Wednesday, September 30, 2009

The Holiday


Watching a movie about Christmas holidays and couple issues - or non couple issues for that matter - may seem strange if you are about to go on holiday yourself, at the heart of summer on top of it AND with hubby. Well, strange choices can be made, you know, and others can actually be dictated by circumstances: for months I had tried to rent the DVD of The Holiday, especially in cold winter Sundays where a light-hearted comedy would have been more than welcome, like that blessed lump of sugar in your cappuccino.

It seemed that I totally lacked originality in my movie rental quest since a thousand other souls had the same idea, only a bit sooner. So every visit to the rental store would end up with me picking up other movies. Until that bright July day when hubby came back, a triumphing look on his face and with the DVD in his hand. Ok, let's fake the snow flakes and start writing a letter to Santa. The fact is, some movies are seasonal and there is no sensible way around this.

Thing is, it did not matter: the comedy kept its simple promise of a funny moment, light humour and efficient acting. I always marvel at how Cameron Diaz can play the bitchy business woman (Any Given Sunday) and then the nice and witty babe, loaded with money and success (daydreaming is a gift, I tell you)... I guess this is what good acting is all about. Of course, everything is too neat and perfect and even the girls' love crises seem to be totally bareable to be honest, not to mention Jude Law's too perfect smile and glossy looks. But you know, a feel-good movie right before taking the road cannot hurt and even helps you chit chat while driving and driving and driving...

Now, when are the Christmas holidays starting (so I can watch Les Bronzés while eating the Yule log)?

Tuesday, September 29, 2009

Fashion (transitional) pictures of the week

Transition, transitional... The words are everywhere to signify the end of all things summery and the beginning of the hazy in-between fall season, the bridge that is supposed to gap the two seasons, leaving warm waters and scorching suns behind, in the world of memories. To help us get there, I find this ad campaign paticulary inspiring; it could almost - almost - make me long for colder times, when the morning fog is still light and transparent and white puffs of air come out of the lady's mouth while she runs to her very own Breakfast at Tiffany's. The colors are soft, smoothened out by the all-important ingredient - fog - and the textures all rich to suggest cozyness, abundancy and luxury. The whole Fendi campaign follows the same successful pattern rich with classical details underlined by sharp lines that bring each snapshot into the future for a successful and intriguing final result.


Credits: Fendi ad campaign by Karl Lagerfeld

Tuesday, September 22, 2009

Le péché


"C'est un péché de ne pas manger de pêches en été" - avec l'accent s'il vous plaît - c'est l'adage désormais bien connu de nos petits écrans à l'heure d'été. C'est avec une joie non dissimulée que j'annonce en criant dans les vergers de France et de Navarre, rien que ça, que je n'ai point péché cet été au bord de l'eau. Comme vous le savez sûrement, j'ai toujours eu un grand faible pour les confessions publiques (hem) et voilà donc ma contribution toute gourmande à cette belle tradition d'aveu sur scène. Double révélation en fait, car mon péché se loge ailleurs : pratiquement à la fin du mois de septembre, j'ai eu le courage d'acheter - intrépide consommatrice - et même de manger - là c'est de l'inconscience - des pêches ! Récidiviste avec ça, puisque la coupe à fruits accueille en ce moment même quatre objets du désir hors saison.

Comme toute pécheresse, j'ai mes bonnes raisons. Primo, notre fournisseur agrée est une mine de produits qui valent le détour de par leur fraîcheur et qualité, ce qui m'incite à faire quelques entorses au règlement saisonnier ; secundo, je suis tombée sur une de ces recettes veloutées à adoucir les babines du plus endiablé des mastiffs. Si je ne peux vous aider en ce qui concerne le premier point, je peux partager avec vous la source gourmande et les ingrédients du second. Sortez vos tablettes d'impénitents et notez cette adresse qui vous exorcisera 365 par an, rien que ça. Pour ce soir, le menu est le suivant : soupe aux pêches pour la fin de l'été

Ingrédients :

-6 belles pêches épluchées et coupées en quartiers :je préfère celles à chair jaune, mais bon, à vous de voir... Les goûts et les couleurs...

-1 cuillère à soupe de yaourt : je préfère le yaourt grec, mais le fromage blanc ne devrait pas être si mal...

-1 cuillère à soupe de miel : pas trop fort, sinon il risque de couvrir le goût des pêches, les starlettes de la recette, tout de même !

-Jus et zeste d'un demi-citron : la recette originale suggère 1 citron entier, mais je trouve encore une fois que les pêches en pâtissent et je préfère ne pas distraire le palais à outrance.

Méthode : là je me demande si l'on peut vraiment parler de méthode, puisque l'idée c'est de prendre un mixeur, y mettre tous les ingrédients et appuyer sur le petit bouton qui mettra en route le moteur. Une fois que tous les ingrédients sont bien mélangés, versez la soupe onctueuse dans un joli bol et dégustez, éventuellement en déposant un fil de miel à la surface, pour l'esthétique.

Je suis certaine qu'on vous le pardonnera !


Monday, September 21, 2009

Une lutte acharnée s'annonce : les fourchettes contre les couteaux.

by M., London

Nous assistons à Londres à une problématique unique, tout comme la ville sait si bien l'être d'ailleurs : la fréquence d'utilisation d'une fourchette comparée à celle d'un un couteau. Je vous imagine déjà en train de vous demander si je n'ai pas cette fois perdu toute ma tête en écrivant quelque chose de si inutile que ce billet. Malheureusement non, car ces statistiques révèlent un aspect du quotidien des Anglo-Saxons qui va vous paraître, si vous êtes de culture latine, insensé.

Depuis deux ans, Londres voit apparaître un phénomène d'un genre nouveau, la chute des ventes des couteaux tandis que celle des fourchettes reste toujours égale. Cette tendance existe déjà aux Etats-Unis depuis 10 ans. Pourquoi un tel désamour envers un indispensable de l'art de la table ? La réponse est fracassante : les Anglais se nourissent principalement de plats déjà préparés pour une consommation immédiate ou de hamburgers ne nécessitant pas de couteaux. Outre l'augmentation drastique de personnes obèses, ils en oublient une notion capitale du savoir-vivre qui est celle de se réunir autour d'une table et d'en apprécier les saveurs proposées, privilégiant la facilité d'une alimentation rapide et malsaine adpatée à une vie accélérée.

En vue de ressusciter ce que les Anglais appelent "l'étiquette", une enseigne a décidé de mettre en place une campagne dont le thème sera d'expliquer à leurs compatriotes l'art de la table et la manière "civilisée" de lui rendre hommage. Pour donner un peu plus de poids à cette bonne intention lucrative, la marque insiste sur l'image ancestrale positive que doivent défendre les Britanniques sur ce sujet.

Est-ce la fin en Angleterre de certains termes qui sont si chers à nos cœurs, tels que "art de la table", "art culinaire", "savoir-vivre" ou le début d'une grande remise en question qui, nous l'espérons, portera ses fruits ? L'avenir nous le dira et je fais confiance aux articles des journaux gratuits du Tube qui savent nourrir notre curiosité de miettes d'information pour nous tenir au courant... Bon appétit !

Photo : DisneyMike

Sunday, September 13, 2009

I am reading...

Ce livre a fait couler beaucoup d'encre tout comme son auteur aux multiples talents, à tel point que j'ai décidé de le lire pour en découvrir le contenu à mon rythme, à travers ma propre loupe. C'est un livre dur, difficile qui décrit comment un événement tragique est vécu de l'intérieur, avec une distance et une maîtrise apparentes qui peuvent choquer, mais qui ne sont en fait que l'expression ultime d'une douleur profonde, déchirante. Celle-ci aide le personnage principal à retrouver une clairvoyance aveuglante qui lui fait soudain voir le monde qui l'entoure à nu, sans artifices. Ce qui commence donc comme le récit d'un fait tourne à l'analyse avec un rythme lent et en empruntant des chemins tortueux où les personnages se croisent et laissent, chacun à sa façon son emprunte dans la nouvelle vie du "héros". C'est un récit passionnant, fascinant et troublant à la fois... A lire, préférablement dans les bons jours où tout semble vous sourire !

Photo: The Daydreamer

Love boat

The festive atmosphere in the city fully revolves around the favorite hobby of many Dutch people: sailing and boats in general. The streets have been closed to the traffic so that tourists and inhabitants of Haarlem alike can wander from one stall to the other, tasting a little glass of prosecco here and a chunky piece of tasteful young and old cheese there.

The boat masts have all been colorfully decorated with little triangular flags that softly flap into the wind. It all reminds me of some Dutch paintings in which the sky occupies the 3/4th of the canvas; the sun plays hide and seek with the clouds and reveals every time a new floating decor in which historical houses and the imposing façade of the old Teylers museum play the role of the fixed elements.
From one boat to another, the day is spent in marine spirit as the happy boat party seems to drift onto the shore of restaurant Nevy, even though the atmosphere here is different, all sleek and sophisticated to welcome the tenderly pink and delicate flesh of Alaskan king crabs and that of very tasty red lobsters cooked a la plancha. The music is soft and loungy and seems to accompany the floating Supper Club that slowly glides in front of the big windows. For the bravest members of the crew, a glass of champagne on the dock in front of the harbor lights opens the festive navy evening. Cheers!


Credits:
Photos 1 and 2: The Daydreamer (iPhone)
Photos 3 and 4: Style Files

Wednesday, September 9, 2009

Vent frais, vent du matin...

Ce billet se définit par ce qu'il ne dit pas : aucune chansonnette à fredonner d'un pas léger et d'une voie aiguë sur le chemin du bureau dans ces pages. En revanche, il sera studieux et fera bel et bien la part belle à une petite brise porteuse de changements pour ce blog qui a besoin de faire davantage de place aux idées qui germent dans ma tête et de prendre en compte quelques constatations de base, vos questions, commentaires et suggestions. Au final, un coup de vent frais - du matin ou du soir, c'est selon les goûts - qui devrait faire de cet espace d'expression aussi libre que je veux bien le croire une adresse plus accueillante, divertissante et stimulante. Le programme est un tantinet intimidant, mais avec un peu de pratique, on y arrivera. Si, si.

A présent donc, la rubrique Entertainement sera scindée en deux car deux fois valent toujours mieux qu'une :

-Cover to cover : à moi les livres, les personnages, les histoires... Ils auront tous leur coin à eux, près du feu pour les journées glacées et sous un pommier pour la belle saison. Ils méritent d'avoir un vrai chez eux, vous ne trouvez pas ?

-Little Big Screen : les films sous toutes leurs coutures, grand et petit écran confondus... Vu que les étoiles du grand écran font déjà la une bien assez souvent dans ce monde, je vais ajouter à cette rubrique le petit écran avec ses documentaires, émissions et autres gâteries (MTV, je n'y arriverai pas, je crois...) que j'aurais envie de partager avec vous sans concession.

Le clou du spectacle : tous les billets s'accompagnent d'images, cela nous vous aura pas échappé ; pour les rendre encore plus belles et justes, je vais à présent essayer d'en citer les sources à chaque fois que cela me sera possible (et à partir du prochain billet parce que je n'ai aucune idée de la source de l'image ci-dessus - voilà donc un début des plus prometteurs).

Le conseil du jour : ouvrez fenêtres et volets et faites entrer les nouveautés (pas fait exprès pour la rime, mais finalement je la laisse en place).

Monday, September 7, 2009

A room with a view

While sitting in one of my favorite cafés on a sunny yet whimsical Saturday afternoon - one of many - I could not but notice that the perfect seat I had secured right behind the tall window granted an open view onto the world. Yes, the world. In its microcosmic scope, but still, the world. A trendy girld with dozens of bracelets and a flashy golden bag, with far too much makeup on her face to ensure the en vogue smokey eyes look; the lady with the two dogs, so predictably alike - both the dogs and the lady - (and here my mind wanders: does my dog look like me? Or the other way around?); the trash couple with torn jeans, black tattoes all over their arms and the occasion shinong piercing; it is just incredible how people need to get out, walk, shop, interact and just mingle! In a way, in the virtual era, this is quite reassuring.

The wise cat across the street is also having a go at the free show, licking his already ultra clean paws every now and then (how many times is he going to lick it? Should I start counting?)

I wonder if he is also thinking that the E.M. Forster's A Room with a View would have been the perfect book for the occasion; is there anything repressed in today's lifestyle, attitudes and looks? Dear Lucy would probably faint, simply. I am having instead so much fun!

Ah, the things you notice when you have time on your hands and the perfect surroundings for some freestyle thinking!

Saturday, September 5, 2009

The finish line

How many times have you seen the black and white checkered flag being flung at the end of a car race? For me, the answer is simple: many times on TV, never in real life. Many times, but do not go and believe that I spend my Sundays watching F1 races on TV - that would be a waste of precious and girly QT for me; but you know, occasionally, I do stop for a sip of tea in front of the speedy lap and, of course, being Italian, I know all there is to know about Ferrari and the likes. Just the other day, a Spanish friend of mine confirmed that she follows all that runs around tracks because in Spain too they are big race fans and as if to prove how truth her words were, she gave a few names of bike super stars. WOW.

Well, I have now started to catch up, my own way though, thanks to the colorful Alfa Spettacolo Sportivo, a nice way for me to see everyday cars and oldies all happily gathered as one big famiglia in one spot; the fact is, I do like Alfas a lot. Please do take into consideration though that when I say this, I speak as a true girl and it simply (and superficially) means: I find the cars beautiful. You can take the car out of the girl, but you can't take the girl out of the car.

In a manly car world I was as excited as a schoolgirl on her first day of class. The old cars were showing off perfect chromes, wooden and leather interiors and curvy lines from another time all stylishly combined with shiny colors and promoted by proud owners wearing leather gloves. It is undoubtedly interesting to start wandering around the old F1 track in Zandvoort with these old beauties as the first eye candy of the day since they provided a nice contrast with the modern cars, starting with the powerful Zagato and their straight, uncompromising lines that go to the point, no frills needed.

The most exciting part was the Alfa race in which competitors driving what could be your dad's car (I mean it, there were Alfa 75 all over the place, dad!) ran pedal to the floor in typical Alfa engine roars that blew my ears off. I got lost in the rounds but happily followed the colorful cars of all types and shapes chasing each other while trying to focus on the first three - my very own winning trio! The weather was lenient and allowed us to take pictures all day long in the sun, enjoying every minute of the noisy and adrenaline-rich race in what seemed to be the last summer day of the year, down to the finish line.


Tuesday, September 1, 2009

C'est dans le sac

Encore une journée qui se termine et c'est les paupières lourdes, entourées par les effluves d'Ajax (faut bien rester propres) et les muscles douloureux (vive le sport en plein air) que je me dis "c'est dans le sac, une de plus". Et là, le mot magique est lâché : "sac" ! Je suis une incorrigible admiratrice de sacs en tous genres et ces trois lettres allument aussitôt dans ma tête une série d'ampoules qui, telles autant de stimulis, me font penser aux dernières photos glanées ici et là au fil du Net et des magazines, pour le plus grand bonheur de mes séances de douce rêverie da fashion victim.

C'est qu'il n'y a que l'embarras du choix avec la rentrée du monde de la mode, mais finalement, la palme du coup de cœur du moment (ok, un peu tardif) revient sans aucun doute au fruit (du péché) de la collaboration entre Vuitton et Sofia Coppola. Ne cherchez pas le lien entre les deux : à mon avis c'est juste un super coup de baguette marketing de la marque pour s'attirer tous les fans de Lost in Translation et les mettre eux aussi dans le sac (avec la main au portefeuille, ça va de soi).

Peu importe, je tombe joyeusement dans le panneau car les pochettes de la maison sont tout simplement belles : pas de chichis, une belle forme rectangulaire, de belles matières et un fermoir aux lignes modernes et rondelettes (j'ai un faible avoué pour les formes joufflues...) en guise de bijou. Quand en plus le tout est servi par de belles mises en situation comme dans ces photos aux touches savamment romantiques...


A l'opposé de la chaîne, les formes généreuses et la couleur de ce grand sac nettement plus sportif sentent bon la nonchalance des fins de semaines, la spontanéité associée au rêve de toutes - ou presque - les femmes, celui du fouillis maîtrisé (hum) : journal, livre, Kleenex, pochette maquillage, paires de lunettes, appareil photo, téléphone, TomTom, clés en tous genres - encore un peu et on pourrait y glisser le chien aussi, à condition de prendre le modèle canin style Paris (la fille, pas la ville, faut mettre un peu d'ordres dans nos idées, finalement). L'effet est nettement plus grunge des villes, très loin des soirées paillettes mais il est convaincant, non ?


Si certains vont bientôt préparer leurs cartables, d'autres vont remplir leurs sacs, que voulez-vous...