Saturday, July 25, 2009

"Les Invités" de Pierre Assouline

By M., London


Comme vous avez pu le constater, j'aime l'humour grinçant, voire 
féroce, et je ne fus pas déçue en lisant cette comédie mondaine que 
Pierre Assouline nous sert de manière croustillante et raffinée tout y 
ajoutant un savant piquant.

La scène se passe autour d'une table dans la grande bourgeoisie 
parisienne. La maîtresse de maison, rompue à l'art de recevoir, 
souhaite impressionner un de ses convives mais commet involontairement 
l'affreuse maladresse de réunir 13 personnes à sa table. Une nouvelle 
invitée rejoindra alors le cercle des initiés et sera 
malencontreusement la cause du dérapage des conversations révélant les 
différentes facettes de chaque hôte.

Ne vous est-il jamais arrivé de participer à des dîners dont les 
discussions vous semblent banales, déjà entendues maintes fois, 
creuses ? N'avez-vous jamais souhaité de briser votre ennui par des 
interventions certes peu conventionnelles mais si alléchantes de par 
leur provocation ou sarcasme ?

Je vous propose d'accepter l'invitation que P. Assouline nous lance et 
de découvrir les sujets tabous abordés insinueusement par ses invités. 
Un merveilleux moment à partager et à savourer. J'espère vous avoir 
mis l'eau à la bouche...

Friday, July 24, 2009

Pure & Simple


As temperatures rise steadily aiming for blissfully suffocating 40° today, so does the need for simplicty and purity in my daytime closet. Admittedly, this is no place and time for heavy, intricate fabrics and garments of any kind since body an mind alike crave for straightforwardness and lightness: unpretentious white cotton does it for me then. The little (hot) air there is flows freely through it, the heat has no grip on the fabric and body beneath while the eye is thankful for easy to read patterns and flowing shapes in can easily rest on.


White cotton is also the perfect combination for a refreshing walk in the pine wood forest under the benevolent shade of the old and tall swaying trees, where cicadas and pine scent will give this simple and pure summer its full meaning.

Tuesday, July 21, 2009

Tous à la ferme

Ce n'est pas la ferme africaine, mais géographiquement parlant, nous n'en sommes pas loin.
La Masseria San Biagio est un petit bijou niché le long de la route pour Calimera (ça sent la langue grecque, vous ne trouvez pas ? Normal, nous sommes dans un coin d'Italie qui fit partie de la Magna Graecia - de nos jours, le dialecte de quelques villages est encore emprunt du grec), au bout d'un chemin de terre qui aura définitivement raison de vos amortisseurs, mais pas de votre bonheur.
Les oliviers sont omniprésents et vous accueillent sur le soleil éclatant du matin qui jette sa lumière si dure à maîtriser lorsque l'on prend des photos. La construction en pierre locale (pietra leccese) est spartiate, décousue et si typique à la fois. Après nous être goulûment rués sur les spécialités du jour - mozzarella de bufflonne, provola affumicata et ricotta parmi  tant de délices à la blancheur laiteuse appétissante - direction l'attraction du jour : les bufflonnes, matrones des lieux. La Masseria est la seule des Pouilles - je vous livre notre destination secrète, prenez-en le plus grand soin - à posséder un élevage de ces animaux imposants et nettement plus courants dans la campagne napolitaine. Telles des statues de bronze, les bufflonnes immobiles nous dévisagent, scrutent et reniflent. Elles ont l'air à l'aise ici, mâchouillant paisiblement le foin que l'on veut bien leur tendre. On les aime bien malgré leur véritable couverture boueuse vu les bonnes choses que l'on produit ici avec leur lait !

Au bout du chemin blanc, éclatant et poussiéreux, le jardin des aromates et le verger nous accueillent avec leurs senteurs et couleurs ; le vent balaye le tout, fait ondoyer romarin, lavande et oliviers et contribue à cette atmosphère de dépaysement bucolique total. Soudain, la mer et ses vagues bruyantes à  l'écume mousseuse semblent si loin... 

Monday, July 20, 2009

Station service

Les kilomètres s'enroulent autour des roues de la voiture tels des fils autour de leur bobine, les paysages de plus en plus arides défilent tels une pellicule de film à grande vitesse, les voitures courent sur notre gauche, sur notre droite et leurs occupants semblent autant de souvenirs qui s'effacent avec chaque seconde qui passe. Les voyages en voiture me fascinent et m'inspirent à l'image de cette halte à la station service.

Forcément, le long voyage nous fatigue et, plus terre à terre, la voiture doit faire le plein d'essence ; la pause à la station service s'impose en toute logique. Après des heures rythmées par nos bavardages dans l'habitacle et le ronronnement de l'air conditionné qui m'oblige à enrouler l'écharpe autour du cou, ça y est, on arrête le moteur, pause. On ouvre la portière. Et là, c'est la bouffée de chaleur. La vraie chaleur : 38° bien tassés et accompagnés par le chant strident des cigales - elles sont en pleine forme, galvanisées par l'absence de vent (même pas un semblant de brise, même pas...) tandis qu'autant de voyageurs en route vers de nouvelles plages méridionales nous dévisagent ou appellent leurs enfants qui s'égarent sur le parking, une glace dégoulinante à la main et le regard perdu. Je suis un extraterrestre tout droit sorti de son astronef. Le bitume ondule comme sous l'effet de la chaleur d'un four à pizza, l'air est sec, étouffant, brûlant. J'esquisse un sourire qui n'exprime qu'un centième de la joie qui m'habite lors de cette halte à la station service, ce microcosme du voyage, symbole simple et incontournable des vacances et des migrations en tout genre.

Bon voyage à tous et gardez les yeux bien ouverts !

Sunday, July 19, 2009

Le départ

Toute l'année j'attends ce moment béni, celui du départ le cœur léger vers des rivages plus que familiers, plus qu'accueillants, vers le reste de la famille, celle qui vit encore plus loin, dans un monde si différent de mon quotidien. Ça y est, le jour du grand départ est arrivé : les valises sont bouclées, les kilomètres qui vont s'afficher au compteur nous intimident mais nous les affronteront en chantant à tue-tête le long de la route qui verra défiler des paysages aussi différents qu'étonnants, toujours.

Bonne vacances à tous et à très bientôt pour quelques aventures ensoleillées et insouciantes, comme il se doit en ce mois de juillet !

Tuesday, July 14, 2009

Passion livresque

Une passion, on peut définir ainsi mon attachement, mon amour pour les livres. Seul couac dans l'histoire, leur omniprésence commence à poser quelques soucis de logistique de bas étage... Comment dire : ils sont partout, mes livres. Et ce n'est pas fini : j'enchaîne romans, nouvelles et autres récits, je commande et achète à tour de bras et ne me sépare jamais d'un ouvrage.
Peu importe alors le manque de place, me dites-vous ? D'accord, peu importe et me voici prête à vous conter détail de mes dernières trouvailles !

Je vais tricher un peu et revenir en arrière pour vous parler de ce livre d'Isabel Allende que je viens de terminer (et je vous avais promis d'en parler, d'ailleurs) : The Sum of our Days. Déjà, le titre est bien trouvé pour renfermer une vie, des vies, celles de la famille - au sens très, très large du terme - d'Isabelle Allende ; une famille faite d'amis, d'amis d'amis, de voisins et de toutes ces personnalités fortes qu'Allende semble attirer comme autant d'abeilles sur un pot de miel ambré. La vie de cet ensemble de personnages est compliquée, heureuse, malheureuse et ponctuée de drames (ils sont nombreux, oui) et par là même, toujours éprouvante, enrichissante et passionnante. Que je sache, c'est le deuxième livre aussi personnel et intime écrit par Allende ; le premier était Paula, dédié à cette fille disparue prématurément et subitement. The Sum of our Days est en quelque sorte la suite... On y découvre une Allende tellement différente de l'image qu'on a pu s'en faire à travers ses précédents ouvrages, que l'on reste perplexes ; en tout cas, j'ai été parfois étonnée. Admirative aussi de cette dose d'amour, de force intérieure et de foi qui l'animent et qu'elle sait, par-dessus le marché - si bien transmettre !
Petit note très personnelle : si vous visitez le site officiel d'Allende, vous me direz ce que vous pensez de sa physionomie...par curiosité (et une curiosité bien éloignée de la passion littéraire, pour le coup !).

Dans un tout autre genre, le facteur a enfin livré aujourd'hui Paris: Made by Hand. On change complètement de registre avec ce livre qui recense quelques précieuses adresses du "fait main" dans Paris. J'avoue : je n'ai que brièvement et fiévreusement feuilleté cet ouvrage qui vient d'atterrir sur mon paillasson, le premier de la créatrice et photographe Pia Jane Bijkerk -artiste australienne bouillonnant d'imagination, de trouvailles et de cette délicatesse du regard et du récit qui se fait bien trop rare à mon goût.
Elle nous livre ici dans un format très pratique - je ne sais pas pourquoi, mais je le voyais beaucoup plus grand son livre - un petit guide de ses adresses fétiches et secrètes dans Paris, d'atelier en atelier, merveilleusement illustrées par ses photos (celle ci-dessus est également de l'artiste). A chaque promenade parisienne son lot de découvertes enchanteresses autour de créateurs inspirés ! A glisser impérativement dans votre valise pour votre prochain voyage vers la capitale française. 

Sunday, July 12, 2009

Liste de sauvetage

La grisaille un dimanche, c'est certain, ça vous plombe dès le réveil ; alors que vos rêves les plus doux vous emmenaient déjà cheveux au vent vers de nouvelles aventures à ciel ouvert, au premier battement de cils, la réalité est écrasante : il pleut et c'est dimanche. Pas fameux le cocktail, vous en conviendrez.

Toute chose ayant son revers et l'homme étant porté grâce au ciel par un étonnant instinct de survie, le mode sauvetage se déclenche pour assurer une journée vivable voire carrément divertissante. Prêteuse, je vous livre donc la liste de sauvetage faite d'idées qui, je l'espère, vous aideront à affronter les journées moins ensoleillées - une liste de sauvetage à partager, si vous voulez. Bon, vous avez vos lunettes, un bout de papier et votre stylo plume à portée de main ? C'est parti, jetez-vous à l'eau :

-La cuisine de bon matin, c'est toujours salvateur : un bon petit-déjeuner coloré et succulent ça aide à regarder dans l'assiette plutôt que par la fenêtre. Si l'inspiration culinaire est en panne, voilà l'excuse parfaite pour en plus feuilleter quelques livres de cuisine bien renseignés et illustrés - ça vous redonnera le sourire à tous les coups.

-L'écriture des billets qui trottent bruyamment dans la tête ne peutêtre que bienfaisante : on remet de l'ordre dans les idées, on les partage, on choisi mots et photos pour un moment de concentration des plus doux. Mot après mot, les idées défilent et s'ordonnent sur ces pages virtuelles. Que du bonheur garanti, alors à vos plumes !


-Avec joie, le volet cuisine peut continuer au-delà du petit-déjeuner, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Une maison sentant bon le sucre, la banane et la pralinoise, ça donne envie de rester chez soi, tout simplement. Au menu, par exemple, les muffins de Nigella (ils tombaient à pic chez nous vu les tonnes de bananes qui y poussent, une vraie plantation je vous dis).


-La lecture, mon principal passe-temps, est toujours salvatrice : à moi les magazines, le livre du moment (il faudra que je vous en touche deux mots, à propos), la presse en retard, les blogs, la presse en ligne... Il y a tout un monde à lire, des piles de textes qui attendent d'être avidement épluchés.


-La photo, autre passion du moment : appareil en main, j'ai tout de même réussi à bombarder...la maison, tout simplement ! C'est étonnant comment on peut faire davantage attention aux détails lorsqu'on braque l'objectif sur les objets, coins et recoins de tous les jours.

-L'écoute : alors là, encore une trouvaille de ces dernières semaines : l'écoute des podcasts. J'aime autant vous dire qu'aujourd'hui c'était la journée parfaite pour rattraper une bonne semaine de revue de presse en retard. Certes, cela peut se résumer à un condensé de tous les malheurs du monde, mais bon, ça fait du bien de remettre les pendules à l'heure !

-L'intervalle se fera sous le signe du cappuccino (que j'ai réussi, avec la mousse et tout !) accompagné comme il se doit par le muffin à la banane présenté ci-dessus. La boucle est bouclée !


-Vive le cinéma : ça, c'est toujours le bon refuge pour fuir la pluie et visiter un autre univers qui vous fera oublier sans secousses et sans douleur les gouttes qui tombent comme autant de larmes versées par les étoiles, comme dirait Sting ("like tears from a star").

-Perles : je pensais même m'adonner à l'enfilage de perles pour un nouveau collier, mais là je m'aperçois que le soleil brille de nouveau, que les pies voleuses essayent justement d'embaquer la petite maison en bois (clou compris) où je mets le pain pour les oiseaux et que la journée est passée, vite, très vite. A partir de maintenant, vous n'aurez plus peur de l'eau, c'est sûr.

I am watching...

Lorsqu'il pleut et c'est donc en toute logique la fête à la grenouille, l'appel du grand écran se fait sentir sans peine, tout comme celui des fauteuils rouges, confortables et accueillants dans la lumière du cinéma. Aujourd'hui, le film ET le cinéma qui le diffuse seront à l'honneur, d'une pierre deux coups !



Commençons par ce lieu dont je vous ai peut-être déjà parlé, car la fascination qu'il exerce sur moi ne date pas d'hier : le Filmschuur d'Haarlem. C'est cinéma, une salle de théatre, de danse et de concerts, un brillant tout-en-un servi par une architecture plus que moderne qui a su mettre en valeur les murs d'origine pour un résultat final équilibré, lumineux et spacieux. La programmation est le cœur palpitant de ce véritable centre culturel, programmation cinématographique en tête, à mon avis. Sont à l'honneur tous ces films, hollandais ou étrangers, qui n'attireront jamais les foules, mais qui valent leur pesant d'or de par leur particularité, singularité et regard neuf et curieux.


C'est dans ce cadre aux lignes épurées et dynamiques et à l'effervescence intellectuelle tout indiquée pour neurones en mal de stimulation que je viens de voir Entre les Murs. Un film à part car il n'a rien d'un film au sens conventionnel du terme ; on dirait plutôt un reportage sur le terrain - fort accidenté le terrain, casque de sécurité obligatoire sur le chantier ! On sait le succès et le couronnement qu'il a reçus, mais ce n'est pas ce que je retiendrai, finalement. Ce qui restera, c'est le débat ouvert sur l'enseignement, le rôle du système éducatif, ses mécanismes, codes, secrets et surtout ses acteurs : les élèves, bien-sûr, et leurs professeurs. Le débat en sortant de la salle de cinéma faisait rage entre petit mari et votre serviteur... (Et oui, je fais partie de celles qui doivent débiter impressions et commentaires dès la sortie de la salle obscure, c'est comme ça, on ne va pas me changer, c'est trop tard je vous dis.)

Bref, un joli moment de découverte, un regard différent sur un monde aux mille règles, souvent méconnu (à part ce qu'on en raconte dans la presse ou  à la radio) et une série de portraits qui reflètent autant de réalités - comment l'école pourrait-elle jamais les couvrir toutes, je vous le demande ? Un peu de réflexion en ce paresseux dimanche du mois de juillet, ça ne peut pas faire de mal à la matière grise !

Déjeuner sur le sable


Un petit coup d'œil au ciel dégagé et cristallin suffit à vous combler et à vous donner une multitude d'idées pour la journée - c'est parfois aussi simple que ça ; favorablement inspirée par l'appel de notre cher Neptune, par la brise salée et les grains de sable emportés dans l'air et collés au fond des baskets en toile, les images alléchantes d'un déjeuner sur le sable ont fait leur chemin dans ma tête jusqu'à devenir une évidence, un plan d'attaque amicale tout trouvé.

La panoplie du parfait petit pique-nique est ainsi assemblée en deux temps, trois mouvement, la mayonnaise souplement mélangée à la sauce Worcestire, les carrés corallins de saumon fumé négligemment jetés sur le pain noir de la boulangerie du coin et tout le monde en voiture, panier à provisions dûment rempli et boissons fraîches à portée de paille colorée.


Camperduin est un peu plus au nord, logée au terme d'une route ondoyante ponctuée de maisonnettes dignes d'un conte de fées, chacune flanquée de massifs aux multiples couleurs et animée par le trot vivace d'un cheval ; Camperduin, ou une dune immense, de celles qui cachent une digue salvatrice pour le pays, des pistes cyclables à perte de vue et au-delà, une plage au sable aussi fin que du sucre glace. Le coin rêvé pour étendre notre couverture bleu nuit, ouvrir le panier à surprises, verser le jus de pomme frais dans les verres et se laisser aller, doucement bercés par le chant des mouettes, aussi pointu qu'une aiguille, et par le rythme des vagues.

Bon week-end à tous et n'oubliez pas votre panier à pique-nique !

Saturday, July 11, 2009

Smile

Smiles just seem to multiply and travel as fast as light lately: a friend sent me news of a new invention that measures the width of your smile: the smile scan. Well, at least if you are lucky enough to work for the West Japan Railway Company that has decided to check and grade how their employees smile to the customers; cameras will therefore be installed and measure the employees smiling skills. I am sure that unhappy customers have been waiting for this sensible improvement so badly that one can wonder why nobody came up with this devilish idea earlier, really. Be reassured, the area is now safely covered. 

On a lighter note, it also happens that "Smile" is one of my favorite songs by Michael Bublé in his fresh and uplifting interpretation of Charlie Chaplin's original music (to which the lyrics were added in 1954).

While doing some boring TV channel hopping the other day, I came across the inevitable Michael Jackson's memorial (R.I.P. MJ, wherever your body may actually be that is) where a smile was also on the agenda - Brooke Shields saw to that, and even, EVEN, made me shed a tear, how's that for a scoop? The song "Smile" was interpreted by Jermaine Jackson on stage (how did he manage this, I do not know).

So, as Brooke Shields would say "What's up with the smile?" Well, a smile cannot hurt, right? A smile should lighten up your face, your day and the day of those around you. Better think twice before deciding to lock your smile away or hide it behind your shy hand. 

We should just start practicing - off the smile scan camera reach - until it hurts, 'cause it can actually hurt, but that's another story your maxillae will be delighted to tell you.

Happy smiles to all of you :-) 

Wednesday, July 8, 2009

Summer special (give up the fight)

If you look closely, it does not make any sense sometimes to go against the flow: if for the past three weeks summer was happily, hottily and sunnily here, let's just embrace it, give up the fight (against the heat, the sun, the sand and whatnot), what do you say? Not to mention the panic at the announcement of a "heat wave" that may make our lives so unbearable.

Ok, this post is biased: due to my Mediterranean origins, where I come from 30 °C for a couple of months actually has a name, an official one: summer.

Ok again, I believe we may have all forgotten what that word means and, above all, the reality it covers. This is quite amazing though, if you think of it, since the earth we cherish so much has been feeling hot, very hot even, if the temperature curve the media feed us is anything to go by.

So, today's piece of wisdom from the beach is: let's stop fighting, let's block complaints out (you do not need acupuncture to do that, do you, Charlotte York?) and instead, let's give in, open the window, embrace this gorgeous and sometimes excessive season with a fizzy summer special: the "aperitivo". Traditionally, this is the end of the day socializing event in Italy (and maybe in other countries too, mind you) where you meet up in a bar, talk for hours, nibble at finger food and drink something refreshing. The homey version would be: back from the office, throw away shoes and bag - as far away as possible - practice on your breathing and aim for the fridge. 


The next step is CAPITAL: grab a chilled Crodino bottle, its shiny and psychedelic orangey color will smile at you instantly. Smile back, drop a slice of orange (or lemon) in a glass, pour the bubbly summer potion and compliment with a few greener than green olives or salty bejewelled tarallini in a little cup and off you go, light as a feather!


Aim for the nearest deckchair, bench or couch. Sit back, relax and say thank you to the beautiful summer season.

Monday, July 6, 2009

Pocahontas

Western movies are a  must: just imagine one of those black and white oldies where horses run like the wind in the wild wild west (no room for you here, Will Smith), where ruthless cowboys spread terror and rifle bullets. You may have guessed it already, but I am a big western movie fan. When I was a kid, I was exceptionally allowed to stay and watch TV in the living room - silently crouched next to the couch so that mom and dad would forget that I was still up - when there was one of those spaghetti westerns on. 

Unlike most kids, I cheered for the Indians. I mean, Dances with Wolves is one of my favorite movies - can't believe that nobody makes westerns these days. Snif, snif. The thing is, I loved the horses of the Indians and their entirely different way of life, amid nature and the spirits of all Indians of the past. Sooooo exotic! The cowboys seemed so arrogant in comparison (Will definitely inherited that), always ready to shoot every moving target around them - too easy, really. And then, by definition, they would always win. Where's the fun in that? For me, they embodied cruelty and destruction of all things sacred.

So, it may come as no surprise to you to know that this all western fashion trend leaves me cold. You can take the girl out of her childhood (and western movies), but you can't take childhood out of the girl. Whoa.

If you leaf through fashion magazines or walk into a casual fashion store, cowboy boots, checkered shirts and big buckled leather belts are just about everywhere. Ah, let's not forget the hat. I mean, come to think of it, I always thought cowboys did look kind of sexy in those tight jeans - Clint Eastwood, you are my idol. Still, even today and despite the macho male charm, I will bet on the underdog.


Given the history of my feelings, it will come as no supernatural suprise to you to know that for the sunny days and the rides in the wild with my pinto horse - pinto horses, you are my idols - I have chosen feathers, lots of them and in all shades. Ditch the boring and conventional cowgirl, once and for all.


This necklace was instant love for me, like a communion with the elements of the West, like the call of the wild. The wild is a French shop called Agatha, one of my favorites because there is always, always something nice to pick. 

Matched with the turquoise silk top (Comptoir des cotonniers, what else?), I think this is the the winning combination for our modern Pocahontas (and we should just forget the legend here, saying that for love she turned into a nice and married cowgirl - how inconvenient in this post...). If at first turquoise may seem a difficult color, just underline it with an "ethnic" piece of jewelry and you have your Indian party outfit honoring the Indians' veneration of turquoise stones - the symbol of the link between earth and sky so dear to them. 


Squaws of the world, let's gather around the fire!

Sunday, July 5, 2009

Sensation White

Yesterday was certainly not the first edition of Sensation White, but it was my first edition for sure. First things first: I survived the shock with Wonderland revisited in its techno trance, sexy, trashy version. Because you see, I love dancing, love music - quite eclectic in that field - and basically have been brought up do the experience of southern Europe outdoor discos where you can choose your favorite dance floor depending on the mood of the moment: 8Os, acid jazz, techno... On top of this top three, the location of these discos is often breathtaking: sea bays, small beaches, pine wood forests. Think light breeze and high moon to breathe freely.

So, the idea of joining a huge crowd of crazy, sweaty dancers all brought together under the banner of white color, well, did raise a few doubts in my fuzzy head. The fact is, crowds, alcohol driven and ecstatic dancers - take the adjective literally here - tend to scare my little me; I have to say that one of the last concerts I went to was Michael Jackson's in Paris (how appropriate is this memory right now?) where I almost missed the entire show amid tall fellows and did not even have to go through the trouble of walking and dancing since the other spectators did it for me, carrying me around, feet off the floor. Sweet.

The fact is: Sensation White was a very good experience! This was mainly due to the nice, open and friendly behavior of that same crowd I feared so much. I guess love pills do work. It was a good lesson: fear can paralyze you and prevent you from discovering new frontiers. How true. The show is still pumping through my ears, a faint headache is here to remind me that I went to bed at dawn while video-clip style images still unroll in front of my eyes. The dress code of the evening was "white", an easy thing to accomplish especially given the full summer season. Seen from the top of the Amsterdam Arena stadium stairs, the white dance floor was quite an ethereal view in the middle of musical mayhem, all lit up by laser beams, flames and light effects dancing to the pumping rhythm of unleashed techno music. Can you believe it: the dear Alice of our childhood tales must have been dancing too, somewhere in the audience! She definitely grew up since then...


C'mon guys, lift your hands in the air and jump to the rhythm, jump, jump!