Monday, June 29, 2009

Le pays des animaux


Lorsqu'un enfant vous demande "C'est quoi un zoo ?", voici une réponse qui ira droit au but et que je vous livre avec une garantie illimitée de réussite : c'est le pays des animaux. Vous verrez que cette réponse aura l'effet d'un sésame ouvre-toi instantané tellement elle saura parler à l'imagination et aux attentes de l'enfant. Hem. Pas que de l'enfant. Bon, pas besoin de vous faire un dessin : elle est restée gravée là, dans ma petite tête qui, comme chacun sait pourtant, n'est pas dotée d'une mémoire d'éléphant.


Adepte depuis toujours du scepticisme de bon aloi qui accompagne toute visite d'un zoo, il y en a un qui, il a de cela bien des années déjà, avait ébranlé ma muraille de doutes et de questions : le zoo d'Amsterdam, autrement connu sous le nom de Artis. Lors de ma dernière visite c'était un champ de bataille en pleine rénovation effervescente ; nous dirons donc qu'il ne montrait pas son meilleur visage. Pourtant, déjà, il m'avait frappée : diversité des espaces avec un savant mélange externe/interne, enclos assez bien entretenus, animaux vivants et vivaces (oui, ça semble évident...) et richesse des espèces. Au pays des animaux, même les papillons avaient leur place dans une serre tropicale à la chaleur humide et étouffante où les papillons évoluent en toute liberté, vous tournent autour, volettent de fleur en fleur et se laissent fugacement tirer le portrait. Autant vous dire que la chasse au papillon a fait mouche.




Les travaux sont à présent finis, le zoo grouille d'activités sous les auspices de l'été et ne ferme ses portes qu'au coucher du soleil, lorsque les animaux diurnes regagnent - tout comme nous - leurs pénates. Déjà ça, c'est un point positif indéniable. Tout le monde sous le même fuseau horaire, allez hop !


Dans les médias, les zoos apparaissent souvent comme des usines essoufflées à la recherche désespérée de fonds et de nouvelles missions pour attirer les foules et se garantir par-là même quelques jours de répit ; je ne sais pas quelle est la situation financière de l'Artis, mais le fait est qu'il respire le bien-être et ses habitants aussi. C'est un pays qui semble prospère et avoir trouvé le juste équilibre entre l'exposition des animaux et les nouvelles activités : piques-niques, concerts, ateliers en plein air, visites guidées, repas des animaux... Cela dépasse largement le cadre de la cage du mandrille qui grignote férocement les carottes qui jonchent le sol. 


Tout cela joue en faveur d'un émerveillement continu ponctué par des "oh !" et des "ah !" qui résonnent encore dans ma tête comme autant de petits instants de bonheur et de surprise, de ces instants qui animent une journée pas comme les autres. L'envie de passer d'une cage à l'autre, d'un pavillon à l'autre est constante et toujours récompensée. Peu de déceptions donc et c'est armée de notre appareil photo que j'ai découvert à quel point la patience paye dans la vie. Tiens, on pourrait en faire un petit principe de conduite au quotidien... Bref, philosophie de comptoir à part, les bestioles ne sont pas faciles à capturer dans la boîte noire, mais quelques beaux clichés valent la peine d'être partagés et j'espère qu'il vous transmettront un peu de cette joie enfantine qui m'a nourrie hier, ainsi que quelques pensées peut-être plus positives que de coutume sur les zoos, leur vocation et leur avenir:




Les animaux sont évidemment l'âme du pays qui leur appartient, mais vous l'aurez compris grâce à quelque-uns des clichés ci-dessus, la structure dans laquelle s'inscrivent leurs "maisons" joue aussi un rôle essentiel : le visiteur évolue dans des pavillons différents qui vont de la galerie d'aquariums aux salles plus sobres et élégantes qui rappellent les musées de sciences humaines (et cette année Darwin est à l'honneur) avec leurs panneaux pédagogiques et leurs textes explicatifs placardés sur les vitrines ou les murs. Tout y est, au pays des animaux et on lui souhaite longue vie ! 


Friday, June 26, 2009

Carpe Diem

C'est un fait : à trop accorder d'importance à l'instant présent pour en extraire goulûment la substantifique moelle, on risque de passer à côté de la vue d'ensemble. C'est un fait. N'empêche que s'attarder paisiblement sur les petits instants a priori sans signification peut aussi aider à prendre du recul... pour mieux sauter l'obstacle au bout du compte.

Grande adepte des petites joies au jour le jour, mon esprit s'attarde aisément (trop ?) sur quelques faits essentiels ou, pour utiliser un jargon d'entreprise qui fait fureur en ce moment, sur quelques principes de réalité, en ce splendide vendredi soir :

-Température de l'air: 26 °C, dans la catégorie "O soooole mioooooo".

-Heure : 19:30 Ce principe de réalité de vaut pas un clou à lui tout seul ; il faut évidemment le mettre en relation avec la température de l'air mentionnée avec précision ci-dessus. Forcément, les gars, forcément.

-Bruits : casseroles et assiettes s'entrechoquent chez les voisins qui dînent au frais, les pleurs des petits d'à côté font vibrer l'air, les oiseaux - alors eux, ils sont indétrônables - se disputent, le cliquetis des mes doigts sur le clavier met tout ce petit monde d'accord.

-Parfums : timides ondées de lavande de notre petite cour, viande grillée pour ventres vides et avides (au fait, on mange quoi ce soir ?).

-Couleurs : bleu des coussins et du ciel, violet de la lavande, argent des petits vases sur la table (un autre principe de réalité : acheter des petites plantes pour redonner vie à ces vases)

Je dis que comme principes de réalité, on a sûrement fait pire...

Bonne fin de semaine à tous et longue vie au week-end !

Tuesday, June 23, 2009

Comme un poisson dans l'eau

Rien de tel qu'un nouveau livre de cuisine arrivé par la poste - oooh, j'aime les surprises, c'est fou ! - pour me faire pousser des nageoires et me faire plonger tête la première dans cette ambiance estivale que j'aime tant ; la porte vitrée grande ouverte sur la petite cour, les bruits des voisins qui s'affairent dans leur cuisine, les mouettes en pleine conversation et la sensation de chaleur qui monte des pieds nus sur le parquet... qui monte, qui monte jusqu'à la tête... Une petite entrée en matière qui trouve le parfait écho au fil des pages de ce beau recueil de recettes, encore une œuvre de Tessa Kiros - je vous en avais parlé, non ?


Le livre est beau à voir, beau à lire et beau à cuisiner. Trois fois beau et riche en recettes de poisson. Pour ceux qui me connaissent cet engouement doit étonner : je suis arrivée très tard - mais alors très tard - au poisson, dans l'assiette en tout cas. Parce que lorsqu'il s'agit d'aller discuter avec les petits poissons de notre "città dei pesci" - un écueil à quelques mètres de notre plage du sud de l'Italie, nos Caraïbes version miniaturisée si vous voulez - là, aucun souci sous les mers, j'enfile la tenue de sirène et j'y vais. Non, le poisson dans l'assiette est une autre affaire, mais j'apprends au jour le jour et au rythme de nos voyages et des marées aussi : poussée par la sérénité et la curiosité que m'inspirent les nouveaux lieux que nous découvrons d'une mer à l'autre ou d'un océan à l'autre, je joue les aventurières du goût et me laisse tenter par une petite langouste (j'ai fait la paix avec les langoustes, je vous l'avais dit ? La bonne affaire...), un mahi-mahi  exotique ou le thon blanc cru pêché le matin même au large.


C'est ainsi que le poisson trouve de plus en plus sa place dans mon assiette et le livre Piri Piri Starfish - quel titre enchanteur ! - est une mine d'inspiration que j'ai déjà exploitée sans quotas : poisson au vinaigre (à la poêle) ou thon aux tomates et oignons. Que du simple, richement inspiré par la cuisine portugaise dont Tessa Kiros nous fait partager la tradition, toute pétrie de simplicité et de saveurs océaniques à chaque page savamment saupoudrée de cette épice magique, le piri-piri. Un incontournable et le fil conducteur d'une recette à l'autre. La maquette du livre n'est pas sans charme et vaut une belle plongée : photos soignées et poétiques de personnages, lieux et détails, courts paragraphes décrivant les aventures et découvertes de l'auteur tout au long de son périple à travers le Portugal. Une vraie réussite qui satisfait pleinement tous les sens pour une découverte réjouissante d'une tradition culinaire peu connue, finalement.

Alors, à quand la prochaine recette (et un voyage au Portugal, soyons honnêtes) ?

Sunday, June 21, 2009

Urban jungle


It happens every time: after some days far away from tarmac, high or low buildings, means of transportation, crowds and noises of the city, I inevitably feel the need of plunging back and head first into it all! This could well mean that I am forever unsatisfied, but I would rather think that what people like me need is a bit of balance: a bit of this, a bit of that. A bit of beach life (well, make it an awful lot, truth needs to be told), a bit of metallic railway smell in the morning. Simple.

After a tropical holiday during which urban silence was the everyday companion - think of bird talking, waves heaving, sand and coral whispering, fish bubbling - I was bound to be driven into Amsterdam again, in search for its eclectic crowd, bike bells and tramway brakes; all in all, it is still related to tropical life as it all seems to be just another type of jungle:



These pics were taken in the Albert Cuyp area where the omonymous market offers great fish stalls, ideal if you want to buy a nice white fish for an explosion of sea and summer tastes and smells in your plate. I am not going to go any further into the cuisine subject here, since there will be a post coming,  a savory one, as you may imagine. Back to the lively city streets and atmosphere, it was pretty hectic on Saturday, as if the whole city had heard the call of the uban jungle: bikes everywhere, both rolling and parked, people of all walks of life, colors, sizes, goods of all types on display - from the inevitable flowers to freshly squeezed juices - and languages from all over the world, comforted by the presence of the usual mass consumption signs, recognizable from one border to the other. 


Amsterdam at its best despite a whimsical sky!

Friday, June 19, 2009

Jour J

Aujourd'hui...qu'y avait-il au programme déjà ?

J'ai bu un thé à la menthe marocaine

J'ai marché les doigts de pied à l'air

J'ai tourné la dernière page de mon livre

J'ai fermé les yeux deux minutes

J'ai passé ma main dans les cheveux du petit mari

J'ai humé la pluie emportée par le vent

J'ai caressé mon loulou à quatre pattes

J'ai savouré une "happiness soup"

C'est la journée du JE !

Parce que


Au diable les (heureuses) habitudes du vendredi soir et vive les nouvelles occupations inattendues ! Il faut bien secouer la torpeur hivernale, non ?

Pourquoi ce changement ?

Parce qu'il faisait beau, beau, beau après le passage d'un gros nuage chargé de noirceur et de pluie qu'il a déchargées sans façons sur nos têtes.

Parce que le vert brillant des arbres et les gazouillis des oiseaux me suppliaient de ne pas m'enfermer dans la salle de sport et le sauna.

Parce que le petit mari a prévu une soirée mondaine entre potes et n'avait pas le temps de venir au cours habituel de pump -  vive les compromis heureux qui finalement vous sortent de votre coquille!

Parce que, tout de même, l'envie de bouger et secouer les petits muscles était très, très forte. Autant le faire en compagnie, en plein air, le long de la route bordée d'arbres !

Parce qu'après une semaine de travail, il n'y a que ça de vrai, courir en rythme et se concentrer sur sa respiration (elle m'enquiquine toujours celle-là, d'ailleurs...). Une, deux, une, deux...

Parce que là, c'est le bonheur du relâchement musculaire et psychologique, petit moment de sérénité avant de plonger dans le nouveau livre dont les pages toutes fraîches et encore bien blanches et lisses m'appellent.

Parce que là, c'est la détente dans toute sa splendeur, à la lumière d'une bougie parfumée, au son de la clochette attachée au cou du chat qui se promène dans l'arrière-cour (je ne le reconnais pas, celui-là, tiens...).

Parce que le parfum du savon flotte encore dans l'air et sur ma peau, tandis que la tenue de repos tout coton (douce, si douce) m'annonce la chaleur des draps pour un sommeil sans nuages.

Parce que... tout simplement.

Bon week-end à tous !

Thursday, June 18, 2009

Les merveilles de l'architecture londonienne


by M., London
Tout aussi éclectique que sa population, Londres nous offre des trésors comme le Albert Memorial ou encore la tour Victoria mais également malheureusement de véritables horreurs dont la conception moderne dépasse de loin mon entendement. Aussi, avons-nous tenté le diable et osé franchir la Tamise pour nous rendre dans le Sud de Londres, lieu que les Anglais nous avaient tout de même conseillé d'éviter. Et sur ce point, ils avaient raison ! 

Une de mes nouvelles connaissances a pris la décision saugrenue de déménager à Battersea et nous a gentiment invité chez elle. Nous avons fait le trajet en bus et rien qu'en traversant le pont, nos yeux ont plongé dans un autre univers où même la Défense paraît un paradis en comparaison. Je trouvais le London Eye d'une monstruosité sans nom - grande fierté des londoniens - mais là, cela dépassait mon imagination. En descendant à l'arrêt qu'elle nous avait indiqué, j'ai cru que nous nous étions trompés : en face de nous, un immense immeuble en verre en forme de vague et derrière nous, des chantiers et des commerces version zone industrielle. Pas de chance, c'était bien la bonne adresse. Nous montons donc à un étage surélevé (parfait, mon fiancé a le vertige) et atterrissons dans un appartement ultramoderne où le seul interêt à cette hauteur est la vue. Une vue incroyable, il est vrai, faut-il encore aimer voir les hélicoptères passer devant vos larges fenêtres vitrées et pouvoir éventuellement faire un petit coucou au pilote. Nous avons vu sur les terrasses de cet immeuble du matériel de fitness, et nous nous sommes amusés à imaginer le pilote perdre sa concentration en reluquant les jeunes femmes en train de s'exercer. Bref, c'est à la fois laid et eventuellement risqué. Petit rappel, les avions et hélicoptères ont le droit de passer au-dessus de Londres (le quartier très courtisé de Chelsea a ses cieux perpétuellement en mouvement). 

Le plus étonnant encore est que l'option d'une telle habitation n'est pas nécessairement liée aux moyens financiers des résidents (le loyer dans le Sud de Londres est moins onéreux que dans le Central) mais d'un véritable choix de vie pour des raisons pratiques, le fameux "tout en un" : commerces, salle de fitness et proximité des transports en commun, bien que les trajets pour rejoindre le centre soient plus longs. En résumé, une volonté de vivre pratique et non esthétique. Mais Londres, c'est aussi cela, le désir de se montrer à la pointe du modernisme actuel au détriment d'une architecture plus historique. Alors, prêts à embarquer à bord d'un hélicoptère pour jeter un petit coup d'œil dans les appartements de vos voisins ?

Tuesday, June 16, 2009

Soap opera

Soap opera of the day: A slippery matter

Episode 1: The dictatorship
Under our tiny shower (no bathtub), for years on, the cruel shower gel ruled in several scents and colors, but always liquid. From the Oil of Olay tube - that disappeared together with Boots from Haarlem's high street - to the greatly and delicately scented Dove bottle, all of them had their shot and our preferences, depending on the mood of the housewive (this last character being superbly embodied by ME - there will be no space for self-pity in this post, or humility for that matter).

Episode 2: Truth revealed
One dark day, the kind housewife realized that, geez, the bottles of shower gel were going down the drain really too easily, and with them the treasure at the bank. Why would each perfumed bottle last so shortly? The truth revealed itself under the harsh early morning light and under a million droplets of HOT water (the owners of the shower still managed to pay their bills, you see and were also scorched by the upcoming truth): because it contained liquid soap! As simple as that, Watson. Housewife squeezes the bottle and there she has a flood of unnecessary liquid cream/gel coming out, half of it slipping through her clumsy hands onto the wet tiles and the next thing you know the bottle is empty - and she slips on the floor and breaks her neck. 


Episode 3: Not the end yet
She manages to survive the shower drama and decides that her life calls for a drastic and life-saving change (money-saving change too). The quest for the new soap for the daily showers is on. A relentless quest that leads her back to good old traditions and their strongest asset ever: the soap bar!

Episode 4: Happy end and favorites
Many shapes, colors and scents of soap are available so the ruthless shower gel is ousted with no tears shed. The new rulers of the shower are quite small, chunky, very user friendly and they last for a looooong time. Among the favorites: soap bars from l'Occitane (again and again) and mainly the olive oil bars, but sometimes also the lavender ones for a relaxing effect; Unicura bars - their smell is more "medical" and their color much less aesthetic, but the Balance version is addictive with its fresh notes and after all it is efficiency we are after in this category; Aleppo soap - more down to earth but a classic available in many shops now in its rough, uneven shape; and Dove forever for its chalky whiteness, plumpy oval shape, creaminess and timeless smell that sticks onto the skin. All's well that ends well in bubble world.


The End

Monday, June 15, 2009

Breadtime stories

This late in the evening of the first day of the working week, I could not refrain from sharing with you, dear readers, a breadtime story linked to the pleasurable discovery of one of those places one should always have in the address book and visit regularly for utter palate sanity.

There was a time a bakery in one of the busiest streets in Amsterdam; not a beautiful street, admittedly: the shop windows are full of tacky items on sale, tourists invade every corner and the smells are strong and agressive. In the midst of this typical city chaos near central station, lies a peaceful haven, a harbor of (good) taste, our own Cinderella, discreet and even more attractive for its subdued charm. Bakery Niemeijer has a wide front window that gives every sweet tooth the opportunity to have a greedy peak at the counter laden with goodies: pains au chocolat, croissants, tartes tatins and other sweet things for your tastebuds. 

Perfect for a slow Sunday breakfast (they also serve lunch and high tea), the place offers French bread and pastries in a wide space, sparsely decorated and so representative of the vintage meets factory trend that I somewhat associate with The Netherlands - whether the association is relevant, is another story, but the moment I sat down, I felt that the place was complying with sheer Dutch taste and design. A good and efficient mix in any case, enlivened by a few touches of unsophisticated green (even in the toilets) thanks to simple plants in plain see-through vases. 

The portions are quite small but who would eat more than two pieces of French baguette (well- cooked), a small brioche (so plump and golden that you just feeling like petting it before biting into it - one should not get too sentimental with food anyway, so no hard feelings), butter and marmelade? Well, if I tell you everything is homemade...maybe you would go for second servings and you would be right in doing so.

While the sky outside is deciding whether to serve you sunshine, clouds or a bit of both on your Sunday morning, you just relish every bite and drink a very good latte or cappuccino served in mismatched china for the final touch of harmonious decoration - the icing on the cake...

And they lived happy ever after!

Sunday, June 14, 2009

I am listening to...

The restaurant CD, to be more precise and given that I find the bar CD more agressive; this is perfect music of the spheres if you are traveling, it sounds like a good reassuring companion whether you are covering kilometers by car - sunglasses on, hard top down, a must - by train - head on the head rest, nose stuck onto the window to try and count the windmills - or by plane - the latest airline magazine issue opened on the far away destination page or on the round the corner trip page, for example.

Then again, the CD is playing in our living room, accompanied by the chirping of the birds, too happy after such a beautiful day. So no traveling here, except a bit of healthy daydreaming while waiting for hubby's spiced trial dish to be cooked on the smoking BBQ.

To all of you who are going on holiday, have a great one and do not forget to load inspirational music in your iPod and to pour yourself a nice cocktail once you get to destination!

Tuesday, June 9, 2009

For your eyes only


James Bond always finds an annoying way to end up in gorgeous places, exotic lands full of magic and adventures - obviously I am not even going to mention here the gorgeous creatures he shares those places with, it would not be fair. I have a hunch that dear James would have loved to land in Mauritius, possibly in one of his odd suits - remember the fake crocodile? - and possibly with me. Ok, scratch that last bit.

The fact is that Mauritius is one of those fascinating destinations that find a nice and comfortable corner in my head and they just stay there, ready to obsess me every day, bringing back memories, details, special moments. Fascinating places are stalkers, that is what they really are! At the same time - I hope you will agree with me - their fascination is a driving force that gives you strength for the everyday and that nourishes creativity and inspiration on the spot. They certainly inspired Bond every time...

The Mauritian fascination encouraged me to take pictures from every angle to capture each peculiarity, each novelty, whether in nature, in the light of the day or in people. You will find in the few pictures of this post the embodiement of such fascination. 










If you look closer, you may also spot an undercover spy...

Huit bougies

La fin de quelque chose annonce toujours une renaissance, un nouveau départ, de nouveaux défis, de nouvelles résolutions... Les vacances sont finies, retour au nid pour commencer une nouvelle période qui s'annonce dure dure, mais nous espérons riche en nouveautés stimulantes et enrichissantes au bout du compte. Lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre quelque part et c'est ainsi que nous avons entrepris le long voyage du retour dans l'anticipation d'une célébration toute personnelle.

Il y a huit ans, une page de notre vie se tournait, celle de la vie en solo - palpitante à ses heures ! - pour ouvrir la voie à la vie de couple ; il y a huit ans, nous nous sommes dit "oui" quelque part en Italie, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd'hui, la bague toujours au doigt, nous fêtons en soufflant huit petites bougies !

Wednesday, June 3, 2009

Beauty bar

Chers clients du Beauty Bar, ce soir au menu des réjouissances nous vous proposons des cocktails rafraîchissants et néanmoins nourrissants qui vous aideront à affronter les vagues de chaleur sous les bananiers avec stoïcisme. Voici donc sans plus tarder le menu tout feux tout flamme de la saison tropicale :

Entrée (en matière)

-Température de l'eau : 26°
-Température de l'air : 28°
-Couleurs à l'horizon : du blanc du sable à l'orangé de l'horizon où le soleil joue à cache cache avec les vagues et les nuages vaporeux de la fin du jour.


Plat (de résistance)


-Soleil à vif : ce plat du matin et de début d'après-midi requiert une crème protectrice et désaltérante de premier choix afin de préparer le terrain pour les plats suivants et les accompagnements qui ponctueront votre journée les doigts de pied en éventail. Nous vous proposons donc un tube de crème Lancaster protection 30. Elle a fait ses preuves et tient toutes ses promesses sous un soleil de plomb. Elle ne colle pas, s'absorbe vite fait bien fait et résiste assez longtemps sur la peau. Le petit plus de cette boisson couleur coquille d'œuf ? Vous bronzerez malgré tout ! 

-Rayons doux : un plat plus léger de fin d'après-midi qui s'accompagne à merveille d'une formule spray moins couvrante et plus légère, pour une application d'une facilité déconcertante - même derrière le genou, oui oui. Le filtre UV 20 de cette lotion vous garantira encore et toujours une bonne protection. Les crèmes Piz Buin sont un classique de la maison depuis des générations et sont à présent nettement mieux distribuées sur le marché ; plus besoin de fouiller dans les réserves du duty free de votre aéroport le plus proche pour goûter à cette bombe d'efficacité. A déguster donc en soupirant de soulagement.


Dessert

-Bain de minuit : après tous ces plats et toute cette chaleur sagement accumulée, nous vous proposons un lait après-soleil de toute beauté, toujours de Lancaster. Très onctueux, ce dessert hydratera patiemment votre peau pour un effet velouté et apaisant. Une petite portion suffit car cette crème est tout de même assez riche et soyeuse. Du même coup, ce pot sucré - peu pratique pour voyager - durera assez longtemps pour prolonger le plaisir.

-La piste de danse : indispensable pour briller sur la piste de tous vos feux ! La maison conseille cette huile sèche Nuxe enrichie de paillettes dorées. Prêtes pour briller ? Si vous préférez la discrétion, ce dessert n'est pas pour vous, quoi qu'il reste assez subtile et offre un fini délicat et précieux. Huile précieuse... prodigieuse...


Nous espérons que la nouvelle carte des rafraîchissements du Beauty Bar vous apportera des idées ensoleillées et des heures de bonheur sur le transat, au bord de l'eau, à pédalo...