Friday, October 30, 2009

The Master Eye

When my parents came back from a lovely trip to California years ago, they brought back a beautiful bracelet made of silver and turquoise. The bracelet is one of my favorites and I can still remember very clearly the beautiful wrapping of its case and the Ansel Adams sticker of the gallery they bought it from.

One thing led to another and I checked the name of Ansel Adams on the Internet at the time...and discovered gorgeous and inspiring images from nature, mostly in black and white and gorgeous subtle shades that remained printed in my mind (and on my screensaver, in much more prosaic form).

Black and white is a combination I am in love with in photography: it seems straightforward, honest and forever sublime in the way it describes the countours of objects, people, nature and its own monuments. For this reason, I was a bit skeptical - to say the least - when I read that some Ansel Adams's pictures were now available in color. Sacrilege!


Braving my inner discontent, I checked the pictures and you know what? A good picture is a good picture and nature is a lenient mother. The scenic images remain fascinating and moving. Strangely enough they do seem more futuristic now, like satellite pictures of far away galaxies... Colors have transported Adams's eye into the future, adding a new layer of life to his work. Take a tour... and if you like it, watch out for the book that is coming out.

Le messager des dieux


Dans la Grèce Antique, Hermès était le messager des dieux – un message par-ci, un message par-là, tout en donnant accès à l’au-delà aux trépassés. Que de responsabilités qui ont fait garder à ce personnage ses lettres de noblesse jusqu'à nos jours !

Fidèles à la tradition à haut risque de la sempiternelle compétition entre mortels et dieux, les humains se sont dotés de la maison Hermès, héros des temps modernes qui se devait d’être au moins tout aussi efficace que son homologue divin en termes de communication. Le pari est gagné tant dans le monde du luxe à vous faire rêver debout Hermès ne se présente plus. Et pourtant, loin de se reposer sur ses lauriers, la maison a encore sorti de son chapeau une campagne publicitaire à faire pâlir d’envie tous les dieux de l’Olympe – les mortels, gourous de la communication sous bonne influence, se sont litteralement surpassés.

C’est en feuilletant un exemplaire de Elle (référence indiscutable, vous en conviendrez) que mes yeux se sont posés pour la premiere fois sur cette page aveuglante de blancheur hivernale, réchauffée en une seule touche savamment placée par les tons chauds, proches de la terre nourricière, des célèbres carrés qui formet un abri accueillant et enveloppant, une source de lumière qui nous attire en lieu sûr. Couleurs contrastantes et dramatiques, disposition stratégique des centres d’intérêt et horizon bas attirent immédiatement et efficacement l’œil sur le produit détourné de son usage premier et à la forme finie tout en rondeurs maternelles. L’ensemble est envoûtant car l’imagination et la poésie trouvent dans ces grands espaces de quoi s’ébrouer tels les chevaux d’une troïka digne des pages de Tolstoi.


Depuis, plusieurs tableaux ont fait leur apparition pour venir compléter la collection. Chacun d’entre eux invite au voyage en nous faisant imaginer un nouveau chapitre de cette fable hivernale où nous pouvons galoper à bride abattue aux côtés de loups et rennes dans un univers de glace, neige et forêts lointaines…

Espérons seulement que les dieux soient tout aussi envoûtés que nous par cette alliance efficace au point d’en oublier une quelconque riposte !

Photos : Eric Valy

Tuesday, October 27, 2009

Des pommes, des poires...

Ceux qui franchissent les limites du réel et me rejoignent sur Twitter savent que cette semaine, il n'y a point d'appareil photo pour la rêveuse que je suis. Punie, je suis. Tout du moins, c'est comme ça que je vis cette séparation forcée de l'appareil photo (qui, en passant, n'est pas le mien). Il a traversé la frontière, le bougre, pour aller photographier neveux et nièces à Center Parks. Monde cruel.

Tout ça pour dire que j'aurais tant aimé vous proposer une photo de mon cru, avec lumière naturelle et tout et tout, pour vous présenter la douceur fruitée spontanée que je me suis concoctée ce soir - car il faut bien se consoler dans la vie. Tant pis pour la touche personnelle, mais cela ne m'empêche nullement de vous livrer cette recette de saison ! Vu l'assemblage imprécis de cette mousse aux fruits, l'appeler "recette" tient assurément du péché d'orgueil. Ah, je vais encore être punie pour ça, vous allez voir...

Ce qu'il vous faut, c'est une pomme bien rouge à la mode Blanche Neige et deux poires. L'important, comme toujours mais ici encore plus que toujours, c'est d'avoir des fruits murs, donc sucrés, goûteux et de qualité, tout simplement parce que l'idée consiste à en apprécier la saveur sans ajouter un gramme de sucre. Si les fruits sont bons, le résultat sera bon aussi. Epluchez et coupez chaque fruit, placez les tranches dans une casserole, versez un peu d'eau et saupoudrez de graines de vanille préalablement extraites d'une belle gousse toute brune et odorante. Je ne peux pas vous dire exactement quelle quantité d'eau ajouter, mais surveillez le contenu de la casserole afin qu'il y ait toujours suffisamment de liquide pour que les fruits ne collent ou brûlent pas.

Une fois qu'ils sont bien tendres, versez le tout dans un mixeur et réduisez en mousse. Un petit fil de citron et le tour est joué.

Pour tout vous dire, déguster cette mousse simplissime encore tiède sera l'un des plaisirs suprêmes de mon automne. L'autre, ce sera de lire ce blog qui m'a largement inspirée pour assembler cette recette de saison.

Un service à grande vitesse

by M, London

Vivre à Londres, c'est apprendre à aller de plus en plus vite : foncer dans les couloirs du Tube au mépris des autres passagers pour sauter dans un wagon, réserver des semaines à l'avance dans les lieux réputés pour tenter d'avoir les places restantes au plus vite, courir sur les trottoirs pour échapper à la foule peu regardante et enfin, manger rapidement (oserais-je dire "bouffer") pour ne pas perdre une minute de cette journée qui passe si vite.

Seulement voilà, la Gauloise que je suis imite à merveille dans cet univers à grande vitesse le récalcitrant Obélix, surtout lorsqu'il s'agit de me restaurer. Il est alors hors de question que j'ingurgite des proportions énormes de nourriture pour satisfaire mon estomac sans prendre le plaisir d'en savourer les saveurs. Car, oui, il est possible de déguster différentes saveurs à Londres. Le plus gros défi n'est pas de trouver un bon restaurant mais de lutter contre le service à l'anglaise dans ces bons restaurants.

A peine êtes-vous assis qu'un serveur se dirige vers votre table pour connaître votre choix. Pour y répondre, faut-il avoir eu le temps de consulter la carte. Je me retrouve donc généralement à lui demander de revenir quelques instants plus tard. Peu satisfait de ma réponse et visiblement dans l'incompréhension que je puisse être à table sans déjà avoir ma bouche pleine de nourriture ou de liquide, il me demande alors : "Souhaitez-vous prendre un verre en attendant ?" Pour choisir mon vin, il en va de même, j'ai besoin de connaître leur liste. Lorsque, enfin, vous récompensez le serveur de sa patience en lui précisant vos plats et votre vin, ce dernier ne manque pas de revenir toutes les deux secondes pour savoir si "tout va bien". Alors, oui, tout allait bien jusqu'à la 15e même question où vous commencez à vous lasser. Le silence est un mot inconnu à Londres et bien que le terme "enjoy" soit utilisé à toutes les sauces, ce n'est pas pour autant qu'il vous laisse en profiter calmement. Lorsque votre premier plat vous est servi et que vous tentez de le déguster entrecoupé des "tout va bien ?", faites en sorte de le manger aussi rapidement que votre voisin de table. Cette astuce vous évitera de vous sentir seul devant votre assiette car le serveur anglais a pour mission de débarrasser toute assiette vide au plus vite au mépris du rythme général de la table. Et si, comme moi, vous décidez tout de même de prendre votre temps (My Gosh!), préparez-vous à prononcer de manière répétée : "Non, je n'ai pas fini, merci." L'astuce française des couverts positionnés de telle manière qu'ils indiquent la fin de votre plat ne marche pas ici. Seuls les mots comptent, pas les gestes. En revanche, l'attente entre les plats est rare puisque le but est de rentabiliser au maximum chaque table, donc de servir vite. Si vous souhaitez faire une pause pour mieux apprécier le plat suivant, oubliez! Vous apprendrez à ruser et ne rien commander tant que vous ne souhaitez pas le manger de suite.

Les critères ne sont pas les mêmes à Londres qu'à Paris et le plaisir de se retrouver autour d'une table est un bien-être incompris par nos amis anglais. D'ailleurs, lors d'un de mes premiers déjeuners avec une Britannique, celle-ci m'a indiqué à la fin du repas que la prochaine fois, elle souhaiterait que cela dure moins longtemps, peu habituée à passer autant de temps à table. A bien y réfléchir, je suis en train de me demander si nous avons renouvelé l'expérience depuis... Lui ai- je fait peur ? Ah, qu'il est amusant de se frotter aux coutumes de chacun !

Savourez-bien ce billet, si vous avez le temps...


Photo: Unknown

Friday, October 23, 2009

The cow parade is on

Animals are just part of the picture here: herons, cats, ducks (Egyptian and not), hawks, magpies, eels, crabs, geese and so on… Pretty much a nice and friendly zoo behind every green corner, in summer and winter alike. Lovely company, if you ask me, especially if you like taking pictures of all living creatures. Ok, I would never take a picture of a spider, no matter how big, colorful, unusual and…disgusting! You get my drift.


Cows are among the most common farm animals around: black and white, brown, big and small. They are familiar faces that will watch you run along the path with lethargic big eyes. “Why are you running? What’s the hurry?” The latest model of cow just landed in our country-style life and apartment to put on a very private cow parade: meet Klarabella! For those of you used to comics in Italian, she will obviously remind you of the funky daisy-in-her-head Disney Clarabella. Our Klarabella is the Dutch version, as the initial letter K (totally un-latin) tends to prove.


Brought to us in a lovely package by our neighbors, she had a clear message painted all over: I am a typical character of the Dutch landscape, don’t you forget me! Oh, we won’t: she already enthralled us with her bright blue hide enhanced by larger-than-life tulips of all colors. She struggled a bit to step out of all the crumpled wrapping paper, but she happily made it and found a natural spot on the bar counter, among Friday evening dinner celebration tokens: a bottle of Beaumes de Venise, a bowl full of garlicky green olives…

If you first look at her, you would think that it is difficult to find the right accommodation, but actually she is pretty easy going among trad wood, blown glass and crystal glasses. In the future, I would love to find a more high tech space where all her beauty would shine on like a crazy diamond among computers on a glass desk… With squinting eyes I am trying to picture the scene in full daydreaming mode. She epitomizes the unusual souvenir while screaming for kitsch, but also for funky design and –above all else - for lovely friendship and souvenirs to cherish.

All reasons enough to deserve a spot in the sun.

Tuesday, October 20, 2009

12 BOUGIES RIEN QUE POUR LUI


C'est notre "petit" ou encore "le roi de la plage" et il mérite tous nos vœux ce courageux au cœur tendre :

JOYEUX ANNIVERSAIRE OWEN

Notre étoile à nous.

Thursday, October 15, 2009

Vive les mariés !

Une journée spéciale...et des vœux spéciaux à Margareth et Florian !


Photo : Anne Neumann

Wednesday, October 14, 2009

Morning eyes


You would think that walking the same street every morning when going to work would have me proceeding with eyes tightly shut, all the more as sleep does not leave me so easily in the morning and tends to weigh on my puffy eyelids... Happily enough though, this morning I walked with eyes half opened because otherwise I would have missed the show: crisp cold air, a lingering star here and there, small, regular clouds stading out on a blue and grenadine sky!

Magic ligth, magic feeling during the awakening of the streets, the humans and nature... Even the ugliest of buildings would appear softened in such a landscape...

Remind me to always try to lift those eyelids in the morning, always!

Credit: TheDaydreamer

Tuesday, October 13, 2009

En simultané

Au cours des mes études de langues, j'ai dû choisir, une fois le diplôme tant convoité obtenu, la voie à suivre ou à ne pas suivre : et si je continuais vers l'interprétation simultanée ? Au bout du compte, et au bout du rouleau estudiantin, j'ai décidé d'empocher mon beau diplôme de traductrice toute fraîche et ingénue, de l'encadrer pour ne jamais oublier et d'aller arpenter le monde du travail, le vrai, le dur et polyglotte.

Bref, je ne saurai jamais ce qu'est l'interprétation simultanée ; ne décelez là aucun regret, j'assume mes choix qui m'ont d'ailleurs fait goûter bien des bonheurs au fil des textes traduits et des rencontres multiculturelles. Par ricochet, il semble en revanche que j'aie développé le goût de la lecture en simultané. Combien de fois ai-je entendu amis et proches me dire qu'ils étaient en train de lire tel ou tel roman, mais qu'en même temps la biographie xyz leur permettait de temps en temps de faire une pause, tandis que les pages de tel livre sur la sophrologie les fascinaient passé 21 heures.


Mystère que tout cela pour moi. Farouchement attachée à mes habitudes de lecture unique et exclusive - un peu comme en amour, me direz-vous - je ne comprenais rien à cette ubiquité livresque. Rien.

Les années ont passé et voilà qu'à bien y réfléchir, j'y suis arrivée sans m'en apercevoir et sans secousses à cette envie perpétuelle et effrénée de lecture en parallèle, à tel point que je feuillette et lis plusieurs livres à la fois, aussi différents qu'intéressants, chacun à sa façon. Qui plus est, et contre toute attente, cette lecture en simultané semble aiguiser ma concentration : je passe aisément d'un contenu à l'autre, me focalisant immédiatement sur le sujet traité. Pour tout vous dire, je suis la première surprise de cette évolution... Il est vrai que picorer ici et là pourrait en fait traduire cette tendance si typique de la génération "instantanée" qui ne peut se concentrer que brièvement - mais néanmoins intensément - sur un sujet donné avant de chercher une autre fleur à butiner par lassitude précoce ou hyperactivité, je vous laisse le choix des armes.


Le fait est que mes heures de douce lecture se partagent actuellement et allègrement entre Caos calmo (déjà présenté dans ce blog) et trois autres ouvrages, entre décoration - en hommage au regretté magazine Domino -, photographie générale - je continue à appuyer sur la gachette - et art du premier plan (photographie encore et toujours).

A croire que toutes les routes mènent à la simultanée...

Photos : TheDaydreamer


Du cœur au corps

Quelques notes de musique ne peuvent que nous réchauffer le cœur et j'avoue que Corinne Bailey Rae s'y prend à merveille : mélodies facile et sucrées mais toujours raffinées qui calment les esprits dès la porte passée. De quoi faciliter l'acceptation frileuse de l'automne, avec en guise de petit coup de pouce côté vie pratique le chauffage, ce héros des glaciations, et une soupe toute verte pour l'espoir et le doux souvenir des champs. Et oui, il a fallu l'allumer, le chauffage, pour faire fondre le corps et nous convaincre à laisser progressivement dans les placards sombres salades et autres gourmandises légères comme un papillon estival.

Dommage, car les papillons auraient sûrement apprécié autant que votre dévouée rêveuse les chansons chaleureuses de Corinne, sa voix capable de faire vibrer les pierres des églises - elle a commencé sa carrière dans une chorale - et de nous initier aux notes de jazz pour un voyage complet et douillet.

Bonne écoute et bonne soirée automnale !



Sunday, October 11, 2009

Who wants to be a millionnaire?

Simple ideas are also often the best, as long as they leverage simplicity to produce efficiency. But they are sadly also not the easiest to come around. Slumdog Millionnaire belongs to the category of the straightforward ideas brought together with sheer efficiency: a TV quiz and a child of the slums who manages to answer all questions, clear all obstacles and snatch the jackpot to everyone's suprise. Each quiz question brings the child and the viewer back to one episode of the main character's difficult life in the slums, showing us how, as everyday events unfold, children learn to cope and try to survive.

The rhythm of the movie is lively, the scenes always captivating and sometimes even funny despite the succession of undeniable tragic experiences; the result is an enjoyable and instructive movie served by brilliant actors who just take you by the hand and guide you through it all.

Lights out for this Oscar winning movie!

Comme un oiseau sur la branche

C'est la curiosité qui m'a poussée à m'inscrire sur Twitter : après avoir lu des pages et des pages dans la presse, sur Internet, au fil de blogs et avoir entendu les prévisions les plus folles pour ce nouvel outil de communication instantanée, je me suis lancée car il fallait que je comprenne comment tout cela marche et le pourquoi du comment. Le petit oiseau bleu qui conduit au site Twitter a tout logiquement fait son nid dans le menu à droite de ce blog.

Finalement, c'est très simple : une inscription gratuite, un lien vers le blog et le tour est joué ! Le but est purement lié à l'envie de communiquer rapidement et avec un nombre limité de mots (140) l'idée du moment, la pensée à partager, une petite colère ou une grande joie... Encore un outil qui préconise la rapidité, la consommation à grande vitesse et qui nous pousse un peu plus dans la voie de gauche, celle du partage illimité et haut débit du texte, mais aussi des photos. C'est un peu comme Facebook, mais en miniature. Pour le meilleur et pour le pire, me direz-vous...

Ce gadget par définition non indispensable est amusant, ludique et évolutif car voici à présent Twitpic qui permet également et tout aussi gratuitement d'envoyer photos et commentaires à partir de votre téléphone.

Pour ne pas perdre une miette de nos journées...

Thursday, October 8, 2009

La flamme qui venait du froid

Alors que les journées se font de plus en plus brèves et froides, l’envie de se blottir sur un canapé aimablement enveloppé dans une douce et chaude couverture caramel se fait sentir tel l’appel de la foret. Comme pour recréer les foyers d’antan et en retrouver la chaleur primordiale – ou plus probablement pour conjurer le froid qui les hantait – l’idée d’allumer un feu de bois, aussi petit soit-il, fait des étincelles dans notre cerveau en mal de trouvailles.

Traditionnellement, les Pays-Bas produisent et vouent un culte sans bornes aux chandelles et, même si je pense que cela a fort à voir avec quelque considération pécuniaire et non poétique, je ne peux nier que le spectacle de tant de fenêtres illuminées par une petite flamme trébuchante qui se reflète dans l’eau du canal reste un émerveillement ! Le pli a été vite pris chez nous aussi, allégrement inspiré par une version plus moderne de la chandelle : le Kivi d’Iittala aux multiples couleurs (le rose-olive est changeant en fonction de la…lumière, je ne vous dis que ça).

Forcement, la marque puise ses racines dans la froide Finlande, mais elle fait aussi appel aux talents de designers aux multiples origines, du nord comme du sud. Le résultat est une guirlande d’articles à l’allure actuelle et raffinée, a la fois poétiques et fonctionnels et qui se marient a la perfection avec une décoration dépouillée – cela ne nous étonnera pas – mais aussi avec un cadre plus richement traditionnel qui ne demande qu'à être allégé avec quelques touches d'impertinence. La collection des oiseaux, des chouettes aux pingouins, ouvre à elle seule les portes de l'imagination... De quoi laisser l’hiver a votre porte !


Je tends à croire que ce n’est pas un hasard si le dépliant publicitaire des derniers bijoux de la marque a atterri sur mon paillasson humide et frileux par une journée grise et pluvieuse ! Encore une fois, une très belle maquette fait appel à une alliance chromatique élégamment classique (noir et or) pour mettre subtilement en valeur chaque objet et la lumière qu’il fera pleuvoir sur votre intérieur. La version moderne du foyer est le cœur palpitant de cette collection :

Idéale pour tous ceux qui veulent une cheminée à portée de main, la déplacer ici et là dans la maison et se réjouir autour d’une bonne table de cette source de chaleur portable a l’allure futuriste. Sortez les briquets !

Saturday, October 3, 2009

Je m'envole au paradis, je vais à Rio...


C'est une honte de commencer un billet par un titre faux, un mensonge gros comme une maison : je ne m'envole pas (grâce au ciel) et je ne m'en vais pas à Rio ! En tout cas, pas dans la vraie vie. Bouh, la menteuse !
Attendez, joker : rien ne m'interdit de rêver un peu, surtout dans ces pages, ça me semble évident vu le nom de ce blog, et surtout rien ne m'empêche de revenir en arrière sur notre voyage au Brésil, point culminant de notre année 2007. Pourquoi cette fixation toute brésilienne ? Elle a mangé quoi la petite hier soir ? Simple : pour célébrer le lieu d'élection des prochains JO, Rio !
Pour vous faire partager notre voyage, j'ai donc sélectionné quelques photos du Brésil ; il serait intéressant d'aller assister aux JO en 2016 et, avec ce pretexte innocemment sportif tout trouvé, de reprendre ces mêmes photos à partir des mêmes points de vue et de nous retrouver aussi heureux qu'un string sur la plage de Leblon. Cela serait-il possible ? La comparaison pourrait révéler bien des surprises... Voici donc quels seraient nos points de repères visuels pour cette version petit format de nos jeux à nous - et qui sait, rendez-vous à Rio en 2016 ? Ca fait loin, tant sur le calendrier que sur la carte géographique... alors autant patienter en technicolor :




Jouer c'est bien, surtout pour faire mieux passer la pilule de la grisaille qui s'installe et de la tempête qui arrache tout ce qui dépasse sur nos côtes bataves, mais un petit souhait me vient à l'esprit : si nous retournons au Brésil pour les JO, il faudra mieux nous armer. L'image n'était pas volontaire, mais bon, à bien y réflechir, elle n'est peut-être pas si innocente vu l'ambiance sur place ; le pays et Rio ne sont pas faciles d'accès en raison, pour commencer, des distances à parcourir, et puis du climat qui y règne, avec cette tension sous-jacente palpable pour toute personne de passage. L'expérience est donc sûrement perfectible. En attendant notre deuxième chance, c'est sur les notes charmeuses d'Astrud Gilberto que je vous livre quelques clichés de plus extraits de notre album ensoleillé :



Bon week-end à tous !

Credits: TheDaydreamer & LeStash

Friday, October 2, 2009

The Hound of the Baskervilles

Doggy and I are walking peacefully, enjoying the company of a couple of daring ladybugs and the promising perfume of yet another Monday morning, a new inspiring week. But then, the huge black dog comes dashing out of nowhere, its foul and heavy breath reaching us together with the drumming sound of his galloping legs. Doggy and I turn around, just in time to see the monster's anger shine in his bare white teeth and evil eyes. Doggy was taken by surprise, grabbed at the throat and violently pinned to the ground. He was no match and the growls and howls echoed high in the sky, while sand, branches and leaves were furiously scattered all around!

The vision from hell turned on my primal fear, soon translated into an uncontrolled, high pitched yell to call for help! (I had no idea I could scream that much and with such hysterical intensity...what do you know...)

When I was in high school, a friend of mine lent me the audio tape of The Hound of the Baskervilles. This was about the only novel I listened to in my life and I have to say that I have fond memories of the experience as well as mixed feelings since it was also quite scary to listen to it, especially in the evening.

The black dog that attacked peace-and-love doggy was no fictional character though. And if one good thing has to come out of this frightening real-life experience, it is the fact that my mind - once cooled down - went back to Sir Arthur Conan Doyle's story, the matrix for our own monster of the neighborhood. Our very own version of the tale ends happily, for doggy and I are both here to tell it and to advise to once in a while have a go at an audio novel (I regret not having done it more often); it is quite a new exercise for a brain used to the kind of concentration required when reading, but a captivating and just as entertaining one for sure.

Thursday, October 1, 2009

Se faire tailler un costard

L'autre jour, petit mari me dit amèrement qu'il s'était fait tailler un costard par le client. Je suis certaine qu'il me pardonnera de livrer cette terrible vérité dans ces pages tant elle sert une noble cause décorative. C'est drôle ça, comme expression, alors on imagine le client en question prenant les mensurations et taillant à tout-va un beau tissu de circonstance automnale. Dans le même esprit et plus près de la lettre de l'expression, il y en a une qui a eu la brillante idée de... tailler des costards pour en faire de jolis coussins à déposer ici et là chez vous aux endroits les plus stratégiques. L'idée est assez rigolote et dans l'air du temps : récupérons, recyclons...

Le résultat : de jolis coussins hors du commun en forme de lettres de l'alphabet. Ils se distinguent par les tissus, les motifs et les coloris, certes, mais aussi par de charmants détails qui font que ces objets ne renient pas leurs origines et cela pour notre plus grand bonheur : un rabat, un bouton, une pochette viennent apporter la touche finale. Une belle idée pour son chez soi, mais je me dis aussi que cela peut être une sympathique idée de cadeau, même pour une chambre d'enfant - une façon radicale de désacraliser le costume et tous ces moments solennels auxquels il a sûrement assisté. Un résurrection en somme !