respiration ralentit et le cerveau suit avec sérénité son exemple pour laisser filer sans sourciller soucis et questions plus ou moins existentielles (surtout administratives en ce moment). Le dialogue est rare car il faut de la concentration pour se faire masser et pour masser ; c'est un travail pétri de patience et d'écoute du corps et, si vous avez de la chance, de l'âme.

Les phrases prononcées sont d'autant plus précieuses, surtout celles distillées avec le bon sens et la sagesse nés d'une longue expérience auprès des clients/patients ; la masseuse doit être écoutée, presque religieusement, dans ce nuage d'huile à la lavande (le mal de tête ? Passé !).

Et l'enseignement du jour est chuchoté dans sa grande simplicité : lorsque les changements s'accumulent à un rythme plus ou moins effréné dans notre vie, lorsque les repères se perdent ou changent un tant soit peu, lorsque de nouvelles énergies et forces motrices sont nécessaires, il faut traiter notre corps et notre esprit comme un malade. Oui, parce que ce précieux tandem mobilise spontanément ses ressources pour nous aider à jouer les funambules, reconstruire notre univers en esquivant les pièges. Du même coup, les forces s'étiolent et il faut ménager la mécanique et son deus ex machina. Il faut commencer par l'alimentation et privilégier les plats simples, faciles à digérer et confortablement proches de la régression : un bouillon de légumes ou de poule, un potage, une salade de fruits, jus et purées...

Et toujours penser à respirer : inspirer, expirer...

Credits: unknown

Thursday, December 3, 2009

The Gallery





Credits: Z (avec un grand, grand merci)

Wednesday, December 2, 2009

Follow her advice

Make up was an all-important step when preparing the ballet gala of the end of the year, and as a young ballet dancer I enjoyed its home ritual just as much as all the rest. No professional make-up artists for us, but my mother's expert hand and colorful little pots and soft brushes that would make me feel like a shining star in a tutu.

This partly explains my passion for make-up in general, a passion I must obviously (and luckily) rain in if I want to live a balanced everyday life; but still, I like to try shades and textures out and I am not afraid, even when it comes to going for the red lipstick. It is all part of an intimate disguise ritual that has the power of soothing the morning or the evening routine, depending on the occasions.
Bobby Brown's Makeup Manual is a basic guide to step-by-step make-up: it is very functional and efficient both in the text and in its layout, but at the same time it fuels a distant and impossible dream. Let's face it: who can put make-up on in the morning in 10 steps? I mean, 10. Besides, I am afraid that the layered tons of creams, concelears and brightners that should be the basis of all colorful attempts may only end up in making anyone look like a spooky ghost covered with thick hide.

Do not get me wrong: the manual is still entertaining, mainly thanks to its lively pictures and to the final chapters on advice for aspiring professionals who may end up working in the TV or movie industry, for example. I have to admit that when thinking about mascaras and false lashes one does not necessarily think of their use in the professional world.


Now, if you will excuse me, I need to powder my nose...

Photos : TheDaydreamer (with iPhone)

Tuesday, December 1, 2009

Burn after reading

Your mom told you: it is bad, bad, bad to pry into people's lives or peer over your neighbor's shoulders to try and read his SMS. The thing his, you may learn things you are not supposed to know, dangerous, confidential information that could have disastrous consequences for you and your family or your friends...

It seems that some of the characters of this comedy did not listen to their mom or they listened but dismissed the warning putting personal interest above common sense - I mean, having a tuck can be blinding and lead you to turn your back on family advice. Beware as this is the basic recipe to becoming a blackmailer on the cynical geopolitical arena! And this is how John Doe finds himself involved in secret service plots and risks his routine laden life. The movie is dark and efficient as it will make you laugh at the unlaughable and will show you how anyone with no brains can get into trouble or can get others into trouble for the wrong reasons. If we stretch it a bit, you could argue that only too often wrong reasons are the motives for large-scale political decisions...or wars - do you get the drift? The thought makes my laugh vanish all of a sudden...

Are we sure this is a comedy?

One thing leaves no doubt: this is a Coen brother movie (hint, hint) and the actors and dialogues are phenomenal. Brad Pitt - not my Hollywood cup of tea - shows that he IS good, also as a comic actor and despite a somewhat minor (and short lived) role.

Now, stop trying to read your neighbor's mail...you may regret it.